© 2008 Guy de Viron, Dominique Ronfet, Johanna Beukers, Gaétan Charland, Henry Begemann, Eileen Caddy, Daniel Courvoisier, Yolanda Silva Solano
© 2008 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Texte | Auteur | |
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Edito | « Entre gens du Lu » | G. de Viron |
Prélude | Le Billet du Président | D. Ronfet |
Méditation | Le Temps | Johanna Beukers |
L’Agenda | Les IR, AFLLU et AUI + News | |
L’invité | Le Président de l’AUI | Gaétan Charland |
Etude | Printemps : étude du futur | Henry Begemann |
Témoignage | « altrruiste » | Alfred s/Net |
Brin poétique | Que belle vous avez fait la terre! | Daniel Cœurvoisier |
Scoop | Un b on voisinage | Gazette scientifique |
Réflexion | L’intelligence du cœur | Collectif |
Meditation | Paroles de Vie | Eileen Caddy |
Découverte | Molécules messagères | Yolanda Silva Solano |
Le Mot | Les 7 clés de la réussite | Jude Zefara Colorado |
Au marché | L’Esprit de Dieu en toi est fort | Unity |
Humour | 1 minute sur le bonheur | Anthony de Mello |
P’tit Coin de | Frère Dominique | D. Ronfet |
Illustrations (4) | Viro |
Le Lien Urantien est le journal de l’Association Francophone des Lecteurs du Livre d’Urantia. Cette association est membre de l’AUI, l’Association Urantia Internationale.
Siège Social | rue du Temple 1, F-13012 Marseille, +33 (0)4 91 27 13 20 |
afflu@urantia.fr | |
Site | www.urantia.fr/afflu.htm |
Directeur de publication | Dominique Ronfet |
Rédacteur en chef | Guy de Viron |
Comité de lecture | Jean Royer, Chris Ragetly |
Aide à l’impression | Jean Annet |
Abonnement | 20€ par an (parution trimestrielle 4 numéros) |
Dépôt légal | Décembre 1997 — ISSN 1285-1116 |
Tirage | 125 exemplaires © 1955 URANTIA Foundation |
Tous droits réservés. Les matériaux tirés du Livre d’Urantia sont utilisés avec autorisation.
Toute représentation artistique, interprétation, opinion ou conclusion sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Pour commencer cette nouvelle « balade » littéraire entre gens du Lu, nous serons agréablement accompagnés par notre invité du jour: Gaétan Charland !
En effet, il nous fait l’amitié d’être des nôtres au travers de quelques lignes. Déjà connu de certains, il a le mérite d’être une personnalité fort sympathique et dynamique, mettant en pratique l’enseignement du LU; suffisant pour inaugurer cette nouvelle rubrique de l’invité, appelée à se perpétuer au fil des prochains numéros! Bienvenue parmi nous Gaétan!
Et du Chili, c’est Yolanda qui nous accompagnera avec sa découverte sur les messages génétiques! Ce texte ayant été traduit, il n’est pas des plus faciles à lire mais on s’y fait ! Même ici, les scientifiques soupçonnent que les lois physiques ne sont plus toutes puissantes. Ainsi, du côté des fourmis, d’étonnantes observations, pour le moins troublantes et tout compte fait … réjouissantes !
Pour les lecteurs assidus, voici un texte un peu plus long qu’il aurait été incongru de scinder. Il s’agit d’une traduction que nous propose notre ami Chris extraite du journal « The Foundation Brotherhood ».
Merci à tous ceux qui m’ont encouragé et soutenu dans la nouvelle présentation du Lien. En guise de clin d’œil, voici quelques illustrations signées sous le pseudonyme de « viro », mon nom d’artiste.
Pour le reste, je vous propose de poursuivre la thématique amorcée dans le précédent Lien. Bonne lecture à tous-tes.
Cordialement vôtre.
