© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Ces documents confirment que le but de la vie de Jésus sur notre planète comprenait la révélation de Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu, et que sa vie était de montrer « les possibilités transcendantes accessibles à un humain qui connait Dieu, pendant la brève carrière d’une existence mortelle. » (LU 120:2.8)
Ayant pleinement atteint son objectif, Jésus nous a laissé cette injonction : « Votre mission dans le monde est fondée sur le fait que j’ai vécu parmi vous une vie révélatrice de Dieu ; sur la vérité que vous et tous les autres hommes et femmes êtes les fils et les filles de Dieu. Et cette mission consistera dans la vie que vous vivrez parmi eux – l’expérience réelle et vivante de les aimer et de les servir, tout comme je vous ai aimé et servi. (LU 191:5.3)
Cependant, le simple fait de savoir où Jésus est allé et ce qu’il a dit et fait ne nous serait d’aucune utilité pour notre tâche. Pour l’imiter, nous devons savoir comment il pensait et ce qu’il pensait. Nous devons connaître la pensée de Jésus.
Les Cahiers ont fourni les informations nécessaires, mais ont réparti ces informations sur près de 700 pages de texte.
La mémoire humaine est telle qu’il est utile pour la plupart d’entre nous de disposer d’un cadre sur lequel s’appuyer.
Nous avons essayé ici de fournir un résumé de la partie 4 qui aidera à comprendre l’esprit de Jésus. C’est un cadre pour nous aider à penser comme Jésus pourrait le penser, basé sur les aspects spirituels de sa vie, de sa pensée, de son travail et de son enseignement.
Si nos pensées sont absolument tranquilles, le cœur céleste peut être vu. Le cœur céleste se situe entre le soleil et la lune, c’est la demeure de la Lumière Intérieure. (Remarque : le soleil et la lune font référence à nos deux yeux).
Lu Yen
La fonction de l’Esprit-Père intérieur est décrite ainsi : « Le grand objectif de notre existence humaine est de s’accorder à la divinité de l’Esprit intérieur. La grande réussite de notre vie mortelle est l’obtention d’une consécration véritable et compréhensive aux objectifs éternels de l’Esprit divin qui attend et œuvre dans notre esprit. Et notre vie idéale est celle d’un service affectueux envers nos compagnons de voyage. (LU 110:3.4)
Nous commençons notre résumé alors que Jésus entrait dans sa 28ème année, époque à laquelle il commençait à être certain d’être habité par l’Esprit de Dieu. Au fur et à mesure que cette relation se développait, il a également pris conscience que ce même Esprit du Père habite tous ses enfants terrestres en tant que mentor et guide.
Jésus nous a enseigné : « La volonté de Dieu est la voie de Dieu, et cette voie est une association avec le choix de Dieu devant chaque alternative potentielle. Par conséquent, faire la volonté de Dieu est l’expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu, Dieu étant la source et la destinée de tout ce qui est bon, beau et vrai. » (LU 130:2.7)
« C’est seulement dans la perfection, l’harmonie et l’unanimité de la volonté que les créatures peuvent s’unifier avec le Créateur ; … Le désir de faire la volonté du Père doit toujours être suprême dans l’âme et dominer le mental d’un fils ascendant de Dieu. » (LU 130:4.3)
« Intéresse-toi à tes semblables ; apprends à les aimer et guette l’occasion de faire pour eux une chose dont tu es sûr qu’ils la désirent. Puis il cita l’ancien proverbe juif : « Un homme qui souhaite avoir des amis doit lui-même se montrer amical. » » (LU 130:7.2)
« Quand les hommes et les femmes sages comprendront les impulsions intérieures de leurs semblables, ils les aimeront. Et quand tu aimes tes frères et sœurs, tu leur as déjà pardonné.
Au cours d’une longue période d’association intime avec les chefs religieux au début de sa carrière, Jésus n’a jamais attaqué leurs erreurs ni même mentionné les défauts de leur enseignement. Dans chaque cas, il sélectionnait la vérité dans ce qu’ils enseignaient, puis il embellissait et illuminait cette vérité dans leur esprit, de sorte qu’en très peu de temps, cette amélioration de la vérité éliminait efficacement l’erreur associée.
Le calme, la tranquillité et l’amour ont le pouvoir de vaincre le monde.
Écoutez les autres, aussi ennuyeux ou ignorants soient-ils, car chacun a sa propre histoire.
Il a enseigné : « La bonté est vivante, relative, toujours en progrès ; elle est invariablement une expérience personnelle et perpétuellement liée au discernement de la vérité et de la beauté. » (LU 132:2.7)
« La bonté se trouve dans la récognition des valeurs positives de vérité du niveau spirituel qui doit, dans l’expérience humaine, faire contraste avec sa contrepartie négative — les ombres du mal potentiel. » (LU 132:2.7)
« Le mal ne devient une réalité d’expérience personnelle que lorsqu’un mental doué de sens moral en fait le choix. » (LU 132:2.10)
« La vérité ne peut se définir par des mots, mais seulement en la vivant. » (LU 132:3.2)
« La vérité révélée, la vérité découverte personnellement, est la suprême volupté de l’âme humaine. Elle est la création conjointe du mental matériel et de l’esprit intérieur. » (LU 132:3.4)
« Cependant, jamais l’homme ne peut posséder la vérité sans exercer sa foi. … La foi est l’inspiration de l’imagination créatrice imprégnée de l’esprit. » (LU 132:3.5)
« La vie humaine continue — survit — parce qu’elle a une fonction dans l’univers, la tâche de trouver Dieu. » (LU 132:3.7)
« Quant à la prière, elle devient la grande unificatrice des diverses inspirations provenant de l’imagination créatrice et des impulsions de foi d’une âme essayant de s’identifier avec les idéaux spirituels de la divine présence intérieure et associée. » (LU 132:3.10)
« Aux yeux de Dieu, il n’y a que deux groupes de mortels, ceux qui désirent faire sa volonté et ceux qui ne le désirent pas. Quand l’univers contemple un monde habité, il discerne également deux grandes classes d’hommes, ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas. » (LU 133:0.3)
« Si nous connaissons Dieu, notre véritable travail sur terre consiste à vivre de manière à permettre au Père de se révéler à travers notre vie. Ainsi, toutes les personnes qui recherchent Dieu verront le Père et recourront à notre aide pour mieux connaitre le Dieu qui réussit à s’exprimer de cette manière dans notre vie. » (LU 132:7.2)
Jésus a enseigné à un jeune associé : « j’ai une confiance absolue dans la surveillance supérieure exercée par mon Père qui est aux cieux. Je suis consacré à faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Je ne crois pas que l’on puisse réellement me nuire, ni que l’œuvre de ma vie puisse vraiment être mise en péril par un effort quelconque de mes ennemis contre moi, et par ailleurs nous n’avons certainement à craindre aucune violence de la part de nos amis. Je suis absolument convaincu que l’univers entier est amical à mon égard — et je persiste à croire à cette toute-puissante vérité avec une confiance totale, malgré toutes les apparences contraires. » (LU 133:1.4)
« Mais l’âme de l’homme est distincte de l’esprit divin qui habite son mental. L’esprit divin arrive au moment même où le mental de l’homme manifeste sa première activité morale, et c’est l’occasion de la naissance de l’âme. » (LU 133:6.5)
« « L’âme est la fraction de l’homme qui reflète son moi, qui discerne la vérité et qui perçoit l’esprit ; elle élève à jamais l’être humain au-dessus du niveau du monde animal. La conscience de soi, en elle-même et par elle-même, n’est pas l’âme. La conscience du moi moral est la réalisation du vrai moi humain et constitue le fondement de l’âme humaine. L’âme est la partie de l’homme qui représente la valeur de survie potentielle de l’expérience humaine. Le choix moral et l’accomplissement spirituel, l’aptitude à connaitre Dieu et l’impulsion à être semblable à lui, sont les caractéristiques de l’âme. » (LU 133:6.5)
En déchiffrant la vie de Jésus, gardez à l’esprit ses objectifs : premièrement, acquérir l’expérience de la créature, deuxièmement, révéler le Père paradisiaque, et troisièmement, démêler les conséquences de notre péché rebelle. (Plus tard, le christianisme a inversé cet ordre, faisant de la mort sacrificielle de Jésus son objectif principal.)
