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«… Toute prière, qu’elle soit individuelle ou communautaire, peut être soit égoïste, soit altruiste, c’est-à-dire que l’on peut centrer la prière sur soi-même ou sur autrui… » (LU 91:4.3)
L’expérience religieuse de la majarité des Africains se résume à la prière égoïste. Et la magie de la cinquième révélation est qu’ elle valide et rehausse pleinement ces expériences.
Je souhaite permettre à beaucoup de nas frères lecteurs (surtout aux Européens et Américains) de comprendre l’attitude religieuse africaine. En comprenant nas frères, nous les airnons davantage, et cela apparterait phis d’éléments à prendre en compte pour la dissémination des enseignements du Liure d’Urantia en Afrique.
N’étant pas saciologue, man expérience personnelle de la prière est sans doute la meilleure chase que je puis affrir.
Ma première expérience de la prière : la demande d’un enfant qui faisait pipi au lit.
À 8 ans, j’ étais en cours moyen 1 et je faisais « pipi » au lit! C’était terrible paur le petit garçon que jétais! J’étais un bon petit garcan, intelligent mais « faire pipi au lit » gâchait ma vie. Chaque matin il fallait que je subirse les railleries et les réprimandes de ma belle-mère. Je souffrais à cet âge-là. Ceci me fait tellement rire aujourd’hui. Mais c’était une grande éprewwe pour l’enfant que j’étais. Dès fois je changeais de place avec mon petit frère sur le lit. Mais le matin le pauvre ne powait pas non phis supparter les réprimandes (qui ne le concernaient pas d’ailleurs) et disait la vérité.
À l’époque j’avais une petite culture de la prière. Alars quand je me suis senti submergé, jai eu recours à Dieu. Je priais ainsi:
« Père ne me fait pas pisser au lit, pardon Père, pardon Père; Notre père qui est aux cierx que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne… »
Imaginez! Le matin j’́etais tout sec ! Quelle joie! Pas d’humidité sur mai, man lit était sec au réveil, pas d’adeur.
« La prière primitive n’était guère une adoration ; c’était une demande avec marchandage pour obtenir la santé, la richesse et la vie. Sous bien des rapports, les prières n’ont pas beaucoup changé avec l’écoulement des âges. » (LU 89:8.8)
À cet âge j’ ai eu une expérience personnelle avec Dieu, et dans mon mental le Père a été une réelle certitude.
Pourquai cette prière a-t-elle marché?
Cette citation m’interpelle et semble répandre à cette question:
« Les mots n’ont pas d’importance dans la prière ; ils sont simplement le chenal intellectuel dans lequel la rivière des supplications spirituelles se trouve couler par hasard. La valeur verbale d’une prière est purement autosuggestive dans les dévotions individuelles, et sociosuggestives dans les dévotions collectives. Dieu répond à l’attitude de l’âme et non aux paroles. » (LU 91:8.12)
Quand le Liure d’Urantia m’a été danné, ces passages merveilleux ant fortement bouleversé mes conceptions. L’autosuggestion serait la dé de mes réponses. L’une des méthodes qui nous permet de résoudre nos problemes. En me penchant sur la question j’ai uu que la littérature abonde sur le sujet. Aujourd’hui le concept est bier clair dans ma tête, tel n’est pas le cas pour beaucoup de nos soeurs et frères de l’Afrique qui, dans le besoin, demandent au Père le mariage, les enfants, le trawail, la santé… Et dans des mits de prières font des sociosuggestions qui marchent des fois pour cers qui ont réellement la croyance et qui sont dans une attente confiante.
J’étais dans un foyer reconstitué. Mes parents se sont séparés quand j’avais 6 ans et mon cadet 4 ans. J’etais un garcon frustré, je crois que l’amour de ma mère m’a vraiment manquée. À 13 ans en classe de 4e j’avais une bande d’amis. On fréquentait un lycée dans un quartier difficile de la ville. Je n’éetais pas heureux à la maison, et danc dehars j’étais le petit leader d’une bande de petits coleurs de livres scolaires.
