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Chers lecteurs du Lien,
C’est en 1979 que grâce à la traduction française du Livre d’Urantia faite par Jacques Weiss que j’ai connu le Livre d’Urantia. Je me souviens encore de mon étonnement et de ma réaction lorsque j’ai pu lire les premières pages du troisième tome de la Cosmogonie d’Urantia. Depuis ce temps, ma vie a changé énormément et pour le meilleur sans toutefois faire de moi un parangon de vertu ; il me reste encore beaucoup de progrès à réaliser avant de quitter ce monde et j’y travaille constamment.
Il m’a fallu plusieurs années, en fait huit ans avant de passer à l’action concrète de m’impliquer dans la réforme de mon Être et de servir de différentes façons dans les activités reliées au Livre d’Urantia. Je peux très bien comprendre que d’autres puissent prendre autant de temps que moi pour consciemment travailler à leur croissance spirituelle et s’impliquer dans le service aux autres.
C’est finalement en 1987 que je joins pour la première fois un groupe d’étude. L’impression que m’a laissée cette expérience est pratiquement aussi grande que ma première lecture du Livre d’Urantia elle-même. Elle m’a permis d’éclaircir et d’élargir de façon exponentielle ma compréhension intellectuelle du Livre d’Urantia et de parvenir à réajuster la presque totalité de mes valeurs morales et spirituelles en relation aux enseignements que nous y avons étudiés.
Depuis, je n’ai cessé de progresser et de grandir dans ce sens et aujourd’hui je travaille ardemment à la promotion des groupes d’étude, car je crois qu’ils sont une fonction essentielle dans la réussite de la mission du Livre d’Urantia sur notre planète.
L’opportunité de participer à un groupe d’étude, animé par un couple totalement dédié à l’étude et la compréhension des textes du Livre d’Urantia m’a permis de poursuivre cette démarche à la mort des animateurs en formant deux groupes d’étude que j’anime chaque semaine depuis 1999. L’expérience acquise par cet engagement me permet d’apprécier de façon concrète la validité de la démarche formatrice de cette école fraternelle en tant que moyen initiateur à l’enseignement et à la croissance spirituelle tout en favorisant la dissémination par l’intégration des enseignements acquis.
C’est en 1999 que je fus élu au poste de président de mon association locale et de la nouvelle association nationale canadienne ; dans la première, afin de remplacer un jeune président qui n’avait pas fini son terme. J’adhérais à cette fonction avec une vision temporaire de mon implication, car j’avais affirmé à plusieurs que je ne connaissais rien en matière d’organisation fraternelle et bien moins comme responsable en tant que président. Je m’y étais engagé tout au plus pour dépanner mes amis pour une période limitée de deux ans et voilà où toute cette histoire m’a conduite. Il faut dire qu’au tout début, je fus séduit par la mission du Livre d’Urantia et celle de l’association qui la supportait. L’aide et l’accompagnement de la Fraternité, toujours présente dans cette association, jumelés à l’exemple de service de certains membres ont fortement contribué à maintenir mon engagement jusqu’à aujourd’hui.
Les choses se sont vite enchainées, car dans notre petit monde de lecteurs il semble que les volontaires sont denrée rare et lorsqu’un de ceux-ci se fait remarqué, on se l’approprie rapidement. Ce fut mon cas en 2003, lorsqu’on me demanda de devenir le premier président de l’AUI et ainsi continuer la tâche gigantesque que Cathy Jones avait commencée plusieurs années auparavant. Ma première réaction et réponse à Tonia Baney lorsqu’elle me proposa ce poste fut : « Je ne connais rien à la politique. »Et elle de me répondre : « C’est pour cette raison que nous croyons que tu feras un bon président!»
Aujourd’hui, je sillonne le monde souvent accompagné de ma conjointe afin de rencontrer des lecteurs faisant partie ou non de l’AUI. Ces rencontres me permettent de mieux connaître les différentes cultures et de réajuster les stratégies de l’AUI afin de répondre aux exigences de la mission que nous poursuivons, celle de disséminer le Livre d’Urantia et ses enseignements. Né en 1949, je suis marié, sans enfant de ma personne, mais avec les deux de ma conjointe et leurs deux petites filles que nous adorons. Je suis copropriétaire de trois commerces et j’habite un endroit merveilleux qui s’appelle Sainte-Sophie dans les Laurentides au Québec.
Je poursuis toujours mon rêve d’adolescent, celui de rendre le monde meilleur.
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