© 1999 Chris Ragetly
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(Cet article comporte trois parties)
Quel était son caractère lorsqu’il était sur Urantia en tant que Fils de l’Homme?
« L’apôtre André admirait Jésus à cause de sa constante sincérité, de sa dignité sans affectation. Les hommes qui avaient une fois rencontré Jésus éprouvaient le besoin de le faire connaître aussi à leurs amis; ils souhaitaient réellement que le monde entier le connaisse. » LU 139:1.11
Personne ne pouvait douter de la sincérité de Jésus. Sa vie, comme toujours, reflétait les paroles qu’il disait. Jésus était, entre autres, un chef, mais un chef dont l’autorité était telle, qu’il n’avait nul besoin de la démontrer, il commandait sans affectation aucune. Sa personnalité était un rayonnement constant, que son caractère ne pouvait que souligner.
« Le trait que Pierre admirait le plus dans le caractère de Jésus était sa divine tendresse. Pierre ne se lassa jamais d’observer la longanimité de Jésus. Il n’oublia jamais la leçon consistant à pardonner aux méchants non seulement sept fois, mais soixante-dix sept fois. Il médita longuement ces impressions sur le caractère indulgent du Maître durant les jours sombres et mornes qui suivirent son reniement irréfléchi et involontaire dans la cour du grand prêtre. » LU 139:2.5
La tendresse, la longanimité, sa façon de pardonner, son indulgence, autant de traits du caractère de Jésus dont Pierre eut plusieurs fois l’occasion de faire personnellement l’expérience. C’est sans doute pour cette raison que son amour pour Jésus prit naissance dans ces qualités.
« Le trait de caractère de Jésus que Jacques admirait le plus était l’affection compatissante du Maître. L’intérêt compréhensif de Jésus pour les petits et les grands, les riches et les pauvres, exerçait sur lui un grand attrait. » LU 139:3.6
Jésus dans son affection pour les hommes, suivait exactement celle de son Père, notre Père, (qu’il avait pour mission de révéler aux hommes), il ne fait acception de personne, son amour se donne sans distinction, il n’y a pas de favoritisme, et pourtant son amour pour chacun de nous est parfait, on peut être connu comme « l’ami de Dieu ». (LU 1:5.8)
« Les traits de caractère de Jésus que Jean appréciait le plus étaient son amour et son désintéressement… » LU 139:4.6
Ces deux traits du caractère de Jésus sont sans doute les plus frappants. Son amour est toujours désintéressé. Cet amour est la nature même de son caractère.
« La principale qualité de Jésus que Philippe admirait constamment était l’inlassable générosité du Maître. Jamais Philippe ne put trouver en Jésus quelque chose de petit, de parcimonieux ou de mesquin, et il adorait cette libéralité intarissable et toujours active. » LU 139:5.6
Jésus savait donner. Il donna tout ce qu’il pouvait donner, et savait ne pas dépasser les capacités réceptrices de l’heureux bénéficiaire. Mais il ne faut pas croire que seuls ceux qui étaient en sa présence en ont profité. Non seulement tout Urantia en a profité, en profite encore et en profitera toujours, mais tous les mondes évolutionnaires et architecturaux de Nébadon sont à la même enseigne qu’Urantia (du moins en ce qui concerne les enseignements de Jésus). Certes, les degrés de compréhension sont différents suivant qu’un monde a un million d’années d’expérience, comme Urantia, ou 200 milliards d’années tels que les premiers mondes évolutionnaires de Nébadon.
« Natanael révérait surtout Jésus pour sa tolérance. Il ne se lassa jamais d’observer la largeur d’esprit et la généreuse compassion du Fils de l’Homme. » LU 139:6.8
Voilà bien une qualité qui est une des plus difficiles à mettre en pratique. Avoir su toléré un Judas parmi ses apôtres est je crois une des preuves les plus flagrantes de la tolérance, de la largeur d’esprit et de la généreuse compassion de Jésus. Quelle leçon pour nous !
« C’était la disposition au pardon que Matthieu appréciait le plus chez le Maître… » LU 139:7.4
Pour pardonner il faut aimer. On en revient toujours à l’amour qui est la base même de notre existence dans le cosmos.