Cet épisode de ma vie m’a profondément marqué, parce que jusqu à récemment je me considérais « chanceux » d’y avoir échappé. Je n’avais pas une explication claire. J’étais heureux de ma vie avec ma bande. À la maison ma belle-mère et mon père voyaient que j’étais devenu mauvais garçon, je n’allais plus à l’école et les notes ne suivaient phus. Et je commencais à m’apposer à l’autorité de mon père. Je ne vayais pas beaucoup ma maman, car mon père me l’interdisait… J’y allais tout de même, mais pas autant que je l’aurais souhaité pour ne pas qu’ille décourre. Un de ces jours ma maman était malade, elle souffecait vraiment. Et à l’épaque lorsque ma mère soufferait je, souffrais aussi (c’est pareil aujourd hui, c’est juste plus tempéré, car je peux prendre soin d’elle). Danc j’etais aupress d’elle, calme et je lui ai demandé ce qui n’ allait pas. Elle ma répandu que tout était de ma faute. J’étais bouleversé, anscieux; je hii ai dit: maman qu’est-ce já ai fait? Elle m’a dit:
« Guy tu étais ma fierté, tue êtais un bon garçon, je savais que par tes études tu allais me sartir de la pauvreté. Aujourd’hui je ne te reconnais plus, je sais que désormais je mourrai pauvre ».
Ces mots m’ont restauré ! Le délinguant qui se construisait a disparu. Ce jour- la jai décidé de réussir ma vie pour ma maman. Et savez-vous ce que j’ai fait? J’ai prié. J’ai demandé à Dieu la force de changer, de me séparer de mes amis, de me donner les moyens. J’avais vendu mes propres manuels scolaires, et man père et ma belle-mère ne le savaient pas encore. J’avais décidé que lars qu’ils le découriraient j’assumerais.
Et je l’ai fait. Ils ant réprimandé, insulté et je n’ai pas dit un mot. Cette année- là j’ai été exclue du lycée, et fini les amis. Et aujourd’hui deux de mes anciens amis sont décédés tués dans la rue (justice papulaire), parce quills ont volé.
« Rappelez-vous que, même si la prière ne change pas Dieu, elle effectue très souvent des changements importants et durables chez celui qui prie avec foi et dans une expectative confiante. La prière a engendré beaucoup de paix mentale, d’allégresse, de calme, de courage, de maitrise de soi et d’équité chez les hommes et les femmes des races en évolution. » (LU 91:4.5)
« La prière est un peu plus éthique quand elle s’occupe du pardon et recherche la sagesse pour accroitre la maitrise de soi. » LU 91:4.3
À cet âge, lorsque j’ai décidé de réussir ma vie, je me suis tourné vers Dieu, pour Lui demander de la force du courage. Et peut-être mes prières sont devenues plus éthiques, mais je relève qu’elles sont restées néanmoins égoistes sous cet aspect. J’avais des prières de gratitudes mais elles étaient un peu mécaniques. Le but que poursuivaient mes prières était de me rendre enfant de Dieu et ainsi, j’aurais des moyens, le courage, la force et l’inspiration nécessaire pour rénsir ma vie. Voilà le niveau de prière élevé que l’on rencontre en Afrique. Et même, peut-être que le niveau que je décris est élevé. La prière permet aux Africains les plus matures d’être conforme à la volonté de Dieu, pour que Dieu leur donne le bonheur qui se résume aux satisfactions matérielles. Il s’agit un peu d’un échange.
C’est un fait, et je le trouve valable. Ma petite expérience l a validé, et ce but m’a fait me tourner honnêtement vers Dieu. Sauf que beaucoup de nos soeurs et frères restent à ce niveau la. Très per avancent. Comment jai pu avancer, comment est-ce que je suis manté plus haut dans les prières?
J’étais un jeune bachelier, je commençais mon année à l’université. J’avais une belle petite amie, intelligente. J’etais bien. Je priais, papa était malade, mais j’avais jusque-la une vie exemplaire, et mon en tourage me le témoignait. J’étais pauvre, je ne mangeais pas comme je voulais, je n’avais que le dîner comme repas. Mais j’étais heureux parce que mes prières me stabilisaient et je réussissais à l’école, j’avais la santé, et mes amis m’admiraient. Quelque chose me manquait, et je le savais.
Je ne comprenais pas pourquai il y auait tant de religions, tant de concept, et je cherchai uraiment Dieu.
Je commençais à prier Dieu, pour qu’il se montre à moi. Honnêtement, je Lui demandais où est- ce qu’il est, dans touttes ces religions.
Je l’ai fait régulièrement et je méditais des themes bibliques et jaurais des réponses tout seul (aujourd’hui je comprends qu’il s’agis sait de petites autarevélations), De petites expériences m’ant conduit vers le yoga (le Sahaj Marg). C’était merweilleux? La méditation sur le coeur, sur l’amour de Dien, une forme de demande phus élevée m’a élevé spirituellement. Je veux croire que man Ajusteur a dî s’en réjouir.
