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1. Pourquoi cette soudaine envie de réhabiliter Paul ? Tout simplement par intuition ou plutôt par démangeaison cérébrale ! Un besoin viscéral de comprendre, de reconnaître et d’estimer un personnage hors du commun, un monument de la personnalité humaine, un phare spirituel dans l’obscurantisme religieux d’une époque… Avec cette question lancinante et un brin sournoise :» Est-ce que la supposée misogynie paulienne a été un frein à l’expression spirituelle de la femme ?
La réponse ne peut, de toute évidence, qu’être négative au vu de la densité de son ombre, projetée sur deux millénaires… Á coup sûr, en vous retraçant ci -joint son portrait, j’ose affirmer que Paul était prédestinéà accomplir SA mission! Ses compétences et son charisme auraient été largement galvaudés par une vie ordinaire consacrée aux affaires courantes et à un foyer… Quant à discourir sur les vertus féminines, ce n’était pas sa priorité première ni celle de ses contemporains. Toute son énergie et sa personnalité furent consacrées à l’évangélisation! Aujourd’hui, je suis prêt à parier que Paul commencerait toutes ses épîtres par un tonitruant « Chers frères et soeurs en Christ… »!
Aussi rendons à Paul ce qui est à Paul ! Ouvrons le débat !Et, je me réjouis de développer ultérieurement d’autres aspects de la personnalité paulienne.
2. « Mais quelle mouche t’a piqué ? C’est QUOI, cet Éternel Féminin ? Ainsi a fuséla réaction épidermique et innocente de certains à ma proposition d’étrenner ce vaste sujet dans les colonnes du Lien et mon invitation à tous les lecteurs et lectrices de me rejoindre sur ce thème de prédilection!
Défi, ressenti, quête du Graal, peu importe, je me lance et vous fais partager ci-présent mon enthousiasme!
Avec un bémol toutefois, puisque je ne peux aborder avec vous l’étude fort imposante de Moussa N’Diaye signalée dans le Lien précédent, la nature féminine et, que je proposais de commenter. Malheureusement, son auteur ne souhaite pas que soient diffusés des extraits dans quelque revue que ce soit car il le réserve aux femmes sénégalaises!
Alors, changement de cap à 180º et place à de petites réflexions pour vous mettre l’eauà-la bouche en commençant par le récit de Shu Wen qui m’a beaucoup inspiré. Certes, il est déjà difficile d’apprendre à se connaître, pour encore prétendre découvrir le genre humain opposé! Pourtant, si notre Créateur nous a voulu ainsi c’est à dessein, donc à bon escient. Alors pourquoi se priver de soulever un peu le voile du « mystère féminin » afin de reconnaître nos différences mutuelles, de les apprécier et de les sublimer? Mis à part les besoins de la reproduction de l’espèce humaine et de la part de sensualitéqui lui est associée, comment peut-on «œuurrer ensemble » de façon harmonieuse et complémentaire? Non pas dans les âges futurs mais bien dès à présent, dans notre incarnation urantienne! Avec pour but de faire progresser judicieusement la spiritualisation de notre humanité, à l’instar des « oiseaux de paradis » et des yeux de nos compagnes, autres sujets de mes réflexions à suivre dans les pages suivantes. Petit intermède avant de développer ultérieurement ce sujet.
Parmi les plumes fidèles et sensibles au rendez-vous : Agnès, Octavie et même Rachel. Lino nous fait part du coin Philo, Lucas nous apporte un cantique mormontiel, un autre Guy nous parle de son « livre bleu » et Georges nous conte l’année 1955.
Bonne lecture à toutes/tous
Fraternellement vôtre.
Le Rédacteur en Chef
Guy de Viron
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