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Les Sept Réalités Fondamentales VII | Le Lien Urantien — Numéro 63 — Été 2013 — Table des matières | Naître d'esprit |
Ce second article va conforter quelques informations tirées de la « LÉGENDE DORÉE », à propos de Ponce Pilate — et données dans le LIEN nº 62 — avec des informations homologues tirées du Livre d’Urantia d’une part et de l’encyclopédie Larousse (1979) aux mots PILAT et PILATE. Pour nombre de ses lecteurs, le Livre d’Urantia (LU), donne des informations au « top niveau » de ce qui peut actuellement être révélé aux Urantiens, en conformité avec la réalité divine. Rappelons que la LÉGENDE DORÉE (LD) a été écrite en Italie, au 13 ème siècle, par Jacques de Voragine, né en 1230 à VARAGGIO près de GÊNES, évêque de GENNES en 1292 et mort en 1298.
Confrontons tout d’abord, avec le LU, trois des faits et gestes de Ponce Pilate selon la , précités dans le Lien nº 62, à la page 24 , avant dernier alinéa de notre article :
« PILATE fut accusé par les juifs, devant TIBÈRE :
d’avoir permis le massacre des innocents,
d’avoir fait placer dans les temples des images païennes,
d’avoir affecté à son usage personnel l’argent déposé dans les troncs. »
Pour ce qui est du massacre des innocents, selon la LD : « Hérode apprenant l’habileté de cet homme (PILATE), l’invita à venir à Jérusalem et lui transmit son pouvoir sur les Juifs ». La chronologie du LU fixe le massacre des innocents et la fuite en Égypte à mi-octobre de l’an — 6 (LU 122:10.4). Pilate pourrait « avoir permis le massacre des innocents » (à Bethléem) s’il était déjà présent à Jérusalem avant la date du massacre. Or il n’y a aucune mention de Ponce Pilate (LU 122:10.2) et il n’était pas procurateur de Judée à cette époque. Donc, sans pouvoir vis-à-vis d’HERODE LE GRAND.
Pour ce qui est des « temples et images païennes »: Le LU (LU 185:1.3) dit : « La défaveur de Pilate auprès des Juifs résultait de plusieurs rencontres malheureuses. D’abord, il n’avait pas pris au sérieux leur préjugé profondément enraciné contre toutes les images considérées comme symboles d’idolâtrie. Il permit donc à ses soldats d’entrer dans Jérusalem sans enlever les effigies de César sur leurs étendards, comme les soldats romains avaient l’habitude de le faire sous son prédécesseur » et « Étant lui-même un sceptique, Pilate ne comprenait pas que des hommes ayant de puissants sentiments religieux n’hésitent pas à mourir pour leurs convictions religieuses ».
Le LU mentionne donc bien les images païennes (effigies de César sur les étendards), et pas directement « les temples », mais les sentiments religieux et convictions religieuses de ceux qui fréquentaient le Temple de Jérusalem.
Ici donc, la semble donner au 13 è siècle un écho plausible d’évènements survenus à Jérusalem en l’an 26, lors de la prise de fonction de Pilate en tant que procurateur-gouverneur de la Judée. La chronologie d’URANTIA mentionne « Date indéterminée de l’an 26 : début du règne de Ponce Pilate en tant que gouverneur de Judée ».
Pour ce qui est « d’affecter à son usage personnel l’argent déposé dans les troncs " : ici encore, le LU 185:1.5 remet les pendules de la LD à l’heure : « Une autre chose lui valut une grande défaveur auprès des Juifs : il osa prendre l’argent dans le trésor du temple pour construire un aqueduc en vue de fournir plus d’eau aux millions de visiteurs de Jérusalem à l’époque des grandes fêtes religieuses. Les Juifs estimaient que seul le Sanhédrin pouvait disposer des fonds du temple ; ils ne cessèrent jamais d’invectiver Pilate au sujet de cette ordonnance jugée abusive ».
Le LU est muet sur la carrière de Pilate avant sa prise de fonction à Jérusalem en l’an 26, sauf (LU 185:1.1) : « Si Ponce Pilate n’avait pas été un gouverneur acceptable des provinces mineures, Tibère n’aurait guère supporté qu’il restât procurateur de Judée pendant dix ans. Bien que Pilate fût un assez bon administrateur, moralement c’était un lâche. Il n’avait pas l’envergure voulue pour comprendre la nature de sa tâche en tant que gouverneur des Juifs. Il ne comprit pas le fait que ces Hébreux avaient une religion réelle, une foi pour laquelle ils étaient prêts à mourir, et que des millions et des millions d’entre eux, éparpillés ça et là dans l’empire, considéraient Jérusalem comme le haut lieu de leur foi et respectaient le Sanhédrin comme le plus haut tribunal de la Terre ».
Voici quelques récréations et divertissements faisant allusion au nom du gouverneur de Judée et… au chiffre 4.
Tout d’abord quatre définitions tirées du dictionnaire encyclopédique Larousse (1979) aux mots PILAT et PILATE :
Le LU 185:1.6 confirme que c’est bien le légat de Syrie qui « ordonna à Pilate de se rendre à ROME » « pour avoir inutilement massacré des Samaritains à propos d’un faux messie qui conduisit des troupes au mont Garizim, où il prétendait que les vases du temple avaient été enterrées (sic). De féroces émeutes éclatèrent quand celui-ci ne réussit pas à révéler la cachette des vases sacrés (sic) comme il l’avait promis ».
Nous reviendrons dans le troisième volet de cette étude, sur la présence d’un mont Pilat à moins de 50 km de Lyon. De même, le mont Pilatus de Suisse faisait partie, sous Auguste et Tibère, de la province impériale de Gaule-Belgique. Le LU (LU 185:1.6) mentionne « la province de Lausanne, où Pilate se retira et finit par se suicider ».
En réalité, la province de LAUSANNE est la « Gaule-Belgique » et rien ne dit que c’est à LAUSANNE même que Pilate se suicida. Ce lieu de suicide réel est peut-être plus proche du mont PILATUS surplombant LUCERNE que de LAUSANNE, situé à 140 km à vol d’oiseau de ce sommet de 2132 m .
En LU 132:7.3 du LU, on lit: « Ce fut dans la montagne, au cours de leur voyage en Suisse, que Jésus eut, avec le père et le fils, un entretien de toute une journée sur le bouddhisme ».
De Lucerne à Locarno, à l’origine du lac Majeur, en Tessin Suisse, la distance à vol d’oiseau est plus faible que celle pour Lausanne! Vers où Pilate à-t-il dirigé ses pas avant de se suicider ?
Rendez-vous dans un prochain Lien pour le 3è volet de la série LÉGENDE DORÉE /PILATE. On y retrouvera VOLUSIEN, VÉRONIQUE…et la ville de NAMUR dans la province impériale de Gaule-Belgique!
Nous terminons ce 2ème volet, au titre de divertissement-récréation pour les amis du LU et de la numérologie, par une analyse de la racine PILAT des sommets ainsi nommés et de leurs altitudes. De la racine aux sommets, on retrouve le CARRÉ (chiffre 4) ou le double carré (chiffre 8=4+4), dit carré Barlong, à partir duquel on peut tracer le rectangle d’or, en liaison avec le nombre d’or …
Conclusion : avec PILAT (US), il y a du carré dans l’air d’altitude !
P.S. Même les 881 mètres d’altitude du fatidique Mont Garizim ont à voir avec le double carré Barlong: 881 = 8 + 8 + 1 = 17 = 1 + 7 = 8 = 4 + 4 !
Georges Donnadieu
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