Le jour de son baptême, Jésus se tenait dans le Jourdain, mortel parfait des mondes évolutionnaires du temps et de l’espace. Une synchronisation parfaite et une communication complète s’étaient établies entre l’esprit mortel de Jésus et son Esprit intérieur du Père.
Après son baptême, les choix auxquels Jésus était confronté quant au type de ministère à adopter étaient les suivants : sa propre voie – une voie qui pouvait sembler rentable du point de vue des besoins immédiats ; ou la voie du Père – celle qui a fourni à l’humanité un exemple d’un idéal clairvoyant de la vie des créatures.
Il n’y avait qu’un seul motif dans la vie post-baptême de Jésus et c’était une révélation meilleure et plus vraie de son Père paradisiaque ; il a été le pionnier de la voie nouvelle et meilleure vers Dieu, la voie de la foi et de l’amour, qu’il a insisté pour parcourir de la manière la plus calme et la plus non dramatique, en évitant toute démonstration de pouvoir.
Jésus a dit à ses apôtres : « Ne vous y trompez pas ; nous partons travailler pour une génération de chercheurs de signes… mais ils tarderont à reconnaître dans la révélation de l’amour de mon Père les références de ma mission. (LU 137:6.5)
Quand nous saurons que nous en avons assez, alors nous serons riches.
N’ayons pas peur d’écouter les autres pour savoir ce que nous pouvons entendre.
Jésus n’a pas commis l’erreur d’enseigner trop. Il n’a pas semé la confusion chez son auditoire en présentant une vérité trop au-delà de sa capacité de compréhension.
« le royaume de mon Père ne concerne pas les choses visibles et matérielles. Ce royaume est déjà maintenant parmi vous, car là où l’esprit de Dieu enseigne, là où il guide l’âme de l’homme, là est en réalité le royaume des cieux. Et ce royaume de Dieu est droiture, paix et joie dans le Saint-Esprit. » (LU 137:8.9)
« Dans le royaume de mon Père, il n’y aura ni Juifs ni Gentils, mais seulement ceux qui cherchent la perfection par le service, car je déclare que quiconque veut être grand dans le royaume de mon Père doit d’abord devenir le serviteur de tous. » (LU 137:8.11)
Le programme de Jésus : il ne répondrait pas à la satisfaction physique de son peuple. Il ne distribuait pas de pain aux multitudes ; il n’attirerait pas l’attention sur lui par des miracles ; il n’utiliserait pas non plus le pouvoir ou l’autorité temporelle pour faire accepter un message spirituel.
Jésus a enseigné aux apôtres à prêcher le pardon des péchés par la foi en Dieu mais sans pénitence ni sacrifice. Ils ont également appris très tôt que Jésus avait un profond respect et une considération sympathique pour chaque être humain qu’il rencontrait, et que rien ne lui semblait jamais aussi important que l’individu humain qui se trouvait par hasard en sa présence immédiate.
Jésus n’a jamais cessé de répéter que seule la foi était nécessaire pour trouver Dieu, ajoutant que « ce sera par la vie que vous vivrez que les autres sauront que vous avez été avec moi et que vous avez appris les réalités du royaume ».
Il a dit à ses disciples que le royaume de Dieu est en vous, qu’il n’est pas nécessaire de voir pareil, de sentir pareil, ni même de penser pareil pour être spirituellement pareil. « L’harmonie, dit-il, naît du fait que chacun de nous est identique dans son origine, sa nature et son destin. » (LU 141:5.1)
« Votre unité spirituelle implique deux facteurs qui s’harmonisent toujours dans la vie individuelle des croyants : premièrement, vous possédez un motif commun pour une vie de service ; chacun de vous désire par-dessus tout faire la volonté du Père qui est aux cieux. Et, deuxièmement, vous avez tous un but commun d’existence ; vous avez tous le dessein de trouver le Père qui est aux cieux, et de prouver, par là, à l’univers que vous êtes devenus semblables à lui. » (LU 141:5.3)
À maintes reprises, Jésus a mis en garde contre la formulation de croyances et l’établissement de traditions comme moyen de guider les croyants. « Conduisez les hommes dans le royaume, dit-il, et les grandes et vivantes vérités du royaume chasseront bientôt toute erreur grave. Votre tâche est de révéler Dieu à l’individu comme son Père céleste, d’amener les hommes et les femmes à devenir conscients de Dieu et de les présenter à Dieu comme ses enfants de la foi. (LU 141:6.2)
La seule récompense pour les disciples de Jésus : dans ce monde, la joie spirituelle et la communion divine ; dans l’autre monde, la vie éternelle dans le progrès des réalités spirituelles divines du Père.
Jésus était un enseignant, pas un prédicateur. Il est venu présenter des vérités spirituelles aux esprits matériels. Il est venu pour faire la volonté du Père et seulement la volonté de son Père. Et grâce à cette unicité de but, il n’était pas inquiet du mal dans le monde. Il ne prêtait aucune attention à l’opinion publique et ne se laissait pas influencer par les éloges. Il n’était jamais excité, vexé ou déconcerté, parfois attristé, mais jamais découragé. Et il a toujours été altruiste.
Ne nous contentons pas de rester éternellement au premier échelon de l’échelle spirituelle, mais soyons plutôt prêts à voyager de plus en plus haut.
Notre passé et nos circonstances n’ont aucune incidence sur la personne que nous pouvons devenir.
L’amour est la règle de la vie dans le royaume : une dévotion suprême à Dieu tout en aimant son prochain comme soi-même. L’obéissance à la volonté du Père, produisant les fruits de l’esprit dans sa vie personnelle, est la loi du royaume.
« Si vous êtes les fils de Dieu, alors vous êtes nés de l’esprit de Dieu, et quiconque est né de l’esprit a en lui-même le pouvoir de vaincre tous les doutes ; c’est cela la victoire qui triomphe de toute incertitude, c’est votre foi elle-même. » (LU 142:5.3)
Il existe des valeurs élevées dans l’existence mortelle – la maîtrise intellectuelle et la réussite spirituelle – qui transcendent de loin la satisfaction des appétits et des pulsions purement physiques de l’homme.