Guy
Déjà nombreux à apprécier la version francophone du « Chemin des Cimes » de Marvin Gawryn édité par l’AFFU, nous pouvons nous réjouir dès à présent du fait qu’un émérite traducteur de l’AFLLU, entreprend une nouvelle et prometteuse traduction ; il s’agit d’une étude anglosaxonne concernant le domaine spirituel psychologique. Son auteur : Meredith J. Sprunger, américain. Bravo pour cette audacieuse entreprise car le sujet semble complexe et le vocabulaire spécifique. Tous nos encouragements l’accompagnent pour cette grandiose tâche !
En cette rentrée automnale chacun a déjà repris le chemin de ses obligations quotidiennes, les souvenirs ensoleillés s’éloignent.
Certains avaient reçu des devoirs de vacances.
Ce fut le cas de Guy, notre rédacteur, qui a travaillé sur un Lien plus riche, plus créatif, plus ouvert, bref plus spirituel et toujours plus beau.
Enfin nous espérons qu’il vous plaira.
Ce fut aussile cas de notre IR parisien Robert, qui nous propose pourle week-end du 21 au 23 novembre prochain un séminaire dans un hôtel aux portes de Paris.
Brefl’AFLLU veille…à ne pas s’endormir!
Bonne lecture à tous donc, je l’espère au 21 ou sur notre
Dominique Ronfet
J’ai envie de partager quelques instants avec vous pour méditer sur le mot « temps ». Et je me permets de vous citer quelques phrases d’un livre de Eckhart Tolle dont le titre est : « Le Pouvoir du Moment présent ».
« Ce que nous considérons comme le passé est le souvenir d’un ancien moment présent mis en mémoire dans l’esprit. Lorsque nous nous souvenons du passé, nous ravivons une mémoire. Le futur est un présent imaginé, une projection du mental.
Quand le futur arrive, c’est sous la forme du présent. »
Nombreux sommes nous à conserver dans nos mémoires, avec grand soin, des évènements agréables du passé, mais aussi, hélas, des souffrances et des moments douloureux.
Or, selon Tolle, voyager à travers notre vie avec nos souffrances représente une grande erreur. Car — « Le corps de souffrance est l’ombre de l’ego ».
La souffrance a besoin de temps : elle ne peut survivre dans le présent.
« Seule une personne qui lâche prise (-sur le passé-) a du pouvoir spirituel ».
« En apprenant à être le témoin de nos pensées et de nos émotions, ce qui fait essentiellement partie de la capacité à être (dans le ) présent, nous serions peut-être surpris de constater pour la première fois le « parasitage de fond » propre à la conscience ordinaire.
Nous serions aussi étonnés de noter la rareté des moments — sinon leur totale absence — où nous nous sentons véritablement bien.
Dans nos pensées, nous verrons beaucoup de résistance sous forme de jugement, d’insatisfaction et de projections mentales. Celles-ci nous éloignent toutes du présent ».
« Etre libéré du temps, c’est psychologiquement ne plus avoir besoin du passé pour assumer notre identité ni de l’avenir pour vivre notre plénitude ».
« Pour beaucoup de gens, il est difficile de croire qu’il est possible de vivre dans un état libéré de toute négativité. Et pourtant cet état de libération est celui dont tous les enseignements spirituels parlent. C’est la promesse du salut, non pas dans un avenir illusoire, mais bien ici et maintenant ».
