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Décisions importantes de la réunion du Conseil d’Administration des Trustees d’Avril 2017 | Volume 11, numéro 2, juin 2017 — Table des matières | Salon du livre américain 2017 |
Par Georges Michelson-Dupont, trustee, directeur des traductions, Recloses, France
Lorsque l’on parle de traductions, comme planifier à la conférence IC17 de la Fellowship du Livre d’Urantia, on doit comprendre ce sujet important dans le contexte de l’unité spirituelle désirable et d’une vision à long terme de service, à nos communautés de lecteurs.
Après un long processus de révélation, la cinquième révélation d’époque arriva sur Urantia en livre, en anglais, d’êtres supérieurs et à travers un sujet humain. En 1950, les révélateurs demandèrent la création d’une organisation formelle chargée de la responsabilité de protéger le texte, de disséminer les enseignements et de faire des traductions, comme formulé dans la Déclaration de Fiducie (DOT) article III.3, donnant donc à la Fondation Urantia, la légitimité d’agir en conséquence. La responsabilité de traduire Le Livre d’Urantia fut aussi accordée à la Fondation Urantia avant que le livre ne soit imprimé et les organisations de lecteurs prirent naissance. Il y avait de nombreuses raisons à cela, dont je vais parler dans cet article.
Une autre clarification est que la Fondation Urantia n’est pas le propriétaire du Livre d’Urantia, mais le protège pour les générations suivantes, tout comme les Rangers au Parc Yosemite protègent la vie sauvage et les merveilles de la nature de Yosemite. Ils empêchent la destruction humaine du parc.
Le but de la Fondation Urantia est de produire des traductions de la plus haute exactitude, cohérence, lisibilité et de beauté humainement possibles et qui seront une référence pour le bénéfice du plus grand nombre de gens, de pays et pour le plus longtemps possible.
La traduction du Livre d’Urantia est l’un des projets principaux de nos amis invisibles pour aider à la dissémination des enseignements dans le monde entier. L’on peut aisément penser qu’utiliser des traducteurs professionnels serait la solution la plus facile et la plus rapide pour réaliser des traductions du Livre d’Urantia fidèles et faciles à lire. Malheureusement, l’expérience démontre le contraire.
À cause de la source suprahumaine et de la nature spirituelle du texte, la traduction du Livre d’Urantia est une tâche unique qui demande des qualités spécifiques et personnelles indispensables. Je voudrais les ranger par importance du plus haut au plus bas :
Je m’avance à dire que seulement nos amis invisibles sont capables de déterminer si ces conditions préalables sont présentes ou non. Donc comment croire qu’ils n’interviennent pas dans le processus de sélection des candidats pour la tâche de traduire Le Livre d’Urantia ? En effet, il y a de nombreuses preuves que les humains possédants ces qualités attirent leur attention et reçoivent leur aide spirituelle et matérielle.
Il faut comprendre que bien qu’une traduction soit la responsabilité du traducteur, la Fondation Urantia est responsable de produire un travail fidèle à l’original, constant en terminologie et beau en langage.
L’on doit comprendre que la plupart des personnes ayant traduit Le Livre d’Urantia n’étaient pas des professionnels. Par conséquent, en se basant sur les trente ans d’expérience de la Fondation Urantia, une procédure complète et un flux de travail uniforme ont été créés pour offrir aux traducteurs un cadre amical et de confiance pour s’assurer que la responsabilité de la Fondation Urantia est remplie.
Cette procédure comprend un cycle d’au moins quarante ans, avec trois phases, que l’on peut résumer comme suit :
La phase initiale de traduction
En général, traduire Le Livre d’Urantia exige de sept à dix ans.
La phase d’incubation
Toutes les traductions sont des travaux humains et donc sujets à être améliorés. Il est simplement impossible pour un être humain, tout aussi talentueux, de traduire Le Livre d’Urantia sans erreur ou faute de traduction. Lorsqu’une traduction est présentée au lectorat de la langue ciblée, les personnes instruites en anglais, commencent vite à détecter des erreurs. Ce processus d’incubation peut prendre de cinq à vingt-cinq ans.
