© 2009 Johanna Beukers
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Jean-François et l’hippocampe | Le Lien Urantien — Numéro 49 — Hiver 2009 — Table des matières | Les pronoms indéfinis |
La majorité des participants est arrivée le jeudi soir où un excellent repas nous a directement confirmé l’accueil sérieux et chaleureux que nous avions l’habitude de connaître lors des réunions précédentes.
D’autres lecteurs se sont joints à notre groupe le lendemain. Quelques-uns sont venus nous rejoindre pour la durée d’une journée. Plusieurs nouveaux lecteurs du sud étaient présents, ce qui a apporté un plus à notre étude, portant ainsi le nombre total à 28 participants.
Faisant suite au repas du soir, le Président, M. Dominique Ronfet, a ouvert la séance en nous proposant de nous présenter pour mieux nous connaître. Dominique a ensuite débuté par une mini conférence sur le thème qui devait tous nous occuper durant les 3 jours suivants : « Le réveil post-mortem ».
Le Président nous a narré une fiction qui avait pour but de nous confronter avec une nouvelle prise de « conscience » pour entrer dans cet univers qui se trouve après la mort ou le réveil allait, grâce à des guides, nous faire sentir réconfortés pour entamer notre évolution sur les maisonnias.
Vendredi matin, Guy Antéquéra, un très ancien lecteur, a ouvert un premier débat avec sa présentation sur les premiers instants de notre survie, accompagné de documents vidéo. Il s’est intéressé, pendant plusieurs années, avec quelques participants de son groupe, à approfondir ses recherches concernant le réveil post-mortem, domaine qui nous concerne tous. Les Révélateurs nous en parlent d’une certaine façon mais, nous laissent chercher nous-mêmes certaines cohérences entre les divers textes du LU, sachant bien que ces derniers sont tenus « par des restrictions placées par les autorités célestes gouvernant Urantia » LU 112:5.11. La conférence de Guy concluait que selon ses thèses, certains mortels décédés se réveilleraient à la 3 ème période, tandis que certains autres seraient endormis et en attente d’une prochaine dispensation.
Après quoi Guy ajoute le fait de ceux et celles qui « peuvent être empêchés de partir jusqu’à ce que le jugement de leurs affaires ait été complété… ». LU 112:5.10. Et nous nous sommes posé cette question : Où se trouvent donc ces mortels?
Guy nous a tenus en haleine en nous présentant plusieurs suggestions liées à ce sujet. Les débats resteront ouverts pour continuer de philosopher entre nous sur cette énigme qui est tout sauf médiocre. La conférence de Guy est à disposition de tous nos membres, il suffit d’en faire la demande au secrétaire pour se la procurer.
Jean Royer a pris la relève avec un texte composé, entre autre, de l’opinion de Merrit Horn ainsi que celle de Philip Calabrese, pour mesurer, comparer, et tenter de calculer le temps qu’un survivant pourrait mettre pour arriver à bon port sur le premier monde des maisons. Selon un nombre impressionnant de comparaisons et de chiffres, Jean en a déduit qu’il fallait envisager un voyage d’environ 20 ans du temps urantien avant que notre tabernacle nouvellement recomposé de tous ses attributs, (âme, personnalité, mental), refasse surface sur le premier monde.
Faisant suite à un excellent repas, ce fut au tour de Chris Ragetly, dernier conférencier, de présenter son étude.
Les sujets essentiels expliqués étaient entre autres : « Pourquoi une créature survit? Le transit des mortels. La construction de la forme morontielle. Les salles du temple de la résurrection. Que devient le ministère des adjuvats? Que devient une personnalité qui ne survit pas?».
Une conférence riche comme les précédentes, suite à laquelle des groupes d’étude se sont constitués pour approfondir le sujet dans des ateliers.
Durant les deux soirées, l’accent a été donné à la créativité basée sur le contenu du LU. Anne-Marie Ronfet nous a accueilli dans son univers de calligraphie, de gouaches, de dessins et aquarelles, parsemés sur un ensemble de sept carnets qui nous ont révélés des passages et des images du LU. Un travail de longue haleine qu’elle a voulu partager avec nous.
Parallèlement, Emmanuel Lou, avait présenté sur les murs de la salle un aperçu des sujets du LU ainsi que des photographies grandioses de l’univers où des textes du Livre intervenaient avec de belles phrases philosophiques d’illustres écrivains et poètes. Les interventions artistiques ont beaucoup plu à tout le monde et le Président a recommandé de continuer cette initiative dans le futur, peut-être sous d’autres formes, durant de prochaines rencontres nationales. Selon de nombreux témoignages un grand sentiment de fraternité a été ressenti durant ce séjour dans un site exceptionnel où même une piscine chauffée a contribué à la détente de certains d’entre nous.
Une prochaine rencontre qui est déjà très attendue par certains prendra place à Chales, centre France pour le mois de mai 2010. Le sujet proposé pour d’éventuels futurs conférenciers continuera d’être lié au thème débattu à N . D de Lumières et portera sur :
Notre quotidien morontiel :
le service (le travail) — l’étude (le progrès) — la détente (le jeu).
Nous espérons nous trouver très nombreux et nous rentrerons encore davantage dans le vif du sujet de cette grande aventure qui nous attend après notre réveil postmortem.
Enfin, j’aimerais exprimer un grand merci pour l’organisation, parfois compliquée, mise en place à chaque réunion par le bureau de l’AFLLU sans lequel ces rencontres ne pourraient pas exister.
Fraternellement.
Johanna Beukers
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