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Éditorial Luz y Vida – Mai 2024 | Luz y Vida — Mai 2024 | Questionnaire Urantien : Luis Alfonso Rojas Rosillo |
Vous conviendrez avec moi qu’il est très difficile de choisir un paragraphe. Il y en a tellement, et tellement pleins de sagesse et de révélation. Tellement nombreux qu’ils ouvrent de nouvelles perspectives sur la Déité, Jésus, notre planète, la création, etc.
Cependant, je vous apporte le paragraphe suivant :
Les transcriptions de l’esprit mortel et les configurations actives de la mémoire des créatures, transformées du niveau matériel au niveau spirituel, sont la propriété individuelle des Ajusteurs de Pensée séparés ; Ces facteurs spiritualisés de l’esprit, de la mémoire et de la personnalité des créatures deviennent à jamais une partie de ces Ajusteurs. La matrice mentale de la créature et les potentiels passifs de son identité sont présents dans l’âme morontielle confiée aux soins des gardiens séraphiques du destin. La réunion de l’âme morontielle confiée aux séraphins et du mental spirituel confié à l’Ajusteur est ce qui rassemble la personnalité de la créature et constitue la résurrection d’un survivant endormi. LU 47:3.3
Je l’ai choisi parce que c’est celui qui m’a fait changer ma conception de l’âme.
Élevé dans la foi catholique, j’ai toujours eu le concept de l’âme comme un double éthéré de soi-même ; C’était ce qui abritait véritablement la vie, car son absence signifiait la mort. Quand on naissait et qu’on vivait c’était parce qu’on avait une âme, ensuite on devait se faire enfant de Dieu par le baptême et quand on mourait c’était parce que son âme nous avait abandonné.
Le fait qu’il avait une forme humaine, qu’il continuait sa vie après la mort et qu’il était autonome justifiait toutes les histoires de fantômes et les phénomènes paranormaux associés aux personnes décédées (visites, messages, mouvements d’objets, etc.).
Quand j’ai compris d’autres paragraphes (LU 47:3.7) qu’à partir du moment où nous mourons jusqu’à notre résurrection, l’être humain ne gagne absolument rien et (LU 112:5.13) que nous sommes totalement inconscients entre la mort et la résurrection. Je me suis demandé pourquoi ? Qu’est-ce que l’âme alors ? Ce paragraphe que je vous apporte me l’a révélé : c’est notre matrice mentale avec tous nos potentiels que nous n’avons pas encore manifestés.
Pour moi l’âme est quelque chose. Quelque chose qui, lorsqu’il est correctement inséré dans un système vivant (un nouvel esprit), sera capable de donner un sens aux informations appropriées par l’Ajusteur et rendues disponibles dans la repersonnalisation afin que le mortel puisse survivre s’il le choisit et en est digne, est son moi morontiel.
Mais sans système vivant, l’âme n’est rien. Quelque chose avec le potentiel d’être quelqu’un.
Ayant acquis ce nouveau concept, il m’a été facile de comprendre quand l’âme est abandonnée par l’Ajusteur chez ceux qui fusionnent avec l’esprit (LU 40:9.4-6), ou comment le séraphin gardien peut être en charge de 1000 âmes ou de la processus de repersonnalisation des archanges de la résurrection, de nos séraphins gardiens et de l’Ajusteur (LU 112:3.5 et LU 112:5.19); et surtout cela m’a permis de démanteler tous ces échafaudages mentaux qui ont donné lieu à la superstition et à la croyance aux fantômes et aux phénomènes paranormaux concernant les personnes décédées.
Alors que faire du nombre de témoignages et d’expériences exprimés par des millions de personnes dans ce monde sur ce sujet ? Je pense que tous les témoignages exprimés avec honnêteté et intégrité sont vrais et ont été vécus comme tels par leurs protagonistes, mais leur origine, leur nature, doit être trouvée dans d’autres causes.
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