© 1998 Ken Glasziou
© 1998 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Si nous admettons que les preuves par ouï-dire ne sont pas concluantes, alors il n’existe aucune preuve concrète qui puisse confirmer sans équivoque une telle affirmation. Cependant, il existe au moins deux moyens alternatifs par lesquels nous pouvons évaluer nos idées sur la paternité des articles.
Si nous divisons le sujet des articles en une composante contenant une discussion théologique et philosophique ayant une saveur « spirituelle », et une seconde composante qui couvre des questions historiques, anthropologiques et archéologiques, alors nous nous donnons l’opportunité d’utiliser des méthodes comparatives pour évaluer si nous pensons que diverses sections relèvent de la capacité créatrice des auteurs humains connus.
Si nous pensons que c’est le cas, alors nous pouvons toujours tirer des Documents tout ce que nous trouvons significatif pour nous-mêmes. Mais si nous tombons sur des documents qui, selon nous, dépassent les capacités ou les moyens des auteurs humains, nous avons alors une décision différente mais personnelle à prendre quant au sens.
Pour tout nouveau lecteur, il peut être bien plus productif d’ignorer tout ce qu’il a vu ou entendu sur les Cahiers et de simplement les lire pour leur valeur intrinsèque immédiate.
Préjuger les articles et intégrer des préjugés antérieurs dans l’évaluation peut être contre-productif. Un exemple est Martin Gardner, auteur d’une critique intitulée « Urantia. Le grand mystère du culte. Avant d’écrire son livre, Gardner était l’auteur d’un article de magazine qui dénigrait Le Livre d’Urantia. Cependant, il a commis tellement d’erreurs qu’il a admis plus tard qu’il ne l’avait pas réellement lu. Son livre ultérieur était principalement un exercice d’autojustification.