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Le Livre d’Urantia présente une cosmologie qui remue l’âme : un univers central et parfait, bordé de bas-fonds spatio-temporels dans lesquels naissent les finalitaires – finalitaires destinés à s’élancer de ce plateau continental cosmique vers les profondeurs océaniques, semant la lumière et la vie de la personnalité à travers les niveaux imbriqués de l’espace extérieur.
De quoi faire vibrer les âmes ! Une cosmologie imprégnée de sens et de valeur, éclipsant par sa portée notre meilleure science-fiction. Quel soulagement par rapport aux modèles matérialistes consensuels que la science ait réussi à faire évoluer.
Cependant, juste après avoir ainsi remué nos âmes, les auteurs versent de l’eau froide sur nos attentes.
… d’ici quelques années, nombre de nos déclarations concernant les sciences physiques devront être révisées… [LU 101:4.2]
« Devront être révisées. » Quand on la compare à la cosmologie consensuelle actuelle d’un jeune univers commençant par un Big Bang chaud, la cosmologie du Livre d’Urantia est si peu orthodoxe et si apparemment fausse que certains étudiants de ces Fascicules considèrent maintenant cette cosmologie comme un peu plus qu’une décoration pour les thèmes les plus importants du livre : ses révélations spirituelles et philosophiques. Mais regardez à nouveau les « Limites de la Révélation » discutées dans le document 101. Immédiatement après avoir déclaré qu’ils étaient limités dans les faits scientifiques qu’ils pouvaient révéler, ils énumèrent un certain nombre de choses qu’ils étaient autorisés à faire. La première d’entre elles est particulièrement intéressante.
1. La réduction de la confusion par l’élimination autoritaire de l’erreur. [LU 101:4.6]
« L’élimination autoritaire de l’erreur. » Pour autant que je sache, il n’y a qu’un seul endroit où les auteurs pointent explicitement l’une de nos hypothèses scientifiques, et nous disent carrément qu’elle est fausse. C’est dans le Fascicule 12, concernant l’utilisation du décalage vers le rouge pour déterminer la distance des galaxies dans l’espace.
Mais cette vitesse apparente de récession n’est pas réelle [LU 12:4.14]
Rappelons que la « vitesse apparente de récession » des galaxies lointaines constitue le fondement de notre cosmologie consensuelle actuelle, selon laquelle l’univers a commencé par un big bang il y a seulement 14 milliards d’années. Donc, si cette « vitesse apparente de récession » n’est en fait « pas réelle », alors cette seule hypothèse (sur la « Loi de Hubble ») est en effet responsable d’une énorme confusion ! Les auteurs auraient donc tout à fait le droit de tenter de « réduire la confusion en éliminant les erreurs de manière autoritaire ».
Ce qui ouvre la porte à une opportunité pour les étudiants du Livre d’Urantia de présenter un modèle du cosmos qui peut expliquer toutes les données et anomalies qui (de plus en plus) confondent et contredisent les hypothèses actuelles du courant dominant. Une tentative d’esquisser un tel modèle peut être trouvée à ce lien :
Cosmologie du Livre d’Urantia
https://www.youtube.com/playlist?list=PLujf81__tQbQ_tAoVrvr6xOPm4XkZUStU
Concernant la dernière vidéo de cette série (partie 4D), le télescope spatial James Webb doit être lancé cette semaine (Noël 2021). Étant donné ce que ce télescope spatial optimisé pour l’infrarouge pourrait révéler, la partie 4D de la vidéo a été réglée pour prédire quelques faits simples mais qui changent la donne concernant notre spirale d’étoiles, l’ancienne Voie lactée. Restez à l’écoute !
¶ Références
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