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Évolution de l'être humain | Réflectivité — Número 369 — Juillet 2023 — Table des matières | «Download» divin |
Claude Flibotte
Sainte-Julie
Les révélateurs nous enseignent que notre âme est le produit de la relation du mental humain jointe au travail incessant de divinisation de l’Ajusteur de Pensée. Cela est bien, mais quelque peu insuffisant pour bien comprendre le processus mis en branle afin d’aboutir à cette nouvelle réalité cosmique potentiellement éternelle !
Afin de bien comprendre de quoi est faite notre âme, il faut scruter en profondeur les causes de son émergence. Commençons cette enquête par la cause la plus élevée de sa réalité, l’Ajusteur de Pensée !
Il nous est dit que l’Ajusteur est une essence absolue d’un être infini (LU 107:0.6), il est l’essence de la Déité originelle (LU 107:1.1). Il est une entité de fragmentation constituant la présence factuelle du Dieu infini. Il est d’une divinité pure et sans mélange, une partie non qualifiée et non diluée de la Déité (LU 107:1.2). Il est une fragmentation de la Déité prépersonnelle du Père Universel (LU 107:1.7).
Avant sa fusion avec l’âme immortelle d’un mortel évolutionnaire, la réalité de l’Ajusteur doit frôler l’absoluité. Les Ajusteurs ne sont pas absolus au sens universel, au sens de la Déité, mais ils sont probablement de vrais absolus dans les limites du potentiel de leur nature fragmentée. Ils sont qualifiés quant à leur universalité, mais non quant à leur nature. Ils sont limités en étendue, mais, en intensité de signification de valeur et de fait, ils sont absolus. Ils sont des dons divins que nous appelons parfois, pour ces raisons, les fragments qualifiés absolus du Père (LU 107:4.2).
La fusion de l’homme mortel avec son Ajusteur signifie qu’il fusionne avec un fragment de la Cause existentielle du cosmos total, et qu’on ne peut attribuer aucune limite à la destinée de cette association inimaginable entre Dieu et l’homme (LU 107:4.7).
Puisque l’Ajusteur peut faire des plans, travailler et aimer, il est doté d’une individualité compatible avec un mental (LU 107:5.2), mais un type de mental semblable aux qualités mentales du Père Universel et du Fils Éternel, c’est-à-dire ancestral à toutes espèces de mental issues de l’Acteur Conjoint (LU 107:5.3).
En fait, il est dit que l’Ajusteur est pur esprit et probablement absolu, mais il est encore plus que cela, il y a des facteurs d’énergie pure chez lui. En effet, puisque Dieu est la source de l’énergie pure et du pur esprit, ses fragments sont de même nature (LU 107:6.4).
Dans son essence, le mental matériel de l’homme est une unité fonctionnelle cherchant normalement la coordination d’esprit sur tous les niveaux de son association avec un moi pourvu du libre arbitre et de la prérogative d’ascension LU 111:2.1.
La personnalité de l’homme est associée à l’identité dotée d’un circuit mental matériel et de l’esprit intérieur maintenus en rapport fonctionnel par la vie du corps matériel (LU 111:2.3).
La définition que les révélateurs nous font du mental de l’homme se résume dans la citation suivante :
Le mental. Le mécanisme pensant, percevant et ressentant de l’organisme humain. Le total de l’expérience consciente et inconsciente. L’intelligence associée à la vie émotionnelle s’élevant au niveau de l’esprit par l’adoration et la sagesse (LU 0:5.8).
Si nous remontons à la source du mental fini matériel humain, nous constatons que ce circuit mental est un don de la Divine Ministre de notre univers. Il s’agit de la variante nébadonienne du mental cosmique diffusée dans tout le superunivers d’Orvonton par le septième Maitre Esprit, l’une des sept créations primaires de Déité de l’Esprit Infini, le Dieu du Mental Absolu (LU 9:8.2).
Voilà pour ce qui est de la deuxième cause de la création d’une âme !
Les révélateurs nous enseignent que l’âme est le résultat de trois facteurs essentiels (LU 111:2.4). Le premier étant le mental humain comprenant toutes les influences cosmiques d’esprit ; deuxièmement l’esprit divin qui habite ce mental, l’Ajusteur de Pensée, et tous les potentiels inhérents à ce fragment de spiritualité absolue ; et troisièmement la relation entre le mental matériel et l’esprit divin qui l’habite dénotant une valeur d’esprit comportant des significations indéniables. Cette nouvelle réalité, issue du mental matériel, jointe à la nature divine de l’esprit résulte en une nouvelle réalité à mi-chemin entre les deux natures d’origine, donc morontielle (LU 111:2.5-7).
Afin de bien comprendre ce qu’est l’âme, il faut tenir compte de tout ce qui a été cité plus avant sur la nature de ce fragment divin, et de tout ce qu’est le mental humain doté d’une personnalité gratifiée du libre arbitre et de la conscience de soi. Cette magnifique personnalité, de nature déifiée, constituant un autre des dons du Père Universel créée à l’image de celle du Fils Originel, l’archétype de toutes les personnalités et ayant pour fonction l’unification de toutes les composantes de l’identité humaine.
L’âme serait donc le produit du mental matériel de l’homme né d’esprit utilisant le pouvoir du libre arbitre pour conceptualiser dans son esprit les plus hautes valeurs spirituelles de beauté, de vérité et de bonté cherchant ainsi à s’identifier de plus en plus à la réalité absolue, l’origine de toutes choses et êtres dans l’univers des univers. Un tel être aspirant sans cesse à être semblable au Père, la source même de sa personnalité et le but de sa quête sans fin.
Il est souvent dit que ce qui est en bas est à l’image de ce qui est en haut, il en va de même pour l’âme humaine. Tout comme le Paradis est la base matérielle sur laquelle s’actualisent les activités de déités dans la création d’un cosmos à destinée infini, le mental matériel de l’homme est la base matérielle sur laquelle les activités d’esprit créeront une âme de nature nouvelle et morontielle destinée à devenir un esprit éternel doté de la capacité qualifiée d’aborder les réalités d’esprit absolues.
Toutes réalités étant à la base de l’énergie et de l’esprit, il en va de même pour l’âme. La matière a pour composition primaire l’ultimaton (LU 42:1.2). Ainsi, le corps matériel de l’homme a pour sa constitution un assemblage d’atomes constitués d’ultimatons comme énergie de base. L’Ajusteur étant également de l’énergie pure, mais aussi un esprit pur, l’essence de la vie (LU 42:1.1), l’union de ces deux formes d’énergie sous l’impulsion de la volonté humaine contenue dans sa personnalité produit le matériau constituant l’âme, cette nouvelle réalité de nature morontielle, à mi-chemin entre le matériel et le spirituel. Dans cette opération, les deux formes d’énergie, matérielle et spirituelle, trouvent leur catalyseur d’action dans le pouvoir de décision de la personnalité. Voilà ce qui me parait logique dans la formation de l’âme de nature morontielle!
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