« La preuve pour le monde entier que vous êtes nés d’esprit est que vous vous aimez sincèrement les uns les autres. » (LU 142:5.4)
« Tout comme les familles terrestres sont fondées sur la tolérance, la patience, le pardon et l’amour, il en va de même pour la famille terrestre de Dieu. » (LU 140:8.13)
Ces questions temporelles concernent les hommes de ce monde et, bien que d’une certaine manière elles affectent tous les hommes, vous avez été appelés à me représenter dans le monde comme je représente mon Père. Vous êtes les ambassadeurs spirituels d’un royaume spirituel, les représentants spéciaux du Père spirituel. Il devrait déjà m’être possible de vous instruire comme des adultes du royaume de l’esprit. » (LU 142:7.17)
Le Maître était un parfait spécimen de maîtrise de soi humaine. Lorsqu’il était injurié, il ne l’insultait pas ; quand il souffrait, il ne proférait aucune menace ; lorsqu’il a été dénoncé, il s’est simplement soumis au juste jugement du Père.
« Mais je viens avec un nouveau message d’oubli de soi et de maitrise de soi. Je vous montre le chemin de la vie tel que mon Père qui est aux cieux me l’a révélé. » (LU 143:2.2)
Jésus a enseigné : « Si l’Esprit habite en vous, vous êtes des enfants libres et libérés de l’Esprit. Votre secret de maîtrise de soi est la foi en l’Esprit intérieur qui agit toujours par amour. Si donc vous êtes né de l’Esprit, vous êtes délivré pour toujours d’une vie d’abnégation et de surveillance des désirs de la chair et êtes transporté dans le royaume joyeux de l’Esprit d’où vous manifestez spontanément les fruits de l’Esprit. dans votre vie quotidienne. » (LU 143:2.7)
« Quand vous serez entièrement consacrés à faire la volonté du Père qui est aux cieux, toutes vos demandes seront exaucées, parce que vos prières seront pleinement conformes à la volonté du Père, » (LU 146:2.7)
« Évitez de prier beaucoup pour vous-mêmes ; priez davantage pour le progrès spirituel de vos frères. Évitez les prières matérialistes ; priez en esprit et pour l’abondance des dons de l’esprit. » (LU 146:2.10)
Jésus a enseigné que la prière pour obtenir la direction divine sur la vie terrestre était la deuxième en importance après la demande de connaissance de la volonté du Père. En réalité, cela signifie une prière pour la sagesse divine.
Nous adorons Dieu avec l’aide de l’Esprit intérieur. Et cet esprit du Père parle mieux à l’homme lorsque l’esprit humain est dans une attitude de véritable adoration. L’adoration, a enseigné Jésus, nous rend de plus en plus semblable à celui qui est adoré.
« « Vous ne pouvez observer l’esprit divin à l’œuvre dans votre mental, mais il existe une méthode pratique pour découvrir le degré auquel vous avez abandonné le contrôle des pouvoirs de votre âme à l’enseignement et aux directives de l’esprit intérieur du Père qui est aux cieux : c’est le degré de votre amour pour vos semblables. » (LU 146:3.6)
L’homme raisonnable s’adapte au monde ; le déraisonnable persiste à essayer d’adapter le monde à lui-même.
Georges-Bernard Shaw
Il n’y a pas de mauvais moment pour faire la bonne chose.
« En dernier lieu, nous atteignons le niveau de clairvoyance d’esprit et d’interprétation spirituelle, le plus élevé de tous. Il nous pousse à reconnaitre, dans cette règle de vie, le divin commandement de traiter tous les hommes comme nous concevrions que Dieu les traiterait. » (LU 147:4.9)
« Vous pouvez toutefois être certains d’une chose, c’est que le Père n’envoie pas d’affliction à titre de châtiment arbitraire pour de mauvaises actions. … Les hommes ne doivent pas blâmer Dieu pour des maux résultant naturellement de la vie qu’ils ont choisi de vivre ; ils ne devraient pas non plus se plaindre des expériences qui font partie de la vie telle qu’elle est vécue sur ce monde. » (LU 148:5.3)
Jésus a transcendé les enseignements de ses ancêtres lorsqu’il a hardiment substitué des cœurs purs à des mains pures comme marque de la vraie religion.
Jésus leur avait dit en terminant son allocution : « N’oubliez pas que, corporellement et mentalement — c’est-à-dire émotionnellement — la réaction des hommes est individuelle. Leur seule uniformité est d’être habités par un esprit intérieur. … L’humanité ne pourra jamais parvenir à l’unité et à la fraternité autrement que par cet esprit et en faisant appel à lui. » (LU 149:3.3)
La colère est une manifestation matérielle (animale) indiquant l’incapacité de la nature spirituelle à prendre le contrôle. « La colère repose dans le sein des insensés. »
Jésus dit encore : « Que votre cœur soit dominé par l’amour, afin que votre guide spirituel n’ait pas trop de peine à vous délivrer de la tendance à laisser éclater des accès de colère animale incompatibles avec le statut de filiation divine. » (LU 149:4.2)
Jésus a toujours prêché la tempérance et la cohérence, soulignant qu’un zèle excessif peut conduire à l’insouciance et à la présomption, tandis qu’un excès de prudence et de discrétion peut conduire à la lâcheté et à l’échec.
« Vos ancêtres craignaient Dieu parce qu’il était puissant et mystérieux. Vous l’adorerez parce qu’il est magnifique en amour, généreux en miséricorde et glorieux en vérité. » (LU 149:6.5)
« Je suis venu dans le monde pour remplacer la peur par l’amour, le chagrin par la joie, la crainte par la confiance, l’esclavage servile et les cérémonies dépourvues de sens par le service expression de l’amour et l’adoration appréciative. » (LU 149:6.5)
« « Vous faites bien d’être modestes devant Dieu et de vous contrôler devant les hommes, mais il faut que votre modestie ait une origine spirituelle et ne soit pas l’étalage illusoire d’un sens autoconscient de supériorité satisfaite d’elle-même. … Mon Père dédaigne l’orgueil, exècre l’hypocrisie et abhorre l’iniquité. » (LU 149:6.11)
« Le Père m’a envoyé dans le monde pour montrer comment il désire habiter et diriger tous les hommes ; et j’ai vécu cette vie incarnée de manière à inspirer aussi tous les hommes pour qu’ils cherchent toujours à connaitre et à faire la volonté du Père céleste qui demeure en eux. » (LU 153:3.2)
Le royaume de Jésus est fondé sur l’amour, proclamé dans la miséricorde et établi par un service désintéressé.
L’avenir, aussi menaçant qu’il puisse paraître, ne peut arriver qu’un jour à la fois.
L’endurance est une forme de patience concentrée.
