© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
Albert Einstein
Le terme relativité est utilisé à 13 reprises dans Le Livre d’Urantia. Seuls deux d’entre eux peuvent faire référence à une théorie physique, les théories d’Einstein sur la relativité restreinte et générale. Les deux se présentent sous la forme d’avertissements, l’un d’entre eux déclarant : « Ne laissez pas le concept de relativité vous induire en erreur au point de ne pas reconnaître la coordination de l’univers sous la direction du mental cosmique, et son contrôle stabilisé par l’énergie et l’énergie. l’esprit du Suprême » et « Que vos expérimentations avec les découvertes à peine entrevues de la relativité ne perturbent pas vos concepts de l’éternité et de l’infinité de Dieu ».
Ces commentaires ont amené certains lecteurs à rejeter les merveilleuses théories d’Einstein comme n’ayant aucune signification. Mais une lecture attentive du texte dans lequel le mot relativité apparaît dans le livre ne conforte pas ce point de vue. Et récemment, il a été démontré que la théorie de la relativité générale est la plus précise connue de l’homme.
Beaucoup de nos plus éminents physiciens et mathématiciens ont exprimé leur étonnement devant le fait que les mathématiques, une discipline qui a vu le jour en raison du besoin des premiers humains de tenir des registres de « combien », peuvent générer de manière créative des concepts descriptifs et prédictifs qui révèlent les secrets les plus profonds sur la façon dont notre l’univers fonctionne.
Lorsqu’Einstein commença à développer sérieusement sa théorie générale, il n’était pas motivé par la nécessité de prendre en compte l’orbite elliptique de la planète Mercure, ni par la courbure des trajectoires de la lumière par la gravité, ni par le ralentissement des horloges ou le raccourcissement des règles, etc. Le problème qui le dérangeait était que la théorie incroyablement précise de la gravité proposée par Newton impliquait une « action à distance », ce qui signifiait que deux choses pouvaient s’influencer mutuellement même si elles n’étaient en aucun cas connectées. Einstein ne pouvait pas y croire. D’ailleurs Newton non plus ne le pouvait pas, mais la théorie de la gravité de Newton fonctionnait si bien que son irrationalité était tout simplement ignorée.
Einstein s’est mis à la recherche d’alternatives, une recherche qui l’a conduit vers des domaines mathématiques inconnus et obscurs en géométrie et en topologie. Là, il a dû se tourner vers des amis pour lui apprendre ce qu’il avait besoin de savoir. Finalement, il y est arrivé.
Presque tout le monde le sait et beaucoup comprennent E=MC2. Il est à la fois simple et élégant et les lycéens peuvent l’utiliser. Ce n’est pas le cas de la théorie générale. Il est court, précis, remarquable et ne peut être utilisé que par ceux qui possèdent des compétences mathématiques avancées. Une version est :
The left hand side of the equation refers to space-time curvature, the right hand side to mass-density. How could such a tiny equation give rise to predictions about such gigantic cosmological processes as those for which Taylor and Hulse received the Noble prize in 1993?
In 1974 this pair commenced to observe the variations in the pulsing of signals emanating from two neutron stars that were orbiting around one another. And they were able to check their observations against what is predicted by Einstein’s General Relativity. Over a 25-year period, they found a quite extraordinary overall agreement between Einstein’s theory and their observations that, in the timing of the signals, amounted to a precision of one part in 1014—that is one part in one hundred million million!!
This same system also provided the first hard evidence for the existence of the gravitational waves predicted by Einstein’s General Relativity about 80 years earlier—and for which direct evidence is now to hand, though still in need of independent confirmation.
But this is only a small example of the amazing power of mathematics to unravel the wonders of creation. So is it an accident that almost surrealistic forms of mathematics are the basis of the laws used by the First Source and Center to provide us with a universe friendly to life—one in which you and I live, move, and have our very being?