La phase de révision
Lorsque c’est le moment, la Fondation Urantia sélecte, basée sur des critères spécifiques, une équipe de deux ou trois « réviseurs », qui inclut le traducteur (lorsque c’est possible), avec une sélection d’étudiants (le « groupe de lecteurs ») en charge de faire des suggestions pertinentes à l’équipe de réviseurs. De plus, si nécessaire, la révision est corrigée et évaluée par une tierce personne spécialisée et indépendante. Cette période peut prendre de trois à sept ans.
Il faut noter que plusieurs révisions peuvent être nécessaires pour atteindre le but.
La réponse correcte à cette question, en laissant de côté le point de vue humain égoïste et partial et en considérant le développement à long terme, l’intérêt du lectorat et l’unité de notre fraternité de croyants dans la révélation, se trouve dans le Fascicule 195, « une maison divisée contre elle-même ne peut subsister » LU 195:10.11
Franchement, je crois que nos amis invisibles ne sont pas favorables à avoir plusieurs traductions d’une même langue pour les raisons suivantes : contrairement à la Bible, Le Livre d’Urantia est un texte original unique qui provient de sources divines dans la langue anglaise ; c’est la base pour créer des traductions précises et belles. Parce que la source est authentique, les différentes traductions dans la même langue ne sont pas nécessaires. Au lieu de créer plusieurs traductions avec des terminologies différentes dans une langue, nous pouvons améliorer une traduction au point d’être 99 % précise, belle, et de satisfaire tous les lecteurs. Vous, qui pouvez lire le texte original en anglais, apprécieriez-vous d’avoir plusieurs et différents textes du Livre d’Urantia, en anglais, avec différentes terminologies dans votre groupe d’étude, provoquant une grande confusion.
Avons-nous besoin de répéter l’histoire malheureuse de la tour de Babel ?
Avoir plusieurs traductions compétitives dans une seule langue n’apporte pas de bénéfices au lectorat. Bien au contraire, cela cause de vraies difficultés inutiles à cours et à long terme, comme :
Nous devrions toujours nous rappeler que le succès de la révélation et l’intérêt du lectorat passe devant les considérations personnelles de quelque sorte qu’elles soient. Cela demande un sens de la responsabilité et un intérêt à long terme pour le succès de la révélation. Les membres des organisations, tout comme les traducteurs individuels, devraient avoir le courage, la sagesse et l’humilité de reconnaître et de comprendre dans leurs cœurs que le projet des révélateurs va beaucoup plus loin que l’agenda personnel de quelque individu.
Comme expliqué plus haut, la Fondation Urantia a développé une procédure et une méthode pour s’assurer d’avoir de belles et précises traductions. Un premier pas suggéré pour trouver une solution au problème de traductions multiples est d’organiser une réunion avec les traducteurs intéressés en coopération avec la Fondation Urantia pour arriver à un accord et de définir un processus ordonné pour améliorer les traductions existantes, au lieu d’avoir des traducteurs travaillant à différentes traductions, seuls dans leur propre cour.
Nous avons un précédent réussi avec le Comité du Texte Standard de Référence, un effort de deux côtés à coopérer pour publier un texte identique au lieu de faire la compétition avec deux versions un peu différentes. Pourquoi ne nous réunissons-nous pas et coopérons pour créer une traduction unique, précise et belle pour le bienfait du lectorat et pour les générations à venir ?
Depuis les premiers temps de n’importe quel monde, la compétition est essentielle à la civilisation progressive. Lorsque l’évolution de l’homme progresse, la coopération devient de plus en plus effective. Dans les civilisations avancées, la coopération est plus efficace que la compétition. L’homme primitif est stimulé par la compétition. L’évolution primitive est caractérisée par la survie des êtres biologiquement valides, mais la meilleure manière de promouvoir les civilisations ultérieures est la coopération intelligente, la confrérie compréhensive et la fraternité spirituelle. LU 71:5.3
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