« Laissez-moi proclamer solennellement cette vérité éternelle : Si, en vous harmonisant avec la vérité, vous apprenez à donner, dans votre vie, l’exemple de cette magnifique intégralité de la droiture, vos semblables vous rechercheront pour obtenir ce que vous aurez ainsi acquis. » (LU 155:1.5)
« La mesure dans laquelle il faut que vous portiez votre message aux gens représente, en un certain sens, la mesure de votre inaptitude à vivre la vie saine et droite, la vie harmonisée avec la vérité. » (LU 155:1.5)
« Ils apprirent que la meilleure manière d’amener bien des âmes à aimer le Dieu invisible consiste à leur enseigner d’abord à aimer leurs frères qu’ils peuvent voir. » (LU 155:3.4)
« Ils apprirent que, si la religion a des mobiles entièrement spirituels, elle rend la vie plus digne d’être vécue ; elle la meuble de buts élevés, lui confère la dignité par des valeurs transcendantales, lui apporte l’inspiration de motifs magnifiques et réconforte constamment l’âme humaine par une espérance sublime et fortifiante. » (LU 155:3.7)
« la plus passionnante et inspirante de toutes les expériences humaines possibles : la recherche personnelle de la vérité, la joie grisante d’affronter les périls de la découverte intellectuelle, la résolution d’explorer les réalités de l’expérience religieuse personnelle, la satisfaction suprême de faire l’expérience du triomphe personnel dans la réalisation effective de la victoire de la foi spirituelle sur les doutes intellectuels. Une telle victoire est loyalement remportée dans l’aventure suprême de toute existence humaine — l’homme cherchant Dieu pour lui-même et en tant que lui-même, et qui le trouve. » (LU 155:5.10)
« La religion de l’esprit signifie effort, lutte, conflit, foi, détermination, amour, loyauté et progrès. » (LU 155:5.11)
Puis Jésus continua en disant : « Nous sommes maintenant sur le point d’entrer dans un conflit implacable avec cette religion, car nous allons bientôt commencer à proclamer audacieusement une nouvelle religion — une religion qui n’en est pas une au sens actuellement attribué à ce mot — une religion qui fait principalement appel à l’esprit divin de mon Père habitant le mental de l’homme ; une religion qui tirera son autorité des fruits de son acceptation, » (LU 155:5.12)
« Je vous ai appelé à découvrir l’expérience divine de trouver Dieu par vous-même, en vous-même et par vous-même et comme un fait de votre propre expérience. … La religion de l’esprit vous laisse perpétuellement libres de suivre la vérité, où que vous emmènent les directives de l’esprit » (LU 155:6.5)
« L’expérience suprême de l’existence humaine est : trouver Dieu par vous-mêmes et le connaître dans votre âme. » (LU 110:3.4)
« N’oubliez jamais que la seule aventure plus satisfaisante et plus passionnante que la tentative de découvrir la volonté du Dieu vivant, c’est l’expérience suprême de tâcher honnêtement de faire cette volonté divine. » (LU 155:6.11)
« La destinée spirituelle dépend de la foi, de l’amour et de la dévotion à la vérité — faim et soif de droiture — le désir profond de trouver Dieu et d’être semblable à lui. » (LU 156:5.7)
« Vous êtes destiné à vivre une vie étroite et mesquine si vous apprenez à n’aimer que ceux qui vous aiment. Moins il y a d’amour dans la nature d’une personne, plus son besoin d’amour est grand – et plus l’amour divin cherche à satisfaire ce besoin. » (LU 156:5.11)
« Les croyants au royaume doivent posséder une foi implicite, croire de toute leur âme au triomphe certain de la droiture. Ils doivent de plus en plus apprendre à s’éloigner des tracas de l’existence matérielle tout en rafraîchissant l’âme, en inspirant l’esprit et en renouvelant l’esprit par une communion d’adoration. » (LU 156:5.12)
« On ne doit employer ni des arguments accablants ni la supériorité mentale pour contraindre des hommes et des femmes à entrer dans le royaume. » (LU 159:3.2)
« En initiant les hommes au royaume, ne diminuez ou ne détruisez pas leur respect d’eux-mêmes. … Cet évangile a pour but de rétablir le respect de soi chez ceux qui l’ont perdu et de le réfréner chez ceux qui l’ont. » (LU 159:3.3)
« Ne commettez pas l’erreur de simplement condamner ce qu’il y a de mauvais dans la vie de vos élèves ; n’omettez pas de reconnaitre libéralement, dans leur vie, les choses les plus dignes de louanges. N’oubliez pas que rien ne m’arrêtera pour rétablir le respect de soi chez ceux qui l’ont perdu et qui désirent réellement le regagner. » (LU 159:3.3)
« L’oisiveté détruit le respect de soi ; donc, recommandez à vos frères de s’occuper toujours activement des tâches qu’ils ont choisies et ne négligez aucun effort pour procurer du travail à ceux qui se trouvent sans emploi. » (LU 159:3.4)
« Les enfants de Dieu meurent à la recherche du même Dieu qui habite en eux. »
« Le croyant n’a qu’un seul combat : celui contre le doute : l’incrédulité. En prêchant l’Évangile, vous enseignez simplement l’amitié avec Dieu. » (LU 159:3.9)
Parfois, quand nous tous, ce sont ceux auxquels on s’attend le moins qui nous aident à nous relever.
Nous n’écoutons vraiment que lorsque nous écoutons avec le cœur.
« Si vous osez croire en moi et si vous vous mettez à me suivre de tout cœur, vous vous engagerez en toute certitude sur le chemin qui mène aux difficultés. Je ne vous promets pas de vous délivrer des eaux de l’adversité, mais ce que je vous promets, c’est de les traverser toutes avec vous. » (LU 159:3.13)
« n’oublie jamais que la révélation de la vérité par le Père ne se limite ni à une génération ni à un peuple. » (LU 159:4.6)
« Ne craignez pas ceux qui sont peut-être capables de tuer le corps, mais ensuite n’ont plus aucun pouvoir sur vous. Je vous adjure de ne craindre personne, ni dans le ciel ni sur terre, mais de vous réjouir dans la connaissance de Celui qui a pouvoir de vous libérer de toute injustice et de vous présenter irréprochables devant le tribunal d’un univers. » (LU 165:3.3)
« Le Père n’oblige jamais personne à entrer dans le royaume. Même si la porte de la vie est étroite, elle est suffisamment large pour accueillir tous ceux qui cherchent sincèrement à le trouver. » (LU 166:3.3)
« Je suis la voie nouvelle et vivante. Quiconque le souhaite peut entrer pour se lancer dans la recherche sans fin de la vérité en vue de la vie éternelle. Vos pères ont cru trop longtemps que la prospérité était le gage de l’approbation divine, que l’adversité était la preuve du mécontentement de Dieu. De telles croyances sont des superstitions. » (LU 166:4.3)
Jésus à propos de la prière : « Toutes les vraies prières s’adressent à des êtres spirituels, et toutes ces requêtes doivent recevoir une réponse en termes spirituels et consister en des réalités spirituelles. Les êtres spirituels ne peuvent pas accorder de réponses matérielles aux requêtes spirituelles des êtres matériels. » (LU 168:4.9)
« Premièrement, le royaume de Dieu dans ce monde, le suprême désir de faire la volonté de Dieu, l’amour désintéressé des hommes qui donne les bons fruits d’une conduite éthique et morale améliorée. » (LU 170:2.18)
« Deuxièmement, le royaume de Dieu, dans les cieux, le but des croyants mortels, l’état où l’amour pour Dieu est parvenu à la perfection et où la volonté de Dieu est accomplie plus divinement. » (LU 170:2.19)
Jésus a enseigné que nous entrons dans le royaume par la foi. Deux choses seulement sont essentielles : premièrement, venir avec la foi-sincérité d’un petit enfant pour recevoir notre entrée comme un don tout en se soumettant inconditionnellement à la volonté du Père, et deuxièmement, la faim de vérité, la soif de justice, l’acquisition du motif de trouver Dieu et être comme lui.
