© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
L’Esprit-Père Résident – quelles sont ses fonctions ? (LU 110:0.1)
La dévotion de l’Esprit intérieur envers l’individu est d’une sublime touchante, divinement semblable à celle du Père. Indirectement et méconnu, il communique constamment avec son sujet humain.
Le Père du Paradis a apparemment réservé cette forme de contact personnel avec ses créatures individuelles comme une prérogative exclusive du Créateur.
Bien que passif en ce qui concerne le bien-être purement temporel, l’Esprit-Père est divinement actif concernant toutes les affaires de notre avenir éternel.
Lorsqu’il habite l’esprit humain, l’Esprit intérieur apporte avec lui une carrière modèle, la vie idéale, déterminée et préordonnée par cet Esprit lui-même.
Mais nos forces spirituelles intérieures n’essaient jamais de contrôler notre pensée, mais plutôt de la spiritualiser, de l’éterniser.
En tant que créatures personnelles, nous avons un esprit et une volonté. L’Esprit intérieur est prépersonnel et a un pré-mental et une pré-volonté. Si nous nous conformons tellement à l’esprit de l’Esprit que nous sommes d’accord, alors nos esprits ne font plus qu’un et nous recevons le renforcement de l’esprit divin.
Le grand objectif de notre existence humaine est de s’accorder à la divinité de l’Esprit qui nous habite. La grande réussite de notre vie mortelle est l’obtention d’une consécration véritable et compréhensive aux objectifs éternels de l’esprit divin qui attend et travaille dans notre esprit. Et notre vie idéale est celle d’un service affectueux envers nos compagnons de voyage.
La coopération avec notre Esprit-Père n’est pas un processus particulièrement conscient ; mais nos motivations et nos décisions, nos déterminations fidèles et nos désirs suprêmes constituent une coopération réelle et efficace. Nous pouvons consciemment augmenter l’harmonie en :
Meurs quand je peux, je veux que ceux qui me connaissent le mieux disent de moi que j’ai toujours cueilli un chardon et planté une fleur là où je pensais qu’une fleur pousserait.
Abraham Lincoln
Tu atteindrais à la perfection divine,
Et pourtant, ne tournez pas le dos au monde.
Michel-Ange
Nous ne devons pas confondre la mission et l’influence de notre Esprit-Dieu qui nous habite avec ce qu’on appelle communément la conscience. La conscience est une réaction humaine et purement psychique. Même s’il ne faut pas le mépriser, ce n’est pas vraiment la voix de Dieu pour l’âme. La conscience nous exhorte à juste titre à faire le bien ; mais l’Esprit intérieur s’efforce de nous dire ce qui est vraiment juste.
La motivation de la foi transforme en expérience la pleine réalisation de la filiation de l’homme avec Dieu, mais l’action, l’exécution des décisions, est essentielle pour atteindre, par évolution, la conscience de parenté progressive avec l’actualisation cosmique de l’Être Suprême. La foi transmue les potentiels en actuels dans le monde spirituel, mais les potentiels ne deviennent des actuels, dans les domaines finis du Suprême, que par la réalisation de l’expérience du choix et grâce à elle. Choisir de faire la volonté de Dieu réunit, dans un acte de personnalité, la foi spirituelle et les décisions matérielles, et fournit ainsi un point d’appui divin et spirituel permettant au levier humain et matériel de la soif de Dieu d’agir plus efficacement. (LU 110:6.17)