« …Thomas révérait son Maître pour son caractère superbement équilibré. Thomas admirait et honorait de plus en plus un être qui était miséricordieux avec tant d’amour, et cependant juste et équitable avec tant d’inflexibilité ; qui était si ferme, mais jamais obstiné ; si calme, mais jamais indifférent; si secourable et si compatissant, sans jamais se mêler de tout et faire le dictateur ; si fort, mais en même temps si doux ; si positif, mais jamais brutal ni impoli ; si tendre sans jamais chanceler ; si pur et innocent, mais en même temps si viril, dynamique et énergique ; si véritablement courageux, mais jamais téméraire ni imprudent ; si amoureux de la nature, mais si dégagé de toute tendance à la révérer; si plein d’humour et enjoué, mais si dépourvu de légèreté et de frivolité. C’était cette incomparable harmonie de personnalité qui charmait particulièrement Thomas. Parmi les douze, c’était probablement lui qui, intellectuellement, comprenait le mieux Jésus et appréciait le mieux sa personnalité. » LU 139:8.7
Nous avons ici une description quasi complète du caractère de Jésus en même temps qu’une appréciation de sa personnalité. Thomas avait vraiment un mental analytique de premier ordre. Un caractère équilibré tel qu’il est décrit ici est l’archétype parfait, qui doit certainement servir de modèle à tout Nébadon. Comment trouver mieux ? Et tout ceci chez le Fils de l’Homme, en tant que mortel du royaume. Peut-être aurons nous l’espoir un jour, dans les âges à venir, d’essayer de nous mettre au même niveau que Jésus ?
« Jacques Alphée aimait particulièrement Jésus à cause de la simplicité du Maître. Ces jumeaux ne pouvaient comprendre le mental de Jésus, mais ils saisissaient le lien de sympathie entre eux et le cour de leur Maître… » LU 139:10.6
Pour les myriades de gens simples qui peuplent Nébadon, Jacques et Judas Alphée sont l’exemple parfait d’un espoir devenu réalité, se savoir utiles et remarqués par notre FrèrePère à tous, dans notre univers.
« Judas Alphée était attiré par Jésus à cause de l’humilité sans ostentation du Maître. Une pareille humilité jointe à une pareille dignité personnelle exerçait un grand attrait sur Judas. Le fait que Jésus recommandait toujours le silence sur ses actes extraordinaires faisait grande impression sur ce simple enfant de la nature. » LU 139:10.7
La dignité naturelle de Jésus, était sans aucun doute un facteur de respect parmi ses apôtres, mais jointe à son humilité, l’impression était encore plus forte.
« La qualité de Jésus que Simon (le Zélote) admirait plus particulièrement était le calme du Maître, son assurance, son équilibre et son inexplicable sérénité. » LU 139:11.5
Le calme, l’assurance, l’équilibre et la sérénité, sont évidemment des traits de caractère qui impressionnent, ils sont la base sur laquelle repose toutes les autres qualités que l’on peut trouver chez Jésus.
« Judas (Iscariot) n’admirait aucun trait spécial chez Jésus, si ce n’était la personnalité généralement attirante et délicatement charmante du Maître…Ce Judéen prétentieux osait souvent critiquer, dans son cœur, le Maître que les onze autres considéraient comme l’homme parfait. » 1566 : 4 «(Judas) doit avoir cru en Jésus, mais nous doutons qu’il ait réellement aimé le Maître de tout son cœur. » LU 139:12.4
Malgré tout, Judas admirait la personnalité attirante et délicatement charmante du Maître, mais il ne l’aimait pas réellement; on en revient toujours à l’amour qui est à la base de toute relation, si celle-ci doit avoir une espérance de durabilité dans la vie éternelle.
Les qualités du caractère de Jésus, telles que les douze apôtres les ont perçues, sont celles que beaucoup d’autres mortels de leur époque ont perçu d’une manière plus ou moins partielle. Tout Nébadon les a découvert chez cette révélation humaine du Père. C’est à travers Jésus que nous percevons la personnalité du Père. Dans cette septième et dernière effusion, Micaël révéla la volonté du Père. Le Livre d’Urantia nous le démontre et nous l’affirme maintes et maintes fois. Quand nous découvrons Jésus, nous découvrons le Père.
(Fin de la première partie)
Chris Ragetly
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