La réception du pardon de Dieu implique un processus en quatre étapes :
« La justesse de tout acte doit être mesurée par son motif. »
N’espérons pas réaliser l’impossible : il y a des limites au fait d’être uniquement humain.
Nous pouvons sentir que nous savons quelque chose et que nous pouvons être sûrs de faire quelque chose, mais souvent la vérité est que nous ne savons pas ce que nous faisons.
Jésus répandait la bonne humeur partout où il allait. Il était plein de grâce et de vérité. Ses associés ne cessaient jamais de s’étonner des paroles gracieuses qui sortaient de sa bouche. Vous pouvez cultiver la grâce, mais la grâce est l’arôme de convivialité qui émane d’une âme saturée d’amour.
La bonté n’est attrayante que lorsqu’elle est gracieuse – et n’est efficace que lorsqu’elle est attrayante.
Jésus était toujours prêt et disposé à arrêter ou à retenir une multitude pendant qu’il répondait aux besoins d’une seule personne ou d’un petit enfant. La plupart des choses vraiment importantes que Jésus disait ou faisait semblaient se produire par hasard, « pendant son passage ». Il a dispensé la santé et le bonheur de manière naturelle et gracieuse tout au long de son cheminement dans la vie. C’était littéralement vrai : « il faisait le bien ».
C’est pourquoi il incombe aux disciples du Maître de tous âges d’apprendre à exercer leur ministère « en passant » – à faire le bien de manière désintéressée dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes.
« « Quand un homme avisé comprend les impulsions intérieures de ses semblables, il les aime ; et, quand vous aimez votre frère, vous lui avez déjà pardonné. Cette aptitude à comprendre la nature de l’homme et à pardonner ses actions apparemment mauvaises est divine. » (LU 174:1.4)
« Votre inaptitude ou votre répugnance à pardonner à vos semblables donne la mesure de votre immaturité, et dénote que vous n’avez pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d’amour. Vos rancunes et vos idées de vengeance sont directement proportionnelles à votre ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de vos enfants et de vos semblables. » (LU 174:1.5)
« L’amour est la manifestation de l’impulsion vitale intérieure et divine. Il est fondé sur la compréhension, entretenu par le service désintéressé et accompli dans la sagesse. » (LU 174:1.5)
« Vous, qui connaissez ces vérités, devez produire l’accroissement des fruits de l’esprit et manifester un dévouement croissant au service désintéressé de vos compagnons qui servent avec vous. Souvenez-vous que, dans la mesure où vous servez le plus humble de mes frères, c’est à moi que vous rendez service. » (LU 176:3.5)
En apprenant aux enfants à prier « Notre Père », une énorme responsabilité est confiée aux pères terrestres de vivre et d’ordonner leur foyer de manière à ce que le mot « père » ait des connotations dignes tout en devenant ancré dans l’esprit et le cœur des enfants en pleine croissance.
« Les fruits de l’esprit, votre service sincère et aimant, sont le puissant levier social capable d’élever les races enténébrées, et cet Esprit de Vérité deviendra le point d’appui qui multipliera votre pouvoir. » (LU 178:1.6)
« Souvenez-vous que vous êtes mandatés pour prêcher cet évangile du royaume — le désir suprême de faire la volonté du Père, doublé de la joie suprême de réaliser, par la foi, la filiation avec Dieu. » (LU 178:1.11)
« Les travaux humanitaires sont des sous-produits sociaux qui ne doivent pas remplacer la proclamation de l’Évangile. »
« Efforcez-vous de persuader l’esprit des autres, mais n’osez jamais les contraindre. »
« En vérité, il faut que vous soyez doux dans vos relations avec les mortels égarés, patients dans vos rapports avec les ignorants et longanimes en cas de provocation ; mais il vous faut également être vaillants dans la défense de la droiture, puissants dans la promulgation de la vérité et dynamiques dans la prédication de cet évangile du royaume, même jusqu’aux confins de la terre. » (LU 178:1.14)
« La révélation que je vous ai faite est une révélation vivante, et je désire qu’elle produise des fruits appropriés dans chaque individu et dans chaque génération, conformément aux lois de la croissance spirituelle, de l’accroissement, et du développement adaptatif. De génération en génération, il faut que cet évangile fasse preuve d’une vitalité croissante et montre une plus grande profondeur de pouvoir spirituel. » (LU 178:1.15)
« N’oubliez pas que vous êtes uniquement mandatés pour aller prêcher la bonne nouvelle. Il ne faut pas attaquer les anciens modes de vie ; il faut introduire habilement le levain de la nouvelle vérité au milieu des anciennes croyances. Laissez l’Esprit de Vérité accomplir son propre travail. » (LU 178:1.16)
« À travers toutes les vicissitudes de la vie, souvenez-vous toujours de vous aimer les uns les autres. Ne luttez pas contre les hommes, même contre les incroyants. Montrez de la miséricorde même à ceux qui abusent outrageusement de vous. » (LU 178:1.17)
« Si quelqu’un veut être le premier dans le royaume, qu’il vous serve. » (LU 171:0.6)
Ceux qui recherchent le véritable chemin vers l’illumination ne doivent pas s’attendre à une tâche facile ou rendue agréable par des offres de respect, d’honneur et de dévotion.
Bouddha
Nous devons « être » le changement que nous souhaitons voir dans le monde.
Le souper du souvenir est l’emblème du ministère d’effusion de l’Esprit de Vérité. C’est aussi un symbole de notre émergence de l’esclavage du cérémonialisme et de l’égoïsme vers la joie spirituelle de la fraternité et de la camaraderie. [Remarque : l’Esprit de Vérité est l’esprit de Jésus qui a été accordé à tous les croyants après sa résurrection.]
Lors de toutes ces occasions (un souper du souvenir), le Maître est réellement présent et son esprit fraternise avec notre Esprit-Père intérieur.
Je vous donne donc ce nouveau commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Si vous faites cela, si vous vous aimez ainsi les uns les autres, tous les hommes sauront que vous êtes mes disciples. (LU 180:1.1)
Si vous demeurez en moi et si mes paroles demeurent en vous, vous pourrez communier librement avec moi ; alors, mon esprit vivant pourra vous imprégner de telle sorte que vous serez à même de demander tout ce que mon esprit veut, et de l’accomplir avec l’assurance que le Père fera droit à notre requête. (LU 180:2.1)
« La prière est une manière de suivre le chemin de Dieu, une expérience pour apprendre à reconnaître et à exécuter la volonté du Père. » (LU 180:2.4)
« Vous êtes dans ce monde mais vos vies ne doivent pas ressembler au monde. Je t’ai choisi « hors du monde » pour représenter l’esprit d’un autre monde même dans celui-ci. » (LU 180:3.1)
« Avec la venue de l’Esprit de Vérité, tous les enfants de lumière seront attirés les uns vers les autres. Et mon Père et moi pourrons vivre dans l’âme de chacun de vous, et aussi dans le cœur de tous les autres hommes qui nous aiment et rendent cet amour réel dans leurs expériences en s’aimant les uns les autres comme je vous aime maintenant. . » (LU 180:4.5)
Ce nouvel enseignant est l’esprit de vérité vivante et croissante, de vérité en expansion, en déploiement et adaptative.
La vérité divine est une réalité spirituelle discernée et vivante. La vérité vivante est dynamique et ne peut jouir que d’une existence expérientielle dans l’esprit humain.