Groupe de Lecteurs | Prochaines réunions/rencontres |
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Paris/lle de France | chaque 1er samedi du mois, Hôtel Normandy, (13.09.08 à 14h00) Salon AFLLU, 7 rue de I Echelle 75001 PARIS |
Vaucluse | 1 fois par mois, chez les uns et les autres. Prochaine réunion le samedi 20/09 chez Patrick Morelli |
Var | 1 fois par mois Prochaine réunion le samedi 13/09 chez Eriksen Tor |
Midi-Pyrénées | Contact : Paul Hortal, Cité Micho |
Alsace Lorraine | Contact : Pascal Coulombe |
Suisse romande | 1 jeudi soir par mois chez A. Cornu ou R/L Perroud Prochaine réunion : le jeudi 11.09 chez Ariane Cornu |
ABLU | Contact : Jean Annet |
Bretagne | Tous les 15 jours : mardi et samedi après midi Henk Mylanus Weekends ou semaines à THEME à la demande en Fr, An et NL |
AIU | Avril 2009, Malaga Projet 2011, Marseille |
AFFLU | 21-23 novembre 2008, Paris (au dimanche 23 après le repas) Thème : Jésus, l’Homme |
Pour la deuxième fois, quelques participants de deux départements de la région PACA, se sont réunis, l’après midi, chez Elliane Grivet, pour commémorer l’anniversaire de Micaël. L’étude débuta vers 15 heures sur le fascicule 6 — § 4, le Fils Éternel : « Attributs du Fils Éternel » Ensuite, Chris Ragetly avait préparé un développement sur les différentes manières de compren- dre le Royaume : L’enseignement de Jésus sur le Royaume, LU 170:3.6 et, en bons élèves studieux, nous avons terminé notre étude par l’Étre Suprême dans les trois phases de la réalité évolutionnaire, LU 22:7.11. Dans la soirée nous nous retrouvâmes tous à table et après avoir porté un toast pour honorer cet évè nement exceptionnel de la naissance d’un Fils Créateur, qui avait fait le choix, parmi plus de dix mil- lions, d’une planète insignifiante comme Urantia. En grande maîtresse de maison, Éliane nous avait préparé, avec la gentillesse qui la caractérise, un succulent repas composé de calamars à l’armoricaine, un délice typiquement provençal. Pour ce qui était des entrées, vin, fromages et desserts, tous les invités ont témoigné d’un vrai partage en appor- tant chacun quelque chose. Dommage que nous n’étions pas aussi nombreux que les années précédentes, toutefois, l’auditoire était de grande qualité. Ce fut une très bonne réunion dans la fratemité et le partage et j’espère que cette initiative perdurera encore longtemps. Encore une fois, un grand merci au nom de tous, pour la peine et le travail qu’Éliane a bien voulu déployer pour nous accueillir tous chez elle. Fraternellement à tous.
Chers lecteurs du Lien,
C’est en 1979 que grâce à la traduction française du Livre d’Urantia faite par Jacques Weiss que j’ai connu le Livre d’Urantia. Je me souviens encore de mon étonnement et de ma réaction lorsque j’ai pu lire les premières pages du troisième tome de la Cosmogonie d’Urantia. Depuis ce temps, ma vie a changé énormément et pour le meilleur sans toutefois faire de moi un parangon de vertu ; il me reste encore beaucoup de progrès à réaliser avant de quitter ce monde et j’y travaille constamment.
Il m’a fallu plusieurs années, en fait huit ans avant de passer à l’action concrète de m’impliquer dans la réforme de mon Être et de servir de différentes façons dans les activités reliées au Livre d’Urantia. Je peux très bien comprendre que d’autres puissent prendre autant de temps que moi pour consciemment travailler à leur croissance spirituelle et s’impliquer dans le service aux autres.
Wassenaar, Pays Bas, « The URANTIAN Journal », « The URANTIA Brotherhood », été 1988 En cherchant parmi les religions différentes aux Pays Bas, Henry Begemann trouva Le Livre d’Urantia au moment où il prenait sa retraite après une carrière dans l’assurance. Se rendant compte de son importance, il commença immédiatement la traduction en hollandais du livre. Sa consécration l’inspira à faciliter l’organisation de groupes d’étude en tant que représentant européen de la Fondation Urantia. Il servit au Conseil Général au sein de la Fraternité (Brotherhood) avant sa mort en 1990.
Parce que les lecteurs du Livre d’Urantia sont certainement intéressés par le sujet des prophéties, il semblerait qu’il soit opportun et utile d’étudier plus en profondeur ce qu’a à dire notre livre au sujet d’un futur proche.
Les choses les plus significatives que Jésus a dit à ce propos peuvent être trouvées au 2ème chapitre du fascicule 176, où il dit : « … L’état de choses que vous considérez maintenant avec mépris arrive à sa fin, mais cette fin constituera un nouveau commencement, à partir duquel l’évangile du royaume se répandra dans le monde entier et le salut sera étendu à tous les peuples. Quand le royaume sera parvenu à sa pleine maturité, soyez assurés que le Père qui est aux cieux ne manquera pas de vous apporter une révélation élargie de la vérité… » LU 176:2.3
CRM
Au niveau mondial, 2 ténors espagnols renommés : Placido Domingo (madrilène) et José Carreras (catalan).
