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Philosophie bouddhiste La pleine conscience | Le Lien Urantien — Numéro 67 — Été 2014 — Table des matières | Petit kit philosophique de survie (Alexandra Ahouandjinou) |
La consécration du choix d’un mortel ou de toute autre créature n’est rien de plus ou de moins que de montrer son bon vouloir pour partager sa vie intérieure avec Dieu. Voir: (LU 111:5.1).
Partager, c’est être semblable à Dieu divin. (LU 111:5.1) Et partager sa vie intérieure avec le Père Universel, c’est être en contact avec Lui le plus souvent possible, c’est-à-dire avec notre Moniteur de Mystère. C’est une invite à atteindre les 7 cercles psychiques.
L’imitation de Dieu est la clef de la perfection. Le secret de la survie et de la perfection dans la survie est de faire sa volonté. LU 111:5.2
La consécration du choix est donc de partager notre vie intérieure avec notre Père, ce qui assure en même temps notre survie dans la perfection en faisant Sa volonté.
Les mortels vivent en Dieu, et Dieu a donc voulu vivre dans les mortels. LU 111:5.3
Les mortels vivent littéralement en Dieu, nous pouvons le concevoir en considérant le vaste univers qui nous enveloppe. En effet, celui-ci est un gigantesque organisme vivant. Voir: P 1276 — §2 Le grand univers n’est pas seulement une création matérielle physiquement splendide, spirituellement sublime et intellectuellement grandiose, mais aussi un organisme vivant magnifique et sensible. Une vie réelle envoie ses pulsations dans tout le mécanisme de l’immense création du vibrant cosmos. La réalité physique des univers symbolise la réalité perceptible du Tout-Puissant Suprême. Cet organisme matériel et vivant est pénétré par des circuits d’intelligence, de même que le corps humain est traversé par un réseau de conduits nerveux sensitifs. C’est pourquoi nous pouvons dire que nous vivons en Dieu d’une façon très prosaïque avec le Tout-Puissant Suprême, cette Déité expérientielle, qui pour le moment représente dans le Grand Univers l’Être Suprême évolutionnaire ; mais nous vivons aussi en Dieu d’une manière toute spirituelle, car en nous faisant don d’un fragment de lui-même, le Père nous fait découvrir sa présence qui nous enveloppe complètement par son amour divin. Et il habite en nous par ce même Moniteur de Mystère.
Ce choix de la créature n’est pas un abandon de la volonté. Il est une consécration de la volonté, une expansion de la volonté, une glorification de la volonté, un perfectionnement de la volonté. Un tel choix élève la volonté de la créature du niveau de signification temporelle à cet état supérieur où la personnalité du fils créé communie avec la personnalité du Père-esprit. LU 111:5.5
Le choix de faire la volonté de Dieu est donc une consécration de la volonté, c’est-à-dire que ce choix est une validation triomphante de cette volonté qui a su, en toute connaissance de cause, distinguer entre les différents choix qui se présentent à elle.
C’est aussi une expansion de la volonté, car en faisant ce choix, la volonté humaine se met sous la garde du Père et par ce fait le Père donne à la volonté de ce mortel une puissance et une efficacité accrues.
C’est aussi une glorification de la volonté, car elle représente une approbation élogieuse du Père envers la volonté du mortel.
C’est aussi un perfectionnement de la volonté, car il élève la volonté de la créature à cet état supérieur où la personnalité de ce fils mortel peut communier avec le Père par le circuit de gravité de personnalité. Cette sensibilité accrue au circuit de gravité de la personnalité du Père est qualitative et non quantitative.
La personnalité de la créature mortelle peut devenir éternelle en s’identifiant avec l’esprit intérieur par la technique consistant à choisir de faire la volonté du Père. Cette consécration de la volonté équivaut à la réalisation d’un dessein de réalité éternelle. Cela signifie que le dessein de la créature est devenu invariant par rapport à la succession des instants; ou, en d’autres termes, que les moments qui se succèdent ne verront aucun changement dans le dessein de la créature. Un million ou un milliard de moments n’y changeront rien. Les nombres ont cessé d’avoir une signification concernant le dessein de la créature. C’est ainsi que le choix de la créature s’ajoutant au choix de Dieu se traduit par les réalités éternelles de l’union sans fin entre l’esprit de Dieu et la nature de l’homme, au service perpétuel des enfants de Dieu et de leur Père du Paradis. LU 118:1.2
La consécration à faire la volonté du Père est solidement ancrée dans la foi de la créature, et une fois que cet ancrage est factuel il devient éternel. Ce dessein de réalité éternelle est invariant et définitif par rapport à tous les événements qui peuvent survenir dans toute l’éternité. C’est un des grands mystères qui nous semble impossible, mais lorsque la créature se lie à Dieu le Père, rien n’est impossible ; comme nous venons de le voir, cet événement glorieux que représente le choix de la créature à faire la volonté du Père a une répercussion et une portée beaucoup plus vaste et importante qu’il ne semble au premier abord.
C’est pourquoi la sécurité est accrue si l’on rétrécit les limites du choix personnel sur tous les niveaux inférieurs d’existence. LU 118:7.8
En se consacrant à faire la volonté du Père, la créature se débarrasse des choix potentiellement inutiles, et le choix se dégage de plus en plus à mesure que l’on s’élève dans les univers, de cette manière, il ne reste plus que des choix divins. C’est la suprématie de consécration aux desseins universels.
… La survie humaine dépend, dans une grande mesure, de la consécration de la volonté humaine à choisir les valeurs triées par le sélecteur des valeurs spirituelles — l’interprète et l’unificateur intérieur. Ce sélecteur des valeurs spirituelles, cet interprète et unificateur intérieur est le Moniteur de Mystère. LU 196:3.17
En dernière analyse, le choix individuel entre le bien et le mal, la vérité et l’erreur, le matériel et le spirituel, l’humain et le divin, le temps et l’éternité, est le travail de la clairvoyance spirituelle.
Chris Ragelty
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