© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
| L’esprit-père qui habite en nous | Volume 10 - No. 3 — Table des matières | Faire la volonté de Dieu : comment ? |
L’esprit représente tout ce que nous possédons de la réalité universelle qui est soumise à notre volonté – et notre âme reproduit et représente fidèlement la récolte des décisions temporelles prises par le moi mortel. Mais ce n’est pas tant ce que l’esprit comprend que ce que l’esprit désire comprendre qui assure la croissance de l’âme ; ce n’est pas tant à quoi ressemble l’esprit que ce à quoi l’esprit s’efforce d’être qui constitue l’identification spirituelle. Et ce n’est pas tant que nous sommes conscients de Dieu, mais plutôt que nous aspirons à Dieu, ce qui entraîne l’ascension de l’univers. Ce que nous sommes aujourd’hui n’est pas aussi important que ce que nous devenons de jour en jour et dans l’éternité.
Le mental est l’instrument cosmique sur lequel la volonté humaine peut jouer les dissonances de la destruction ou sur lequel cette même volonté humaine peut faire résonner les délicates mélodies de l’identification avec Dieu et de la survie éternelle qui en résulte. L’Ajusteur donné à l’homme est, en dernière analyse, imperméable au mal et incapable de pécher, (LU 111:1.6)
Mais nos esprits mortels peuvent être tordus, déformés et rendus mauvais et laids par les machinations pécheresses d’une volonté humaine perverse et égoïste. À l’inverse, ce même esprit peut être rendu noble, beau, vrai et bon – reflétant ainsi une volonté illuminée par l’esprit, à condition seulement que notre choix soit à la fois de chercher à connaître Dieu et de toujours tenter de faire la volonté de Dieu.
Les facteurs dans la création évolutive d’une âme immortelle sont :
Le potentiel d’une telle évolution de l’âme est inhérent aux deux pulsions universelles de l’esprit :
Cette opération céleste faisant apparaitre par évolution l’âme immortelle est rendue possible parce que le mental mortel est, en premier lieu, personnel et, en second lieu, en contact avec des réalités superanimales ; (LU 111:2.9)
Il possède donc un ministère divin qui assure l’évolution d’une nature morale capable de prendre des décisions morales. Ainsi, l’esprit mortel peut établir un véritable contact créatif avec les ministères spirituels et avec l’Esprit-Père qui l’habite – et une âme naît.
Notre âme est ainsi l’embryon primordial de ce que nous deviendrons lors de la prochaine phase de notre carrière éternelle.
Comment alors tirer le meilleur parti de nos possibilités de guidance divine dans le développement de notre âme ?
Peut-être que pour la plupart d’entre nous, nos progrès seront maximisés si nous initions un rôle évolutif pour notre propre alter ego. Nous commençons par prendre l’habitude personnelle de maintenir un contact continu mais silencieux entre notre esprit fini et notre alter ego – qui, à ce stade d’apprentissage, remplace l’Esprit-Dieu intérieur.
Le succès ou l’échec est directement proportionnel à la quantité de temps d’éveil que nous réussissons à passer dans une relation dans laquelle chacune de nos pensées, chaque mot et chaque moment de la journée est partagé en dialogue avec notre pseudo-esprit compagnon.
Cependant, pour fournir des réponses provisoires à des questions sérieuses, nous devons nous appuyer sur notre connaissance antérieure du Père telle qu’elle nous a été révélée dans la vie de Jésus de Nazareth.
Ensuite, dans n’importe quelle situation dans laquelle nous nous trouvons, notre prise de décision peut être guidée par une seule question puissante : « Que ferait Jésus ? Et au fil du temps, ce qui a commencé comme une relation unilatérale et complètement humaine progressera progressivement vers un état dans lequel nos décisions à venir se rapprocheront de plus en plus de l’essence de la divinité.
Pour que ce processus réussisse, nous devons nous être parfaitement familiarisés avec la vie et les enseignements de Jésus – au point de réellement « connaître » la pensée de Jésus.
Il y a une bonne raison pour laquelle nous devrions chercher à connaître la pensée de Jésus plutôt que ses actions ou ses enseignements. Il n’y a jamais deux événements identiques. Chaque événement est mêlé à des circonstances que nous ne connaissons pas, de sorte qu’il ne se reproduira plus jamais exactement de la même manière.
Si nous interprétons la vie et les paroles de Jésus comme la base d’un ensemble de règles à suivre, alors nous savons que nous ne connaissons pas encore la pensée de Jésus – qui, après tout, est une révélation de la pensée de Dieu. Mais ne désespérez pas car l’Esprit de vérité de Jésus, agissant par l’intermédiaire de l’Esprit-Père, est disponible pour nous aider. Il suffit de demander.
« « Suivre Jésus » signifie partager personnellement sa foi religieuse et entrer dans l’esprit de la vie du Maitre consacrée au service désintéressé des hommes. L’une des choses les plus importantes de la vie humaine consiste à découvrir ce que Jésus croyait, à découvrir ses idéaux et à s’efforcer d’accomplir le dessein élevé de sa vie. De toutes les connaissances humaines, celle qui présente la plus grande valeur est de connaitre la vie religieuse de Jésus et la manière dont il la vécut. » (LU 196:1.3)
Même sur Urantia, ces séraphins enseignent cette vérité éternelle : si votre propre mental ne vous sert pas bien, vous pouvez l’échanger contre le mental de Jésus de Nazareth, lequel vous sert toujours bien. (LU 48:6.26)
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