© 1995 Jacques Tétrault
© 1995 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Les parents qui se sentent coupables (quelle qu’en soit la raison, et souvent sans raison) sont :
À moins que vous ne vous débarrassiez de votre sentiment de culpabilité, à moins que vous n’appreniez à vous pardonner totalement vos erreurs et vos méfaits, vos relations avec vos enfants, et même avec votre conjoint, seront teintées d’inconfort et de manipulation.
Vous n’êtes pas coupable de vos fautes, de vos fautes ou de tout manquement commis en bonne volonté. Vous n’êtes encore qu’un être humain en pleine croissance. Soyez fier de ce que vous avez accompli jusqu’à présent, de ce que vous avez donné et de ce que vous avez réussi. Admettez vos erreurs, mais accordez-vous le mérite de votre bonne volonté. Vos enfants seront, avec le temps, capables de reconnaître et d’apprécier vos efforts. Mais si vous vous projetez comme une personne coupable, comment vos enfants et votre entourage pourraient-ils percevoir autre chose ?
D’un autre côté, si vous êtes réellement responsable d’une mauvaise conduite délibérée, de négligence, d’abus ou d’autres actes inacceptables, vous devez, pour votre propre bien, les admettre et vous pardonner (c’est une tâche quelque peu difficile, mais cela peut être fait. ). Seules la véracité et le regret sincère, au plus profond et au plus intime de vous-même, en présence même de la partie la plus pure, la plus noble et la plus vraie de vous, que j’appelle la Présence Divine en chaque personne, peuvent vous libérer, vous et vos enfants. Et là, notre Père céleste pardonne complètement et abondamment pour rendre notre faute factuelle et son pardon est un fait. Il suffisait de notre admission pour factualiser, puisqu’il était là, prêt à attendre.
Les parents qui se sentent coupables transpirent la culpabilité et communiquent leur culpabilité autour d’eux, et leurs enfants y sont également piégés.
Les sentiments de culpabilité ne sont ni utiles ni utiles. Il suffit que nous reconnaissions honnêtement nos défauts et nos erreurs, puis que nous avancions avec notre meilleure volonté pour réussir sur la voie de la croissance, là où nous sommes.
Il est inutile de nous demander plus que ce que nous pouvons donner aujourd’hui. Demain, nous pourrons faire mieux et plus ; à moins que des sentiments de culpabilité surgissent et nous paralysent.
Regret? Oui! Aperçu? Oui! Le pardon? Inévitable! Culpabilité? Inutile!
Il y a une telle noblesse de cœur chez chaque être humain, oui, chez chacun d’entre nous. Et c’est sur cette noblesse que nous pouvons bâtir.
Un grand nombre d’entre nous ont été éduqués dans une culture où la culpabilité était omniprésente et écrasante. Il est grand temps de mettre un terme à ses effets, tant pour nous que pour nos enfants. Nous valons plus que cela, nos enfants aussi. Nous ne sommes pas nés pécheurs et nous ne sommes pas des âmes perdues.
Quand quelqu’un se sent coupable, il essaie généralement de trouver quelqu’un avec qui partager sa culpabilité, quelqu’un à qui il peut imputer au moins une partie de la responsabilité. Il peut essayer d’impliquer quelqu’un dans sa conduite répréhensible, réduisant ainsi, pense-t-il, sa responsabilité.
Si nous nous laissons piéger dans ce jeu, nous n’aidons en aucun cas celui qui se sent coupable. Nous pouvons partager sa culpabilité en raison de notre propre propension à la culpabilité, mais nous n’aidons pas notre vis-à-vis à faire la lumière et la vérité sur sa propre situation de fait ; en fait, notre réaction est un encouragement à intensifier sa manœuvre. Nous ne sommes alors d’aucune aide pour l’une ou l’autre des parties.
Nous serions bien mieux avisés d’aider le coupable à considérer sa propre situation avec calme et raison en toute équité et de le rassurer quant à notre plein pardon et au plein pardon et à l’amour de Dieu. Cela lui permettra d’arrêter de mentir et de se pardonner sans avoir à se sentir mal ni à faire sentir mal aux autres.
Dieu n’est pas un grand juge. Dieu ne punit pas. Dieu est notre Père aimant ; accueillant toujours chacun de ses fils et filles quelles que soient ses erreurs et ses défauts. Dieu pardonne toujours, il comprend. Il nous aime parfaitement. Pardonnez-vous! Toujours pardonner; pour être plus vrai, arrêter de se cacher.
Si vous avez hésité, admettez-le clairement, puis pardonnez-vous et marchez joyeusement vers un bien meilleur et toujours plus grand.
Si vous développez inutilement de la culpabilité, arrêtez cette mauvaise habitude, apprenez à accepter à la fois vos forces et vos faiblesses, donnez un sourire à la vie et la vie vous sourira en retour.
Vos enfants ont besoin de votre force, de votre confiance et de votre amour. Ils ne peuvent que souffrir de la culpabilité qui s’est logée en vous.
Dites OUI à votre Père céleste, la vie vous dira OUI. Et vos enfants seront également mieux préparés à dire ENFIN OUI à la vie !
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles du désir de la Vie d’elle-même.
Ils viennent à travers toi mais pas de toi,
et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais pas vos pensées,
car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez héberger leurs corps mais pas leurs âmes
car leurs âmes habitent la maison de demain,
que vous ne pouvez pas visiter, même en rêve.
Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais ne cherchez pas à les rendre comme vous.
Car la vie ne recule pas et ne s’attarde pas sur hier.
Vous êtes les arcs de vos enfants
des flèches vivantes sont lancées.
L’archer voit la marque sur le chemin de l’infini
et Il vous plie de sa puissance pour que Son
les flèches peuvent aller vite et loin.
Que votre courbure dans la main de l’Archer soit pour la joie ;
ou même comme Il aime la flèche qui vole, ainsi Il
aime aussi l’arc qui est stable.Khalil Gibran, _Le Prophète_