© 2023 Georges Donnadieu
© 2023 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Georges Donnadieu
Au troisième alinéa d’un document du livre d’Urantia on peut lire ces quelques notes:
« Au cours du Moyen Âge, au XIIIe siècle environ, les Médians Unis d’Urantia présentèrent une requête pour obtenir la permission de transmettre à l’humanité une nouvelle révélation dans le genre Livre d’Urantia. La demande fut approuvée, mais le contexte humain de cette époque n’était pas encore apte à recevoir une telle révélation. »
À l’âge de 14 ans environ, je fus confronté à un écho de cette Révélation du Moyen Âge, dans « une bistoire de la littérature française ».
Un des volets de cette Révélation (11 pages) narre une mystérieuse épopée, truffée d’énigmes, de poèmes, de signes cabalistiques et autres symboles géométriques.
Une énigme, une poésie.
Mes premiers pas sur le chemin se borneront à citer :
Lénigme de la page 55/111 est introduite par la phrase: « Elle (la jeune fille) sourit de ma curiosité j’osai lui demander son nom, elle ne céda pas mais répondit: ’ Mon nom égale cinquante-cinq (c’est GD qui souligne) et ne comporte que huit lettres; la troisième est le tiers de la cinquième. Si on ajoute la sixième, on obtient le nombre dont la racine, diminuée de la première, égale la troisième, racine qui est aussi la moitié de la quatrième. La cinquième et la septième sont identiques, de même que la dernière et la première et celle-ci, ajoutée à la deuxième,
Le poème le plus long a 46 vers et 7 strophes de 7,8,8,8,6,6 et 3 vers, soit 1 septet, 3 octets, 2 sextets et 1 tercet. Les 7 chiffres énumérés ci-dessus sont encadrés par le 7 (la septuple création) et le 3, nombre de créateurs de la Trinité.
S’il y avait 4 créateurs, il n’y aurait pas plus de 15 créations possibles.
Pour remonter du 7 au 3, il faut passer par le 12, ici représenté par le 3 x 8 = 24 = 2 x 12 et par le 2 x 6 = 12 :
12 apôtres, les Séraphins engendrés en formations unitaires de 41 472 = 3481 x 12 et les 24 du conseil des Superviseurs planétaire sur Jérusem, actuellement présidé par Jean le Baptiste.
Ce poème est mystérieusement introduit dans le récit par la phrase: « Les nymphes se rangèrent aussitôt en cercle autour des navires et se mirent à chanter d’une voix mélodieuse. (GD souligne)»
Mais au fait, qui sont « notre roi et notre reine » ? Et comment désigne-t-on, dans le LU, lopération « par ce feu d’amour, ensemble ils se fondent durant l’heure sacrée »? (strophes V et VI)
Et, reliant les strophes I et VII: « Afin que nous devenions semblables à Dieu, cette souffrance, avec grande joie transmise à beaucoup de jeunes, se transforme en éternité Divine » (GD souligne). égale la sixième laquelle équivaut à quatre plus le triple de la troisième. Dites-moi, noble ami, quel est mon nom?'». Amis lecteurs n’ayez pas peur! Point n’est besoin d’être le philosophe et mathématicien LEIBNITZ pour résoudre un système de 8 équations ( 6 du premier degré et 2 du second degré) à 8 inconnues! Tous ceux parmi vous qui connaissent l’équation du second degré vont se livrer à cette occasion à une récréation mathématique!
I
L'Amour est ce qu'il y a de plus beau sur terre,
Rien n'est plus noble, plus élevé,
Afin que nous devenions semblables à Dieu,
Et que la souffrance ne nous touche plus,
Par notre chant honorons le Roi,
Que la mer entière soit en joie.
Nous demandons, vous répondez!
II
Qui, un jour, nous donna la Vie?
L'Amour.
Qui nous rendit la grâce?
L'Amour.
D'où sommes-nous issus?
De l'Amour.
Comment nous sommes nous perdus?
Par manque d'Amour
III
Qui nous a engendrés?
L'Amour.
Qui a pris soin de nous, veillé sur nous?
L'Amour.
Que devons-nous à nos parents?
L'Amour.
Qui les rend toujours si patients?
L'Amour.
IV
Qui nous fait vaincre?
L'Amour.
Comment trouver aussi l'Amour?
Par L'Amour.
Où faire briller les cuvres bonnes?
Dans L'Amour.
Qui peut faire l'union de deux?
L'Amour.
V
C'est pourquoi, chantons-nous,
Que retentissent:
Hommage et louanges à l'Amour,
Qu'il puisse croitre,
En notre Roi, en notre Reine;
Leur corps est ici, leur âme est loin.
VI
Et si nous vivons,
Dieu nous donnera
De leur transmettre l'amour, avec une grande force,
Pour qu'ils acquièrent une haute Puissance,
Afin que par ce Feu d'Amour,
Ensemble ils se fondent durant l'heure sacrée.
VII
Alors cette souffrance, avec grande joie
Transmise à beaucoup de jeunes,
Amis lecteurs, à vos méditations Urantiennes, en ces temps de grandes luttes idéologiques.
Oui, au Moyen Âge comme au vingtième siècle, les Révélations ont toujours aimé s’adresser à l’imagination des humains, particulièrement aux amis de la poésie, de la musique, des mathématiques.
Au Moyen Âge « les nymphes chantent d’une voix mélodieuse », les poètes nous disent « chantons tous, que retentissent Hommages et Louange à l’Amour ».
En 1955, au vingtième siècle, le LU nest pas en reste:
« Seul un poète peut discerner la poésie dans la prose banale de la vie courante » (LU 48:7.20)
« La meilleure musique d’Urantia n’est qu’un écho fugitif des magnifiques accords entendus par les associés célestes de vos musiciens ». LU 44:1.14
Parmi les 36 occurrences au LU des mots « mathématiques » et « mathématiciens » citons la suivante:
« Le matérialisme réduit l’homme à l’état d’automate sans âme, et fait simplement de lui un symbole arithmétique placé sans pouvoir dans la formule mathématique d’un univers mécaniste et dépourvu de romanesque. Mais d’où vient donc cet immense univers de mathématiques sans Maitre mathématicien?» (LU 195:2.1)
« l’Amour est l’ancêtre de toute Bonté spirituelle, il est l’essence du Vrai et du Beau. » (LU 192:2.1)
Amis lecteurs, je vous invite à chercher et trouver « le nom de la jeune fille » ou/et celui du volet de la révélation du Moyen Âge où elle figure. Dépourvu d’internet, j’attends vos échos au:
06 32 07 14 07
Vos noms figureront en prologue à la seconde étape du chemin montrant que le LU est bien un prolongement, citant de façon cachée, cette triple révélation du Moyen-Âge.
Ni mathématiques, ni logique, ni philosophie ne peuvent saisir la réalité ultime de l’univers, seule peut y parvenir l’expérience personnelle se conformant progressivement à la volonté divine d’un Dieu personnel. Ni science, ni philosophie, ni théologie ne peuvent valider la personnalité de Dieu. Seule l’expérience personnelle des fils du Père céleste par la foi peut amener la réalisation actuelle et spirituelle de la personnalité de Dieu. [LU 1:7.5]