© 2022 Claude Flibotte
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Réflexions sur les grandes questions existentielles | Réflectivité — Numéro 357 — Juillet 2022 — Table des matières | Temps et niveaux de conscience |
Claude Flibotte
Sainte Julie
Mon attention fut sollicitée par un dossier de la revue Science & Vie du mois de juillet 2021 intitulé : « La vérité sur l’histoire génétique de la France et de nos régions… ». Puisque mes ancêtres sont arrivés en terre québécoise en 1656 du côté maternel, puis dans les environs de 1670 du côté paternel, en provenance de la France, mon intérêt pour la lecture de ce dossier était assuré. Bien que très intéressante, ma déception allait croissant au fur et à mesure des propos de l’auteur. Je vous résume la teneur de son article. Selon lui, il y aurait quatre grandes influences génétiques et quelques particularités régionales dans le génome français. Au départ, il admet qu’il y avait des humains archaïques en France dont les outils retrouvés auraient plus de 1,2 million d’années, mais, toujours selon lui, la véritable histoire génétique française débute avec l’arrivée d’étrangers venant d’Afrique.
Ces étrangers, ils les identifient comme étant Homo heidelbergensis arrivant d’Afrique, ils se répandirent en Europe il y a 800000 ans. Ils seraient les ancêtres des néandertaliens. Selon son avis, les Français auraient 2% dans leur ADN de séquences génétiques de l’homme de Néandertal.
Toujours selon l’auteur, Homo Sapiens, l’homme moderne serait né en Afrique il y a 300 000 ans. Il aurait émigré en Europe il y a 70000 ans pour finalement arriver en France en provenance du Proche-Orient il y a 40000 ans. Ce sont des chasseurs-cueilleurs. L’ADN des Français contiendrait en moyenne 10% de séquences de cet homme moderne.
Cette troisième influence est signalée par l’arrivée, il y a 7000 ans en provenance d’Anatolie au Proche-Orient d’agriculteurs se mêlant généreusement au peuple français. Ainsi donc, 49% de séquences d’ADN des Français leur seraient imputables.
Cette dernière influence serait due, il y a environ 4900 ans, par l’arrivée de nomades des steppes d’Eurasie situées au nord de la mer Noire. Selon l’auteur, dans l’ADN des Français persistent en moyenne 39% de séquences des nomades d’Eurasie.
Alors, si je fais la somme de ce que mon corps a hérité de mes ancêtres, je serais constitué de 2% d’homme de Heidelberg, 10% d’Homo Sapiens, 49% d’agriculteur fermier venu du Proche-Orient et de 39% de nomades des steppes du nord de la mer Noire.
Selon les révélateurs, l’histoire de l’humanité commence sur la côte ouest de la péninsule mésopotamienne (aujourd’hui engloutie) avec la naissance des deux premiers humains, Andon et Fonta, il y a 993419 ans avant l’année 1934 de l’ère chrétienne (LU 62:4.3, LU 62:5.1). Ils sont issus d’une longue lignée se décrivant ainsi : une évolution soudaine des descendants des anciens lémurs nord-américains engendra les mammifères précurseurs de l’homme qui eurent comme descendance les mammifères intermédiaires donnant plus tard la lignée des primates, puis finalement l’homme véritable.
Il est à noter que les révélateurs, dans leur description évolutive de l’ascendance humaine, mettent l’accent seulement sur la lignée ayant mené à l’apparition de l’homme. Après l’apparition d’Andon et Fonta, il n’évolua pas moins de sept-mille lignées favorables qui auraient pu atteindre certains types humains de développement qui furent, pour certaines, assimilées plus tard dans les différentes branches de l’espèce humaine (LU 65:3.4).
Bref, ces andonites se perpétuèrent jusqu’à leur vingt-septième génération où ils ne se dispersèrent pas très loin en Asie et en Afrique, mais surtout en Europe vers la France et les iles Britanniques (LU 63:5.1-2).
Il y a 950000 ans, à l’époque de la troisième glaciation, ils étaient installés en Angleterre à l’ouest et avaient atteint Java à l’est et même la Tasmanie. Cette migration eut pour conséquence malheureuse qu’une partie de ces andonites, surtout ceux allant vers l’est, dégénérèrent par mélanges avec les races simiesques du sud (LU 64:2.1).