Amis de nombreuses années, ils ont eu, par la suite, quelques virulentes discussions politiques (vu la profonde divergence entre les madrilènes et les catalans) aboutissant à une inimitié profonde et haineuse l’un envers l’autre au point de demander à leurs imprésarios respectifs de refuser tout contrat de représentation à une soirée à laquelle l’autre serait présent. Bref, la rupture était totale.
Peu après, José Carreras a été gravement atteint dans sa santé par une leucémie foudroyante. Compte tenu des lourds traitements nécessaires, il ne lui a été plus possible de se produire sur scène. De plus, devant changer son sang fréquemment aux USA, ses finances sont devenues inexistantes et il a sombré dans la pauvreté. Pour poursuivre son traitement, il a du alors faire appel à une fondation récemment crée pour aider les victimes de ce type de cancer. Grâce à cette aide bienvenue, il a pu poursuivre son traitement et finalement guérir de cette maladie.
Il a alors décidé d’en savoir plus sur cette fondation qui lui avait sauvé la vie. C’est alors qu’il a découvert que cette fondation avait été anonymement créée par Placido Domingo dans le but principal de lui venir en aide. La raison de la discrétion de ce dernier était motivée par la volonté de ne pas placer José Carreras en position humiliante et de ne pas tirer une quelconque gloire ou profit de son action.
Carreras a alors attendu un gala de Domingo pour, alors que celui-ci ne se doutait de rien, venir au milieu de la représentation sur scène devant tout le public présent au gala, se mettre à genoux devant Placido Domingo pour le remercier publiquement de lui avoir sauvé la vie.
Depuis cette date, ils sont devenus les meilleurs amis du monde et ont réalisés ensemble les plus prestigieux concerts de gala au monde dont notamment, ceux des trois ténors avec feu Pavarotti, qui ont permis la vente de millions d’albums. C’est une belle histoire authentique qui démontre si besoin en est qu’il n’y a pas sur cette terre que des vibrations négatives, mais aussi des personnes capables d’amour et de service altruiste.
Alfred s/Net
L’amour divin est impérissable
et ne peut être affecté par des conditions, des situations,
ou des circonstances.
L’amour reste toujours égal à lui-même.
Son action s’exerce sans fluctuer dans le temps
Il est inutile de parler de l’amour.
Il doit être vécu,
démontré,
exprimé dans la vie et dans les mœurs.
L’amour demeure vain sans les actes.
L’amour divin ne connaît aucune discrimination
ni séparation
mais il inclut tout
et enveloppe chacun.
L’amour divin est agapé.
Terre de tendresse
et de beauté,
Plus chaude et tendre
Qu'une chair,
Terre du ciel
Ciel de la terre,
Tu es l'habit des enfants clairs.
Daniel Courvoisier
Science
Une étude menée à Lausanne par le Pr Laurent Keller démontre que l’environnement social l’emporte parfois sur les caractéristiques génétiques. Ce spécialiste est parvenu à démontrer une prédominance du milieu sur l’évolution du comportement des fourmis. (Université de Lausanne, le 17 juillet 2008). Un constat s’est imposé: le patrimoine génétique ne fait pas tout dans les attitudes de ces insectes sociaux. Au contraire, leur environnement peut même avoir davantage d’influence. « Cette découverte devrait conduire à repenser la manière dont on fait de la génétique. Aujourd’hui, on a tendance à isoler totalement les sujets expérimentaux de leur contexte naturel. Or l’environnement social peut affecter l’expression de certains gènes. »
Calmer les régicides
Qu’a-t-il trouvé au juste? Qu’il était possible de faire évoluer une population d’ouvrières dites « monogynes » -c’est-à-dire n’acceptant qu’une seule reine dans la colonie, tuant systématiquement toutes les autres — et de la rendre tolérante au partage du pouvoir par plusieurs souveraines (la reine peut être menacée si elle n’est pas seule dans la colonie). L’équipe de recherche avait déjà démontré qu’un gène unique tenait le premier rôle dans cette différence de comportement. Au cours de cette nouvelle expérience, les chercheurs ont constaté qu’il suffisait de mettre 5 à 10% de ces fourmis plus « tolérantes » au sein d’une population « monarchiste » pour que toutes supportent, après quelques jours seulement, plusieurs souveraines. « L’introduction de cette minorité d’ouvrières pourvues d’un génotype différent induit une modification dans l’expression d’environ 90 gènes. Au bout du compte, c’est cela qui détermine le changement de comportement des fourmis ».
