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Il est très difficile de se rendre compte du travail qu’opère l’Ajusteur dans notre mental, surtout lorsque l’on sait que, le plus souvent, cette « adhésion » de notre part à sa mission n’est pas un processus conscient (LU 110:3.6).
Dans le cas rare où il y a synchronisation et harmonisation d’objectifs entre le Don divin et son sujet humain, l’âme intéressée est transférée directement aux mondes des maisons sans passer par l’expérience de la mort (ibid. LU 110:5.3).
Il reste que le grand but de l’expérience humaine consiste à se mettre au diapason de la divinité de l’Ajusteur intérieur.
Aussi, la meilleure conduite à tenir pour coopérer avec cette merveilleuse fragmentation divine est d’adopter et de respecter quelques attitudes et décisions s’écartant du simple credo théorique du style: « Je crois, donc j’adhère et me lave les mains… »
Ces attitudes et décisions sont rappelées au fascicule 110, page 1206 :5. Au nombre de quatre, elles se résument en déterminations sincères et fidèles qui peuvent, à n’en pas douter, conduire à la fusion des deux « associés »:
Rappelons enfin que seule la résistance consciente à la « direction » que tente de donner l’Ajusteur peut empêcher la survie de l’âme immortelle en évolution (ibid :LU 110:3.6).
Entre l’harmonie qui vaut sauf-conduit pour le monde des maisons et le refus qui met définitivement hors circuit, il y a donc la juste place pour toutes les approches possibles entre l’homme évolutionnnaire et la Déité évoluante.
Lorsque les décisions morales se traduisent dans le comportement quotidien jusqu’à devenir quasiment inconscientes, l’Ajusteur en prend acte, s’en réjouit et fortifie ces décisions en tentant de les rendre irréversibles. C’est là un fait d’expérience que chacun peut vérifier pour peu qu’il soit un observateur attentif mais objectif de lui-même.
Un exemple fera mieux comprendre l’essence de cette coopération.
Des chercheurs occidentaux admis dans certains monastères tibétains ou autres des régions himalayennes ont constaté que malgré les essais qu’ils faisaient pour employer des mots désagréables, ils ne parvenaient pas à les articuler. La présence en ces lieux du Sacré était si forte que toute parole d’inharmonie ou d’imperfection était vouée à l’échec.
Dans notre temple intérieur, la démarche est la même : dès que nous « légitimons » la présence de l’Ajusteur dans nos actes, nous nous rendons rapidement compte que celui-ci verrouille l’accès à de mauvaises pensées, à de mauvaises paroles, voire à des mauvais penchants, et ceci, dans l’exacte mesure de notre « don » personnel.
Attention, cette « manifestation » du travail de l’Ajusteur ne doit pas être confondue avec la conscience. Celle-ci alerte, prévient, laisse le choix; mais on l’écoute ou on la transgresse. Avec l’Ajusteur, c’est une « oblitération » des tendances négatives qui s’observe durablement…tant qu’un libre-arbitre toujours à l’affût ne vient pas reprendre ses droits (les exemples de trahison sont nombreux dans l’histoire d’Urantia).
Cela démontre à l’évidence que le L.U., 5ème Révélation faite aux hommes de la 606 de Satania, contient en puissance la preuve expérimentale de ce qu’il enseigne (pour éviter toute connotation dogmatique, j’aurais tendance à substituer « renseigne » à « enseigne »…). Mettons-le en pratique sans tarder: nous serons stupéfaits de découvrir en nous la Déité à l’ouvrage. Ceci dit, nous ne saurons jamais quand et comment notre Don divin agit…
Guy Bourhis
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