Vers 900 000 ans, des individus dégénérés remontèrent du sud de la France jusqu’en Angleterre dégradant les Andonites sur leur parcours. Ils furent suivis dans toute l’Europe par une race prolifique et quelque peu supérieure à eux, la race de Heidelberg. Deux foyers d’andonites persistaient dans les traditions d’Andon et la culture d’Onagar, un ancien sage andonite. Le premier, les peuples de Foxhall en Angleterre migrèrent vers l’ouest et devinrent les ancêtres des Esquimaux. Le second foyer, les tribus de Badonan, un arrièrearrière-petit-fils d’Andon, était situé au nord-ouest de l’Inde (LU 64:2.4).
Pour faire court, ces tributs de Badonan entrèrent en guerre contre les individus dégénérés de leur région il y a 850000 ans. Cette campagne se solda en une légère amélioration des tribus montagnardes et le mélange de ces badonites devint la race de Néandertal (LU 64:3.5). Ils étaient de grands voyageurs, partant de leurs terres du nordouest de l’Inde, ils se répandirent à l’est dans la Chine et à l’ouest jusqu’en France et même en Afrique du Nord (LU 64:4.1). Durant près d’un million d’années, ils prospérèrent, mais ne progressèrent guère culturellement et spirituellement.
Il y a 500 000 ans, une autre guerre raciale des tributs badonites des hautes terres du nord-ouest de l’Inde se déclara à la suite de quoi, plus de cent ans plus tard, seulement une centaine de familles, les plus intelligentes, subsistèrent (LU 64:5.1). Soudain, un couple de l’une de ces familles donna naissance à dix-neuf enfants exceptionnellement intelligents. Ce fut la famille Sangik, les ancêtres des six races colorées d’Urantia (LU 64:5.2). Cinq étaient rouges, deux orangés, quatre jaunes, deux verts, quatre bleus et deux indigo. Par unions avec des membres de leur tribu, leurs descendants tendirent à prendre la couleur de peau de leur ascendant Sangik (LU 64:5.3). C’est aussi à cette époque qu’arrivèrent notre Prince Planétaire et son personnel.
Ces six races de couleurs se dispersèrent partout sur la planète et leur aventure vous est racontée au fascicule 64:7. En gros, l’homme rouge se dirigea vers l’est en Asie puis traversa par le détroit de Béring en Amérique. L’homme jaune suivit l’homme rouge le chassant d’Asie et s’y établit. Un mélange rouge et jaune, l’homme brun dériva vers le sud dans les îles. L’homme bleu migra vers l’ouest en Europe. L’homme orangé suivit le littoral méditerranéen vers l’Afrique où il fut exterminé par l’homme vert qui le suivit. L’homme vert fut en partie absorbé et éliminé par l’homme indigo qui prit possession de l’Afrique et y demeura.
À la race andonique et aux six races de couleurs, il faut y inclure les Nodites et les Adamites toutes ces races constituant un joyeux mélange qui se distingue de nos jours par trois grandes subdivisions, les Caucasoïdes, les Mongoloïdes et les Négroïdes (LU 81:4.11-13).
Par comparaison entre les hypothèses de la science et les révélations contenues dans Le Livre d’Urantia, il y a un fossé qui persiste entre les deux récits de l’histoire humaine. La recherche scientifique est absolument valable et souhaitable, mais son grand handicap, c’est qu’elle travaille à partir de fragments épars de notre histoire et tente désespérément de recréer l’ensemble à coup d’hypothèses, de perceptions, d’intuitions plus ou moins valables et changeantes selon les plus récentes découvertes.
L’histoire racontée par les révélateurs l’est par ceux-là mêmes qui l’ont amorcée, façonnée, observée et guidée. Ils étaient là depuis le début et sont des témoins infaillibles de son déroulement. Ils sont toujours parmi nous d’ailleurs, ce sont nos frères cosmiques !
J’ai une analogie à vous proposer ! L’histoire de l’humanité ressemble à un grand casse-tête de mille morceaux. Les révélateurs ont une vue d’ensemble de ce casse-tête. Ils perçoivent même le futur de son expansion. Les scientifiques travaillent sur le même casse-tête, mais ils ne disposent que de quelques dizaines de morceaux avec lesquels ils tentent de reconstituer l’ensemble de l’image. Pourquoi ne regardent-ils pas l’image sur le couvercle de la boite (Le Livre d’Urantia), puis tenter, à partir des morceaux dont ils disposent, de reconstituer correctement et tangiblement notre grande histoire? Nous y découvririons une seule et même grande famille, la famille cosmique urantienne!
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