La vérité est une valeur de réalité spirituelle expérimentée uniquement par les êtres dotés d’esprit qui fonctionnent aux niveaux supramatériels de conscience universelle et qui, après la réalisation de la vérité, permettent à son esprit d’activation de vivre et de régner dans leur âme.
« L’amour, le désintéressement, doit constamment subir une vivante réadaptation interprétative des relations conforme aux directives de l’Esprit de Vérité. Il faut que l’amour saisisse ainsi les concepts toujours changeants et plus étendus du bien cosmique le plus élevé pour la personne qui est aimée. Ensuite, l’amour continue en observant cette même attitude envers toutes les autres personnes susceptibles d’être influencées par les rapports vivants et croissants de l’amour d’un mortel dirigé par l’esprit pour d’autres citoyens de l’univers. » (LU 180:5.10)
La règle d’or et l’enseignement de la non-résistance ne peuvent être dogmatisés ; ils ne peuvent être compris qu’en les vivant conformément à l’interprétation de l’Esprit de Vérité qui dirige le contact amoureux d’un être humain avec un autre.
« Lorsque le nouvel enseignant viendra, alors cet Esprit de Vérité conduira chacun de vous à l’étranger pour travailler pour le royaume. » (LU 181:2.13)
« le Père ni le Fils ne font acception de personnes, veille à ne pas faire de distinction de cet ordre parmi ceux qui se mettront à croire à l’évangile grâce à ton ministère. » (LU 181:2.14)
« Quand le nouvel instructeur viendra, laisse-le t’enseigner l’équilibre de la compassion et la tolérance sympathisante née d’une sublime confiance en moi et d’une parfaite soumission à la volonté du Père. » (LU 181:2.15)
Évitez le chemin qui mène inévitablement à un triple pontage cardiaque.
IIes pensées intelligentes ont déjà été pensées ; ce qu’il faut maintenant, c’est essayer de les repenser.
Goethe
« Consacrez votre vie à démontrer l’affection humaine combinée à la dignité divine du disciple connaissant Dieu. » (LU 181:2.15)
« Dans la mesure où cela est en votre pouvoir, vivez longtemps sur la Terre afin que votre vie de nombreuses années soit fructueuse en âmes gagnées pour le royaume céleste. » (LU 181:2.15)
« Pour celui qui connaît Dieu, le travail commun ou le labeur profane n’existent pas. Tout travail terrestre est sacré et constitue un service, même envers Dieu le Père. » (LU 181:2.19)
« Tu devrais apprendre que l’expression d’une pensée, même bonne, doit être modulée en harmonie avec le statut intellectuel et le développement spirituel de l’interlocuteur. » (LU 181:2.21)
« N’ayez pas de crainte si vous ne comprenez pas la pleine signification de l’évangile. Vous n’êtes que des êtres finis, des hommes mortels, et ce que je vous ai enseigné est infini, divin et éternel. » (LU 181:2.25)
La participation à la religion de Jésus est la technique sûre et certaine par laquelle des individus spirituellement isolés et cosmiquement solitaires peuvent échapper à l’isolement de la personnalité et à toutes ses conséquences de peur et d’impuissance.
« Chez l’homme à moitié civilisé se cache encore une brutalité maléfique qui cherche à se déchaîner sur ceux qui sont supérieurs en sagesse et en réalisations spirituelles. » (LU 184:4.5)
Après avoir révélé Dieu à l’homme, Jésus était maintenant (lors de sa crucifixion) engagé dans une révélation sans précédent de l’homme à Dieu. Il révélait maintenant au monde le triomphe final sur toutes les peurs de l’isolement de la personnalité des créatures.
Alors que les railleries, les insultes et les coups tombaient sur Jésus, il n’a pas été vaincu, il n’a simplement pas combattu au sens matériel.
Jésus n’était même pas en colère lorsque, lors de son procès, des mortels ignorants l’ont frappé au visage par dérision après lui avoir bandé les yeux.
Alors qu’ils clouaient Jésus sur la croix, ses seules paroles furent : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Il n’aurait pas pu intercéder avec autant de miséricorde et d’amour pour ses bourreaux si de telles pensées de dévotion affectueuse n’avaient pas été le moteur de toute sa vie de service désintéressé.
L’évangile de la bonne nouvelle selon laquelle nous, les mortels, pouvons, par la foi, devenir conscients spirituellement que nous sommes enfants de Dieu, ne dépend en aucune façon de la mort de Jésus. Il est vrai que cet évangile du royaume a été illuminé par la mort du maître, mais plus encore par sa vie.
Moïse a enseigné la dignité et la justice d’un Dieu créateur ; mais Jésus a dépeint l’amour et la miséricorde d’un Père céleste.
Il est tout à fait correct de désigner Jésus comme notre sauveur. Il a rendu à jamais la voie du salut (survie) plus claire et plus certaine.
Le concept d’expiation et de salut sacrificiel est enraciné et fondé sur l’égoïsme. La principale préoccupation du croyant ne devrait pas être le désir égoïste de salut personnel, mais plutôt le besoin désintéressé d’aimer et de servir ses semblables, tout comme Jésus aimait et servait l’homme mortel.
La grande chose à propos de la mort de Jésus, dans la mesure où elle est liée à l’enrichissement de l’expérience humaine et à l’élargissement du chemin du salut, n’est pas le fait de sa mort mais plutôt la manière superbe et l’esprit incomparable avec lequel il a rencontré cette mort.
La croix montre à jamais que l’attitude de Jésus envers les pécheurs n’était ni une condamnation ni une excuse, mais plutôt un salut éternel et plein d’amour.
Lorsque des hommes et des femmes réfléchis regardent Jésus alors qu’il a offert sa vie sur la croix, ils ne se permettront plus guère de se plaindre des difficultés de la vie, même les plus graves, et encore moins des petits harcèlements et des griefs fictifs.
Jésus est véritablement un sauveur dans le sens où sa vie et sa mort nous conduisent à la bonté et à une juste survie.
Jésus nous a tellement aimé que son amour éveille la réponse d’amour dans le cœur humain. L’amour est vraiment contagieux et éternellement créatif.
Un voyage de mille kilomètres commence par un seul pas.
Il faut toute une vie pour devenir la personne que nous voulons être.
Jésus a dépeint une qualité de justice supérieure à la justice – un simple bien et un mal techniques. L’amour divin ne pardonne pas seulement les torts ; il les absorbe et les détruit.
Personne ne peut avoir un plus grand amour que celui-ci : être prêt à donner sa vie pour ses amis. Et Jésus avait un tel amour qu’il était prêt à donner sa vie même pour ses ennemis.