Applicable aux humains
Cette recherche, qui ajoute une briquette à l’incessant débat sur la tension entre l’acquis et l’inné, n’en restera pas là. Ses auteurs vont encore affiner la quête des gènes qui créent spécifiquement ces effets. Plus globalement, elle va « compliquer » le travail des généticiens, qui devront davantage prendre en compte l’environnement dans leurs travaux. Même l’étude des pathologies humaines pourrait s’adapter: « Nous savons qu’il y a des prédispositions génétiques à certains troubles et qu’elles ne se concrétisent pas dans tous les milieux. Une brèche vers une nouvelle orientation des recherches est désormais ouverte », conclut Laurent Keller.
La réalisation de la présence de Dieu en nous est une naissance spirituelle, une révélation de Dieu en l’âme humaine. C’est le « don de Dieu ». Nous saisissons par la pensée que Dieu est le Donateur de tous les bienfaits : vie, amour, santé. Ensuite, nous comprenons que Dieu n’est pas seulement le Bienfaiteur, mais le bienfait lui-même ; qu’ll est la vie, la santé, l’amour, en nous. Mais il faut que cela nous soit révélé par « mon Père qui est dans les cieux »; autrement vous ne pouvez pas vous en servir utilement ni pour vous, ni pour votre prochain. Quand cette révélation de la vérité arrive à l’état de la conscience chez un être, c’est alors la compréhension spirituelle ou l’intelligence du cœur.
Il faut donc que dans les profondeurs de notre âme, nous soyons conscients de notre union avec le Père, il faut que nous sentions que la source de toute sagesse, de toute santé et de toute joie est en nous, et que cette source est prête à jaillir à notre appel, dès que nous en avons besoin. Tous les enseignements de Jésus avaient pour but d’amener les hommes à cette conscience de leur union avec le Père. Il leur apprit à trouver le royaume d’amour, de pouvoir, de vie en eux. Lorsque nous avons conscience du Père en nous, nous avons un pouvoir semblable à celui des disciples de Jésus. La perception intérieure de cette Présence qui habite toujours en nous révèle à chaque âme le fait qu’elle est le Temple qui abrite le Très-Haut. Cette nouvelle naissance, la conscience de nos facultés spirituelles et de nos possibilités est une opération qui a lieu dans l’invisible et le silence.
Cette conscience de Dieu dans l’âme ne descend dans une vie individuelle qu’à la condition de la posséder tout entière. Lorsqu’elle habite un être, celui-ci saisit de nouveaux degrés de sublimité. Il vit alors l’heure présente. Apprenons comment saisir le don désiré en affirmant avec persistance qu’on le possède déjà. On obtiendra la compréhension ou la réalisation de Dieu sous la forme du don recherché. C’est un pas dans la bonne direction : apprendre à saisir Dieu par la foi pour obtenir ce que l’on désire. Le pas suivant de cette croissance intérieure sera l’abandon de tout désir égoïste, n’ayant pour but que son bien-être. L’âme doit désirer le bien afin de le transmettre aux autres, sachant que lorsque Dieu (le Bien) afflue en elle et à travers elle jusqu’aux autres, Dieu « la guérira toute entière ».
