© 1999 Ken Glasziou
© 1999 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
| Faisons et gardons les choses simples | Volume 6 - No. 2 — Table des matières | L'origine de la vie sur Urantia |
Extrait de la parabole des talents : Le serviteur qui n’avait reçu qu’un seul talent s’avança et dit à son maître : « …j’ai donc eu peur de risquer quoi que ce soit de ce qui m’avait été confié. J’ai caché ton talent en sécurité dans la terre ; le voici ; tu as maintenant ce qui t’appartient. » (LU 176:3.4)
Mais à celui qui enterra son talent, son maître répondit :
« Tu es un régisseur indolent et paresseux… » Et puis au Grand Intendant, ce seigneur dit : « Enlève cet unique talent des mains de ce serviteur inutile, et donne-le à celui qui a les dix talents. »
La parabole des talents est née lors d’une discussion autour du feu de camp à Gethsémani, trois jours seulement avant que Jésus ne soit crucifié. Thomas avait demandé à Jésus :
« … quel devra être notre attitude pendant que tu seras absent pour t’occuper des affaires du Père ? » La réponse de Jésus incluait la parabole des talents, et ce commentaire : « La vérité est vivante. L’Esprit de Vérité conduit toujours les enfants de lumière dans de nouveaux domaines de réalité spirituelle et de service divin. La vérité ne vous est pas donnée pour que vous la cristallisiez dans des formes établies, sures et honorées. Elle se révèle à vous en passant par votre expérience personnelle. Il faut que ce passage la rehausse de manière à dévoiler une nouvelle beauté et de réels gains spirituels à tous ceux qui observent vos fruits spirituels, et que ces spectateurs soient ainsi amenés à glorifier le Père qui est aux cieux. »
« Combien il est attristant de voir des générations successives de disciples avoués de Jésus dire au sujet de leur gestion de la vérité divine : « Maitre, voici la vérité que tu nous as confiée il y a cent ans ou mille ans. Nous n’en avons rien perdu ; nous avons fidèlement préservé tout ce que tu nous as donné. Nous n’avons admis aucun changement dans ce que tu nous as enseigné. »
« Ce prétexte à indolence spirituelle ne justifiera pas aux yeux du Maitre le gestionnaire stérile de la vérité. Le Maitre de la vérité exigera une reddition de comptes conforme à la vérité confiée à vos soins. » (LU 176:3.7)
Or, si l’intendant doté d’un talent avait poursuivi les autres en justice pour avoir effectivement fait quelque chose avec ce qui leur avait été confié, quelle aurait été la réponse de son maître ? Aurait-il félicité ce serviteur peu rentable ?
Tous ceux qui pensent en termes de « diffuser le message » en distribuant le texte complet et inviolable des Cahiers d’Urantia ont sûrement manqué de lire les commentaires accompagnant la parabole des talents. Et non seulement cela, mais d’autres commentaires des révélateurs confirment que nous ne sommes pas censés cristalliser les vérités qui nous sont fournies. « La vérité statique est une vérité morte », nous dit-on, « et seule la vérité morte peut être considérée comme une théorie. La vérité vivante est dynamique et ne peut jouir que d’une existence expérientielle dans le mental humain. » LU 180:5.2 Ensuite, il y a l’exhortation sur LU 2:7.10 :
« Le défi religieux de l’âge présent est lancé aux hommes et aux femmes spirituellement clairvoyants, prévoyants et tournés vers l’avenir, qui oseront construire une nouvelle et attrayante philosophie de vie… » Ce qui est alors énoncé peut difficilement être interprété d’une autre manière que nous devons prendre ce que les révélateurs ont fourni et le remodeler sous des formes adaptées à tous les peuples de cette planète dévastée. Sûrement matière à réflexion ?
« Prends bien note de mes paroles, Nathanael ; rien de ce que la nature humaine a touché ne peut être considéré comme infaillible. (LU 159:4.8)
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