« Votre mission dans le monde est basée sur le fait que j’ai vécu parmi vous une vie révélant Dieu, sur la vérité que vous êtes les fils de Dieu ainsi que tous les autres hommes. Cette mission se concrétisera dans la vie que vous vivrez parmi les hommes — l’expérience effective et vivante d’aimer les hommes et de les servir, comme je vous ai aimés et servis. » (LU 191:5.3)
« renonce à ton intolérance et apprends à aimer les hommes comme je t’ai aimé. Consacre ta vie à prouver que l’amour est la plus grande chose du monde. C’est l’amour de Dieu qui pousse les hommes à chercher le salut. L’amour est l’ancêtre de toute bonté spirituelle, il est l’essence du vrai et du beau. » (LU 192:2.1)
« Ne néglige pas ton ministère auprès des faibles, des pauvres et des jeunes. » (LU 192:2.2)
« si tu as plus confiance en moi, tu seras moins impatient avec tes frères. Si tu veux avoir confiance en moi, cela t’aidera à être bon pour la fraternité des croyants. Apprends à peser les conséquences de tes paroles et de tes actes. Rappelle-toi que la récolte est conforme à la semence. Prie pour la tranquillité d’esprit et cultive la patience. » (LU 192:2.8)
« Si donc tu me sers de tout ton cœur, assure-toi que tu te consacres au bienêtre de mes frères terrestres avec une affection infatigable. Mêle l’amitié à tes conseils et ajoute l’amour à ta philosophie. Sers tes contemporains comme je vous ai servis, sois fidèle aux hommes, comme moi j’ai veillé sur vous. » (LU 192:2.10)
« N’oubliez jamais que, quand vous êtes des fils de Dieu par la foi, tout travail honnête du royaume est sacré. Rien de ce que fait un fils de Dieu ne peut être ordinaire. Donc, faites désormais votre travail comme s’il était pour Dieu. » (LU 192:2.13)
« je vous ai enseigné que mon unique but était de révéler mon Père qui est aux cieux à ses enfants terrestres. J’ai vécu l’effusion révélatrice de Dieu afin que vous puissiez faire l’expérience de la carrière de la connaissance de Dieu. » (LU 193:0.3)
La confiance est quelque chose qui prend des années à se construire, mais seulement quelques secondes à détruire.
Chaque fois que nous nous sentons découragés dans notre vie, rappelez-vous que personne n’est arrivé là où il est aujourd’hui sans commencer là où il était hier. (LU 156:5.15)
« Le salut est un don gratuit de Dieu, mais ceux qui sont nés de l’esprit commencent immédiatement à montrer les fruits de l’esprit par leur service aimant auprès de leurs semblables. Et voici les fruits de l’esprit divin produits dans la vie des mortels nés d’esprit et connaissant Dieu : service aimant, dévouement désintéressé, fidélité courageuse, équité sincère, honnêteté éclairée, espoir vivace, confiance sans soupçons, ministère miséricordieux, bonté inaltérable, tolérance indulgente et paix durable. » » (LU 193:2.2)
« Vous pouvez entrer dans le royaume en tant qu’enfant, mais le Père exige que vous grandissiez jusqu’à atteindre la pleine stature de l’âge adulte spirituel. » (LU 193:2.2)
« Bien entendu, la première mission de cet esprit consiste à entretenir et à personnaliser la vérité, car c’est la compréhension de la vérité qui constitue la forme la plus élevée de la liberté humaine. Ensuite, cet esprit a pour dessein de détruire chez le croyant le sentiment d’être orphelin. » (LU 194:2.2)
L’Esprit de Vérité ne crée jamais une conscience de lui-même, seulement une conscience de Jésus, le Fils.
L’Esprit de Vérité est également venu vous aider à vous rappeler et à comprendre les paroles du Maître ainsi qu’à éclairer et réinterpréter sa vie sur Terre.
Ensuite, l’Esprit de Vérité est venu aider le croyant à témoigner des réalités des enseignements de Jésus et de sa vie telle qu’il l’a vécue dans la chair et alors qu’il la vit de nouveau dans chaque croyant individuel de chaque génération qui passe.
L’Esprit de Vérité équipe les enseignants de la nouvelle religion de Jésus d’armes spirituelles. Ils doivent partir à la conquête du monde avec un pardon sans faille, une bonne volonté sans égal et un amour abondant. Ils sont équipés pour vaincre le mal par le bien, pour vaincre la haine par l’amour, pour détruire la peur avec une foi courageuse et vivante en la vérité.
La Pentecôte a doté l’homme mortel de la capacité de pardonner les blessures personnelles, de rester doux face à l’injustice la plus grave, de rester impassible face à un danger épouvantable et de défier les maux de la haine et de la colère par des actes intrépides d’amour et de patience.
Jusqu’à la Pentecôte, la religion n’avait révélé que l’humanité en quête de Dieu. Depuis la Pentecôte, brille sur le monde le spectacle de Dieu cherchant aussi l’humanité et envoyant son Esprit habiter en ceux qu’il a trouvés.
Avant la Pentecôte, les femmes avaient peu ou pas de statut spirituel selon les principes des religions plus anciennes. Après la Pentecôte, les femmes se tenaient devant Dieu à égalité avec les hommes. Les hommes ne peuvent plus prétendre monopoliser le ministère du service religieux.
Avant la Pentecôte, les apôtres avaient beaucoup abandonné pour Jésus. Après la Pentecôte, ils se sont donnés à Dieu, et le Père et le Fils ont répondu, se donnant à l’homme en envoyant leur Esprit vivre en eux.
L’esprit matériel d’égoïsme a été englouti dans ce nouveau don spirituel d’altruisme.
Il n’est pas impossible pour nous personnellement de laisser le monde dans un endroit légèrement meilleur que celui où nous l’avons trouvé.
Il est aussi important de pouvoir se pardonner soi-même que d’être pardonné par les autres.
Jésus a vécu une vie qui est une révélation de l’homme soumis à la volonté du Père.
La religion de Jésus ne cherche pas à échapper à cette vie – elle offre plutôt la joie et la paix d’une autre existence spirituelle pour ennoblir la vie actuelle dans la chair.
L’humanité a traversé les ravages de guerres grandes et destructrices dont n’est sorti qu’un seul vainqueur : Jésus de Nazareth avec son évangile de vaincre le mal par le bien. Le secret d’une meilleure civilisation est lié aux enseignements du Maître sur la fraternité humaine et dans la bonne volonté d’amour et de confiance mutuelle.
À Rome, le christianisme est venu avec un réconfort rafraîchissant et une puissance libératrice à un peuple spirituellement affamé dont le langage ne contenait pas de mot pour désigner le désintéressement.
La religion est la révélation à l’homme de sa destinée divine et éternelle. Il est conçu pour trouver les valeurs qui suscitent la foi, la confiance et l’assurance – et culminent dans l’adoration. Il découvre des valeurs suprêmes – une vision surhumaine qui peut être obtenue grâce à une véritable expérience religieuse.
Un système social durable sans une moralité fondée sur des réalités spirituelles ne peut pas plus être maintenu que le système solaire sans gravité.
Alors qu’il y a tant de bonnes vérités à publier et à proclamer, pourquoi s’attarder sur le mal ?
En religion, Jésus préconisait et suivait la méthode de l’expérience, alors même que la science poursuit la technique de l’expérimentation. Nous trouvons Dieu grâce à la perspicacité spirituelle, mais nous nous approchons de Dieu par l’amour du beau, la recherche de la vérité, la fidélité au devoir et l’adoration de la bonté divine. Mais parmi toutes ces valeurs, l’amour est le véritable guide vers une véritable vision.
Quel que soit le conflit entre le matérialisme et les enseignements de Jésus, les enseignements de Jésus finiront par triompher pleinement.
En réalité, la vraie religion ne peut pas être impliquée dans une controverse avec la science ou le matérialisme, car elle ne s’intéresse en aucune façon aux choses matérielles, mais uniquement aux choses de l’esprit.