Nous n’obtenons la compréhension spirituelle que le jour où nous proclamons : « Je me lèverai et j’irai vers mon Père ». Il faut diriger nos pensées vers les choses intérieures et réelles, il faut savoir que nous ne sommes pas séparés de Dieu et que Dieu désire à tout jamais se manifester en nous nous délivrant de toute souffrance et de tout péché. Dès que nous apercevons la première lueur, emparons-nous en et employons-la fidèlement, sérieusement pour nous aider, nous et les autres. Surmontons le doute et, un jour, dans la plénitude de l’heure de Dieu, tandis que nous affirmons les paroles de vérité, elles deviendront soudainement lumineuses, et seront pour nous la parole vivante — la vraie lumière qui illumine chaque homme qui vient au monde. La lumière régnera alors en notre âme car « la parole s’est faite chair », c’est-à-dire que nous serons conscients en notre corps d’une vie divine et nouvelle, nous aimerons notre prochain d’un amour nouveau et plus divin, nous aurons le pouvoir d’accomplir toutes choses.
C’est un éclair du Très Haut. « Voyez, toutes choses deviennent nouvelles »! Véritablement après avoir été inspiré, un homme n’est plus le même ! Avec la compréhension spirituelle, l’Esprit même de Vérité, qui est venu habiter en vous à tout jamais, s’empare de choses profondes de Dieu et nous les révèle. Nous n’avons plus besoin de recourir aux professeurs et aux guérisseurs. Nous savons que la lumière vivante, la parole vivante en nous, nous guidera dans toute la vérité. Nous cherchons alors la révélation du Christ vivant en notre être ; sachant que seule cette divinité se manifestant en nous peut nous rendre grands, puissants et heureux.
Tout désir ardent est malgré tout d’avoir plus de bien (ou Dieu) ; car tout bienfait est Dieu. Servir fidèlement notre prochain hâte pour nous la venue de ce jour naissant. Les dons de Dieu sont une récompense par le fait qu’ils représentent un pas de plus vers le lieu où la plénitude de Dieu nous attend. Et bien que la compréhension spirituelle soit en réalité un « don de Dieu », elle vient à nous plus ou moins vite selon que nous nous servons pour les autres de la lumière que nous possédons.
Trop d’introspection, de ce qu’on appelle « la recherche spirituelle » est plus néfaste que bonne. C’est une espèce d’égoïsme spirituel, aussi paradoxal que cela semble.
La stagnation, c’est la mort. Un étang ne peut être agréable et propre que lorsque l’eau s’écoule et se renouvelle. Nous avons pour tâche d’en ouvrir les vannes et c’est Dieu qui fait couler le courant en nous et à travers nous. Tant que nous n’aurons pas mis à profit pour les autres ce que nous avons déjà reçu de Dieu, la route vers la compréhension spirituelle sera longue et fatigante.
Nous progressons lorsque nous employons pour le service des autres la lumière et le savoir que nous avons; nous nous épanouissons dans la connaissance spirituelle jusqu’au moment où les temps seront accomplis, ce qui signifie lorsque nous aurons grandi spirituellement jusqu’au point où Dieu voit que nous sommes capables de supporter beaucoup de choses ; alors nous recevrons le désir de notre cœur, un cœur intelligent.
Cherchons notre Seigneur. Emparons-nous de la lumière telle qu’elle vous est révélée et employons-la pour les autres. Expérimentons par nous-mêmes la vérité de cette prophétie d’Isaïe : « Ta lumière se lèvera dans l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi ; alors ta lumière poindra comme l’aurore. Et ta guérison germera promptement ».
Extrait tiré de Dr E. Caddy
Aujourd’hui, alors que tout le monde se plaint de tout, les sourcils se froncent et le moral est au plus bas parce que les compétences qu’on nous demande dans tous les milieux est trop élevé, nous qui avons le privilège de connaître les enseignements de Jésus et qui nous efforçons de les vivre, nous devons être les apôtres modernes, par notre joie de vivre, notre sourire spontané et sincère, allons semer les graines de l’amour partout, car « Quand l’homme souhaite modifier la réalité physique, que ce soit lui- même ou son environnement, il y réussit dans la mesure où il a découvert les façons et moyens de contrôler la matière et de diriger l’énergie. Sans aide, le mental est impuissant à influencer quoi que ce soit de matériel, sauf son propre mécanisme physique auquel il est inéluctablement lié. Mais, par l’emploi intelligent du mécanisme corporel, le mental peut créer d’autres mécanismes, même des rapports d’énergies et des relations vivantes, au moyen desquels ce mental peut de mieux en mieux contrôler et même dominer son niveau physique dans l’univers. « La science est la source des faits et le mental ne peut opérer en l’absence de faits. Dans l’édification de la sagesse, les faits sont les pierres de taille réunies par le ciment de l’expérience de la vie » LU 111:6.6.
