© 2001 Ken Glasziou
© 2001 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
La pensée matérialiste-déterministe remonte au moins à David Hume (décédé en 1776), dont est issu le paradigme selon lequel une proposition n’a de sens que si elle peut être vérifiée par des moyens empiriques. Pierre La Place (mort en 1827) ajoutait que si la position et le mouvement de tous les atomes pouvaient être connus en même temps, tout pourrait être prédit dans le futur.
Ce n’est qu’au cours des vingt dernières années que suffisamment de preuves se sont accumulées pour finalement tuer ce concept et laisser place à l’incertitude, au libre arbitre et à Dieu. Le premier coup dur est venu de la théorie quantique et du principe d’incertitude de Heisenberg au début du 20ème siècle, mais il a été balayé sous le tapis par la critique selon laquelle ces choses subatomiques n’avaient aucune réalité une fois traduites dans le monde réel.
Ces dernières années, cette critique est devenue obsolète. La preuve vient de travaux tels que l’utilisation d’atomes de sodium vaporisés pour répéter avec succès des travaux précédemment effectués avec des photons ou des électrons uniques, qui ont montré que lorsqu’on leur présente deux chemins alternatifs vers une cible, ils empruntent les deux chemins, se comportant comme une onde si le chemin est inconnu. mais comme particule si le chemin emprunté a été déterminé. Ainsi, ils sont dans un état d’indétermination (superposition) jusqu’à ce qu’un observateur les force à se présenter soit comme une onde, soit comme une particule. Il existe aujourd’hui de nombreuses démonstrations de ce type, jusqu’aux gouttes de condensats de Bose-Einstein visibles à l’œil nu et qui montrent l’interférence de leurs ondes associées lorsque deux sont rapprochées l’une de l’autre. (Le condensat est constitué de nombreux atomes se comportant comme un seul « atome superposé » à très basse température.)
Alors, comment un fantôme quantique « devient-il ? » Construisez d’abord un corral pour enfermer les électrons « nageant librement » à la surface d’une feuille de cuivre. Faites-le en utilisant quelques dizaines d’atomes de cobalt (car les atomes de cobalt individuels ont leur propre champ magnétique).
Vous devrez utiliser un microscope à effet tunnel (STM), un appareil simple fabriqué à partir d’un fin fil d’iridium se terminant en un point par un seul atome. Lorsque celui-ci passe sur la surface de la feuille de cuivre, une minuscule tension entre les deux provoque le tunnel des électrons. Un dispositif de régulation maintient le courant constant et un tracé des variations de tension se transforme en une carte topographique de la surface avec ses pics et vallées atomiques.
Ainsi, à l’aide du STM, placez quelques dizaines d’atomes de cobalt de manière à réaliser une palissade en forme d’ellipse qui aura deux foyers tels qu’un signal allant d’un foyer rebondira sur la paroi du corral vers l’autre foyer toujours avec le même longueur de chemin (pas aussi difficile qu’il y paraît).
Après avoir construit notre corral cobalt-cuivre, placez un seul atome de cobalt (le fer devrait également faire l’affaire) sur l’un des foyers, puis utilisez votre STM pour effectuer une analyse complète du corral et tracer vos résultats.
Autour de l’atome de cobalt, à son point focal, vous constaterez qu’un petit nuage d’électrons provenant de la feuille de cuivre a maintenant encerclé l’atome de cobalt. La mesure révèle que chaque électron du nuage a le spin opposé à celui des électrons appartenant à l’atome de cobalt.
Maintenant, jetez un œil à l’autre point focal de l’ellipse et, surprise, surprise, vous trouvez un fantôme semblable à un mirage du véritable atome de cobalt avec son nuage d’électrons environnant !
Devinez quoi. Les gens essaient maintenant d’utiliser l’image fantôme du véritable atome de cobalt pour voir s’ils peuvent le lier à un autre atome réel afin de créer une molécule hybride comportant un atome fantôme et un atome réel.
Il y a dans le mental de Dieu un plan incluant toutes les créatures de ses immenses domaines, et ce plan est un dessein éternel d’occasions favorables sans bornes, de progrès illimité et de vie sans fin. Et les trésors infinis de cette carrière incomparable récompensent vos efforts ! (LU 32:5.7)