J’ai pratiqué le Yoga pendant un bout de temps, jusquíà 22 ans. La maladie de man père a couvert cette période de ma vie. Et aur début de l’an 2012, mon père a été haspitalisé, son mal était grave. Les médecins nous ont parté d’une infection pulmonaire. Des semaines durant j étais avec hii a l’hôpital, je prenais soin de lui et le regardais mourir. La philosaphie du Yoga nous enseignait que tout est une apportunité. Et j’avais la certitude que mon père allait s en sortir. Donc quand j’étais à ses côtés à l’hôpital, j’en profitais pour lui enseigner que sa maladie est une opportunité. Man père m’avait demandé de quelle appartunité je parlais, car il souffrait et ces paroles le rendaient perplexes. Quand je pense à tout cela, j’ai un peu de larmes aux yeux. Je lui dis qu’il avait grâce à la maladie, l’opportunité de se restaurer, de pardonner à tout le mande et que comme il était malade Dien lui pardonnerait. Ainsi aprèes sa maladie il repartirait sur de nouvelles bases avec tout le mande et même avec Dieu. Man père est décédé quelques temps apries. Et j’ai confié toute ma tristesse de l’époque à Dieu, à travers les méditations du Yoga. Grâce à la méditation ces évènements m’ont déterminé. Je comprenais que la maladie est inéritable et que les hammes ant une responsabilité.
La prière du type non égoiste apporte des forces et des consolations… (LU 91:4.4)
Mes conditions matérielles n’ ont pas évoluées dépuis que j’ai décauvert le Livre d’Urantia. Et cela ne m’a pas empêché de me construire, d’avair de sérieux projets pour ma vie matérielle et pour l’expansion de la cinquième révélation.
Ma prière est anjourd’hui phus une prière d’action de grâce, et je recherche les forces qui sont disponibles pour résoudre les problèmes. Et Dieu me les donne. Je poursuis des études pour devenir expert-comptable, et c’est ma foi en Dieu qui me parte. J’ai un peu d’expérience sur ce syjet, je dirai que jai pu dans la conscience de Diew affronter la vie, japprécie un peu ces mots. Et aujourd’hui je suis heureux! Je répète que ma condition n’a pas encore changé, j’ai tout simplement expérimenté le pouvoir du moment présent, avec Dier. Je substitue la gratitude a l’anxieté, la méditation à la préoccupation.
« Si difficile qu’il puisse être de concilier les doutes scientifiques au sujet de l’efficacité de la prière avec le besoin toujours présent de rechercher aide et gouverne auprès de sources divines, n’oubliez jamais que la prière sincère de la foi est une force puissante pour promouvoir le bonheur personnel, la maitrise de soi de l’individu, l’harmonie sociale, le progrès moral et l’accomplissement spirituel. » LU 91:6.3
« Même en tant que pratique purement humaine, en tant que dialogue avec votre alter ego, la prière constitue une technique d’approche des plus efficaces pour mettre en œuvre les pouvoirs de la nature humaine, dont les réserves sont accumulées et conservées dans les domaines inconscients du mental humain. La prière est une saine pratique psychologique en dehors de ses implications religieuses et de sa signification spirituelle. C’est un fait d’expérience humaine que la plupart des personnes, si elles sont assez durement harcelées, adresseront d’une certaine manière des prières à quelque source d’assistance. » (LU 91:6.4)
« Ne soyez pas paresseux au point de demander à Dieu de résoudre vos difficultés, mais n’hésitez jamais à lui demander sagesse et force spirituelle pour vous guider et vous soutenir pendant que vous attaquez résolument et courageusement les problèmes à traiter. » LU 91:6.5
Le Lire d’Urantia apportera cette technique supplémentaire en Afrique. Car ici on n’a pas beaucoup de bien matériel et danc an s’identifie très peu à tout cela. On est phus facilement reconnnaissant de ce que Dieu nous donne comme bien et on le love pour cela. C’est primitif riest-ce pas? Je pense que c’est valable. Les Africains connaissent Dieu. Peut-être pas de la meilleure façon, c’est tout de même un fait. Le père Universel foit partie de nos cultures. Des petites prières d’enfants m’ont conduites progressivement jusqui au Livre d’Urantia, et aujourd’hui je veux servir. Je suis certain que l’Afrique a tout un potentiel de jeunes, avec des expériences similaires, et même plus formidables, donc potentiellement plus touchantes et plus disponibles pour le service de Dieu. Le moment est favorable. L’Afrique connaît un mouvement de conscience énorme, et je pense que le Livre d’Urantia est Bienverue. Je suis déterminé a fonder une école du marriage et du foyer pour l’édification de mon environnement. Que de grâce offerte par Dieu, je cours vers un bonheur inestimable, un vrai bonheur dans le service fraternel !
J’espère que ma jeune expérience wous permettra de connaitre plus nos frères et soeurs africains.
Guy Stéphane Nyasse (Douala, Cameroun Févier 2017)
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