Yolanda Silva Solano- Chile
Développer et garder une attitude positive
Croire en soi
Faire des choix judicieux
Adopter des habitudes positives
Se fixer et atteindre des buts
Se servir de son imagination
Persévérer
Judy Zerafa, Colorado
Ton bien est ici. Accepte-le !
Ta joie est toute proche. Saisis-la !
Ton pouvoir est en toi. Rends-le efficace !
Ta victoire est maintenant. Revendique-la!
Ta liberté est réelle. Affirme-la!
Ton abondance est débordante. Partage-la !
Ta prospérité est large. Reçois-la!
Ton problème a un sens. Bénis-le!
Ton esprit est divin. Libère-le!
Ton amour est grand. Donne-le!
Ta foi est puissante. Utilise-la!
Ton chant est beau. Chante-le!
Prière d’Unity
« Le bonheur est permanent en toi, il est ton essence, ton état naturel, de même que l’amour est ton essence. Ce qui te fait souffrir, c’est l’attachement aux sentiments, aux choses, aux personnes.
Personne ne peut te rendre malheureux si tu es capable de comprendre le motif des réactions d’autrui.
Le fait qui te contrarie est extérieur à toi. Tu n’en es pas maître, pas plus qu’il n’est maître de toi. Quand tu te fâches et tu souffres, c’est parce que tu acceptes qu’il te rende malheureux.
Mais sache-le une fois pour toutes: si personne ne peut faire ton bonheur, personne ne peut davantage faire ton malheur.
Le bonheur est l’une de tes forces et toi seul peux la développer ou la laisser sans effet.
Pour être heureux tu n’as rien à faire, rien à chercher, mais seulement à te défaire des idées fausses et des illusions qui t’empêchent de voir.
Si tu parviens à t’éveiller et à rester vigilant, tu peux découvrir les richesses et les chances qui te sont offertes chaque jour, les reconnaître et les appeler par leur nom.
Tu essaies d’obtenir le bonheur avec les moyens que la société t’a enseignés: satisfaction des désirs et des besoins que tu te crées.
Si quelque chose te devient difficile ou gênant, tu t’évades. Ainsi, tu te caches derrière les bruits, la consommation, les illusions et tes misères, celles qui ensuite te font honte.
Nous avons été programmés pour être heureux ou malheureux selon le bouton sur lequel on appuie, celui de la louange ou celui de la critique.
C’est ce qui te déconcerte et te fait osciller d’un extrême à l’autre sans jamais trouver ton équilibre. »
N’oublie pas de vivre Goethe et la tradition des exercices spirituels de Pierre Hablot/Albin Michel-Bibliothèque/Idées
Aucune chose n’est nouvelle pour Dieu et nul événement cosmique n’arrive par surprise ; Dieu habite le cercle de l’éternité. Ses jours n’ont ni commencement ni fin. Pour Dieu, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. La totalité du temps est présente à tout instant. (LU) LU 2:1.5
Bonjour,
Comment rendre compte du vivant?
Comment parler d une chose, d un évènement, d un ressenti, sans passer à côté de sa réalité ?
Comment parler du réel ? Comment être réel ?
Bon, vous me direz ‘il pousse un peu loin le bouchon’, pourtant :
II est impossible de déterminer avec précision et simultanément la position exacte et la vitesse d’un objet en mouvement ; toute tentative pour mesurer l’une entraîne inévitablement une modification de l’autre. LU 65:6.1
Ne sommes nous pas dans ce même paradoxe lorsque nous essayons de rendre compte du vécu?
Et n’est-ce pas cette magnifique synthèse que tente le Suprême, et nous sommes amenés à réaliser en nous-mêmes?
Qui sait?
Dominique Ronfet