© 2023 Georges Michelson-Dupont
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Par Georges Michelson-Dupont, vice-président international et directeur des traductions, Fondation Urantia, Recloses, France
Note de l’éditeur : Seppo était un homme au service du projet et de la communauté du Livre d’Urantia. Cela commença en 1984 lorsqu’il entreprit la traduction du livre en finnois. Il fut actif dans la création de la filiale finlandaise de l’Association Urantia Internationale, travailla comme directeur des traductions de la Fondation Urantia, rejoignit le conseil d’administration en 2001, et servit ensuite comme président du Conseil d’Administration de 2004 jusqu’à sa retraite en 2008. Nous avons tous bénéficié de ses contributions, de son mentorat et surtout de son amitié. Seppo, nous te souhaitons bonne chance dans ta progression sur les mondes des maisons. Nous sommes sûrs que ta charmante personne continuera à enchanter ceux avec qui tu interagira !
Cher Seppo,
Après une vie de service bien remplie, tu as rejoint nombre de nos frères et sœurs sur les mondes des maisons et tu poursuis ton voyage vers le Paradis. J’aimerais partager quelques souvenirs du temps que nous avons passé ensemble au service de la Fondation Urantia et de la communauté urantienne.
Je t’ai rencontré pour la première fois à Helsinki à l’occasion de la création de l’Association Finlandaise en juillet 1989. C’est là que j’ai appris que vous aviez presque terminé la traduction du Livre d’Urantia en finnois.
Ensuite, tantôt avec Richard Keeler, tantôt avec Martin Myers, tu es venu nous rendre visite à plusieurs reprises à Blennes, où nous avons discuté avec mon père, Jacques Dupont, de la révision de la traduction française et d’autres sujets d’intérêt commun. Les conflits entre la Fondation et l’ancienne Fraternité faisaient partie de nos préoccupations. Toi comme nous - mon père, ma femme et moi - avions toujours exprimé notre loyauté et notre soutien à la Fondation, et nous étions tellement désolés d’entendre les critiques adressées à la Fondation Urantia pendant tous ces événements tragiques et d’être témoins de leur impact sur les communautés Urantia à travers le monde. Mon ami, ce fut en effet une période de grandes difficultés et de tests.
Durant cette épreuve de difficultés, nous avons tissé des liens solides de fraternité et de coopération intelligente. Je me souviens que tu adorais les coquilles Saint-Jacques que ma belle-mère, que tu appelais “Mémé”, avait l’habitude de préparer spécialement pour toi lorsque tu venais chez nous.
Au cours de l’été 1995, toi, Richard Keeler et moi-même, ainsi que Damian Bondi, employé de la Fondation, avons assemblé et mis en page la petite version de la couverture en vinyle du livre en anglais, en finnois, en espagnol et en français. Nous étions fiers du résultat et heureux de pouvoir mettre la révélation à la disposition des chercheurs de vérité à un prix très compétitif.
Ensuite, nous avons préparé ensemble les deux conférences des traducteurs à Paris en 1996 et 1997, ce qui a conduit à une accélération des traductions, à une meilleure coopération entre les traducteurs et au début d’un processus unifié. Après la deuxième conférence, tu es devenu le directeur des traductions de la Fondation Urantia.
Je me souviens que tu parlais plusieurs langues : l’espagnol, le portugais, l’anglais, l’allemand et un peu de français. En plus de la tâche d’organisation et de coordination des traductions, tu avais supervisé le travail de correction de la traduction espagnole entrepris par une équipe de lecteurs avec beaucoup de gentillesse et de tact.
Finalement, tu es devenu trustee en 2001, à la place de Kwan Choi. Nous tous, à la Fondation et dans le mouvement Urantia, te devons beaucoup. Je me souviens de ta silhouette, en fin de soirée après nos réunions au 533, sur le balcon de la Fondation, fumant des cigarettes avec un verre de vin à la main, riant aux éclats et faisant des blagues. Tu avais un grand sens de l’humour, une joie de vivre communicative et un grand sens des responsabilités. Franchement, tu étais une source d’inspiration pour tous ceux qui t’entouraient.
Ce qui restera essentiel dans le souvenir que je garde de notre relation, c’est ta loyauté, ton intelligence, ta gentillesse et ton sens du compromis.
Au revoir et à bientôt. Je t’aime, mon frère.
Georges
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