© 2023 Jean Des Lierres
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Jean Des Lierres
Waterloo
C’est un tableau dont la fonction est celle de tout tableau : nous aider à voir, à comprendre, à saisir et, souvent, à célébrer un émerveillement.
Sans cadre, nous n’arrivons pas à nous nourrir mentalement. Cadres conceptuels, cadres de références, cadres des peintres, évidemment…; nous avons besoin de cadres tout le temps.
« … De tels cadres universels pour la pensée des créatures sont indispensables aux opérations intellectuelles rationnelles, mais, sans aucune exception, ils sont erronés à un plus ou moins haut degré. » LU 115:1.1
Alors, ce tableau du TEMPS LONG, relatif qu’il est, ne sera utile que temporairement… Et, ce n’est pas un hasard, il veut célébrer le TEMPS. Et le temps, lui, il passe !!! Et, qui plus est, la croissance de la compréhension augmente sur cette planète et le tableau deviendra vitement dépassé ! Et s’il contient des erreurs, je l’amenderai volontiers pour lui donner une autre opportunité de servir. Merci pour ta contribution à le rendre dépassé et actuel !
En réalité, je pensais en le traçant que le tableau parlait de lui-même. Mais le rédacteur en chef du Journal Réflectivité a insisté. Je devais écrire un texte d’introduction!
Alors, lectrice-lecteur, je te recommande de commencer par les deux citations du tableau. Elles présentent le défi du TEMPS de la plus belle façon. Ce défi est de faire des EXPÉRIENCES significatives pour contribuer à la grande œuvre du Suprême — la Mère divine — pour ce deuxième âge de l’Univers.
La première citation (LU 26:5.3) nous prévient que les difficultés ne diminueront pas dans le temps futur. Pour celles et ceux qui disent oui au plan divin, il faut savoir qu’on en voudra des difficultés… de plus en plus difficiles. Alors, si on cherchait la sagesse et la connaissance pour s’en faire une armure contre les événements fâcheux ou difficiles (une sorte de Floride pour l’hiver), il semble bien que ça n’arrivera pas de sitôt.
Regarde maintenant l’autre citation (LU 118:1.8). Elle est aussi stimulante que la précédente. Ainsi, séparer les trois composantes du temps — le passé, le présent et le futur — nous empêche de bien comprendre les événements et nous place en attente de la maturité spirituelle. Alors, vive l’intégration et la conjugaisons dans la continuité de tous les temps! Qui mieux est, intégrer les trois aspects du temps — passé, présent, futur — nous permettra d’appréhender le sens de l’éternité dont le temps n’est que des fragments.
Bonne lecture et bon émerveillement.
¶ Point d’orgue.
Nous sommes dans le TEMPS simplement pour contribuer de nos expériences significatives à l’aventure divine du Suprême, la Mère divine. Ah!Ma vénération pour cette Mère aurait dû me conduire à La nommer davantage dans mon tableau ! Qu’Elle ne m’en tienne pas rigueur… Je lui laisse le dernier mot : Mère divine de l’univers, je Vous vénère ! Tout ce document sur le deuxième âge de l’univers parle de Vous jusque dans la conclusion.
Conclusion : Dès lors, lis cette citation qui embrasse le tout et fait le pont entre le Suprême et notre expérience : « Le Suprême en évolution compensera, en fin de compte, les créatures finies pour leur inaptitude à établir autre chose qu’un contact expérientiel limité avec l’univers des univers. Les créatures peuvent atteindre le Père du Paradis, mais leur mental évolutionnaire est fini, donc incapable de réellement comprendre le Père infini et absolu. Mais, puisque tout ce qu’expérimente la créature s’enregistre dans le Suprême et en fait partie, quand toutes les créatures auront atteint le niveau final de l’existence finie et que le développement total de l’univers leur aura permis d’atteindre Dieu le Suprême en tant que présence actuelle de divinité, alors, du fait même de ce contact, elles auront contact avec la totalité de l’expérience. Le domaine fini du temps contient en lui-même les germes de l’éternité. On nous enseigne qu’à l’époque où la plénitude de l’évolution verra l’épuisement de la capacité cosmique de croissance, l’ensemble du domaine fini entrera dans les phases absonites de la carrière éternelle en recherchant le Père en tant qu’Ultime. » LU 117:5.14
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