La liberté ou l’initiative dans n’importe quel domaine d’existence est directement proportionnelle au degré d’influence spirituelle et de contrôle mental cosmique ; c’est-à-dire, dans l’expérience humaine, le degré de réalité de l’accomplissement de « la volonté du Père ». Et ainsi, lorsque vous commencez à trouver Dieu – et cherchez à faire sa volonté – c’est la preuve concluante que Dieu vous a déjà trouvé.
La religion de Jésus se présente comme un appel spirituel transcendant, appelant le meilleur de l’homme à s’élever au-dessus de tous ces héritages de l’évolution animale et, par la grâce, à atteindre les hauteurs morales de la véritable destinée humaine.
La culture moderne doit être spirituellement baptisée d’une nouvelle révélation de la vie de Jésus.
La religion n’est qu’un humanisme exalté jusqu’à ce qu’elle soit divinisée par la découverte de la réalité de la présence de Dieu dans l’expérience personnelle.
La religion de Jésus est basée sur des relations spirituelles personnelles avec le Père et entièrement validée par l’autorité suprême d’une véritable expérience personnelle.
La foi de Jésus était si réelle et si universelle qu’elle balayait absolument tous les doutes spirituels et détruisait efficacement tous les désirs contradictoires.
La foi personnelle, l’espérance spirituelle et la dévotion morale de Jésus ont toujours été corrélées à la conscience aiguë de la réalité et du caractère sacré de toutes les loyautés humaines : honneur personnel, amour familial, obligations religieuses, devoir social et nécessité économique.
La foi personnelle de Jésus dans la certitude et la sécurité de la direction et de la protection du Père céleste a conféré à sa vie unique une profonde dotation de réalité spirituelle.
En tant qu’homme du royaume, Jésus a apporté à Dieu la plus grande de toutes les offrandes ; la consécration et le dévouement de sa propre volonté au service majestueux de l’accomplissement de la volonté divine. Jésus a toujours et systématiquement interprété la religion en termes de volonté du Père.
Ceux qui veulent réussir trouveront sûrement un moyen, et ceux qui ne le veulent pas trouveront tout aussi sûrement une excuse.
Rien n’est plus préjudiciable à une nouvelle vérité qu’une vieille erreur.
Le secret de la vie religieuse sans précédent de Jésus était sa conscience de la présence de Dieu et il l’atteignit par une prière intelligente et une adoration sincère – une communion ininterrompue avec Dieu – et non par des directives, des visions ou des pratiques religieuses extraordinaires.
Jésus faisait autant confiance à Dieu que l’enfant fait confiance à ses parents. Il avait une profonde confiance dans l’univers – une confiance comparable à celle qu’un enfant a envers ses parents.
Jésus n’exige pas de ses disciples qu’ils croient en lui mais plutôt qu’ils croient avec lui à la réalité de l’amour de Dieu et qu’ils acceptent, en pleine confiance, la sécurité de l’assurance de l’appartenance à la famille du Père céleste. Il désire que tous ses disciples partagent pleinement sa foi transcendante. Il a mis ses disciples au défi de croire comme lui. C’est là toute la signification de son unique commandement suprême : « Suivez-moi ».
Suivre Jésus signifie partager personnellement sa foi religieuse et entrer dans l’esprit de la vie du Maître au service désintéressé de l’homme.
De toutes les connaissances humaines, celle qui a la plus grande valeur est de connaître la vie religieuse de Jésus et la manière dont il l’a vécue.
Jésus était un mortel entièrement consacré, voué sans réserve à faire la volonté de son Père. C’est précisément cette détermination et ce dévouement désintéressé qui lui ont permis de réaliser des progrès si extraordinaires dans la conquête de l’esprit humain en une courte vie.
Dans son dévouement à la cause du royaume, Jésus a brûlé tous les ponts derrière lui ; il a sacrifié tous les obstacles à l’accomplissement de la volonté du Père.
Jésus n’a pas tardé à échapper à sa vie terrestre ; il maîtrisait une technique permettant d’accomplir de manière acceptable la volonté du Père dans la chair. Il a atteint une vie religieuse idéaliste au milieu même d’un monde réaliste.
Jésus a enseigné aux hommes à s’accorder une grande valeur dans le temps et dans l’éternité, et il était prêt à se consacrer au service inlassable de l’humanité. Et c’est cette valeur infinie du fini qui a fait de la règle d’or un facteur vital dans sa religion. Quels êtres mortels pourraient ne pas être élevés par la foi extraordinaire que Jésus avait en eux ?
L’expérience religieuse spirituelle personnelle est un solvant efficace pour la plupart des difficultés mortelles ; c’est un trieur, un évaluateur et un ajusteur efficace de tous les problèmes humains. La religion ne supprime ni ne détruit les problèmes humains, mais elle les dissout, les absorbe, les éclaire et les transcende.
L’esprit de l’homme peut atteindre des niveaux élevés de perspicacité spirituelle et les sphères correspondantes de valeurs divines parce qu’il n’est pas entièrement matériel. Il y a un noyau spirituel dans l’esprit de l’homme : l’Esprit de Dieu qui demeure en nous.
Trois preuves distinctes de cette présence de l’Esprit dans l’esprit humain sont :
C’est la même lune qui se reflète dans les flaques d’eau comme dans les fontaines.
La compatibilité ne vient pas de l’identité mais du respect de nos différences.
L’esprit humain ne crée pas de vraies valeurs ; l’expérience humaine ne donne pas un aperçu de l’univers. Concernant la perspicacité – la reconnaissance des valeurs morales et le discernement des significations spirituelles – tout ce que l’esprit humain peut faire est de découvrir, reconnaître, interpréter et choisir.
Les valeurs morales de l’univers deviennent des possessions intellectuelles par l’exercice de trois jugements ou choix fondamentaux de l’esprit mortel :
Il apparaît ainsi que tout progrès humain s’effectue par une technique d’évolution révélation conjointe.
À moins qu’un Amoureux Divin ne vive dans l’esprit de l’homme, les individus ne pourraient pas aimer de manière désintéressée et spirituelle. Et à moins qu’un interprète ne vive dans leur esprit, ils ne pourraient pas vraiment réaliser l’unité de l’univers. De plus, à moins qu’un évaluateur n’habite chaque esprit, cet esprit ne pourrait pas évaluer les valeurs morales ni reconnaître les significations spirituelles. Cet Amoureux Intérieur vient de la source même de l’Amour Infini ; cet Interprète fait partie de l’Unité Universelle ; cet évaluateur est le Centre et la Source de toutes les valeurs absolues de la réalité divine et éternelle.
La survie humaine dépend, dans une large mesure, de la consécration de la volonté humaine au choix des valeurs sélectionnées par ce trieur de valeurs spirituelles – l’interprète et l’unificateur intérieur – notre Esprit-Dieu intérieur.
Jésus a révélé et illustré une religion d’amour : la sécurité dans l’amour du Père, avec la joie de partager cet amour au service de la fraternité humaine.
Chaque fois qu’une personne fait un choix moral réfléchi, elle fait immédiatement l’expérience d’une nouvelle invasion divine de son âme.
Le contact de l’homme avec la réalité objective la plus élevée, Dieu, se fait uniquement par l’expérience purement subjective de le connaître, de l’adorer et de réaliser son appartenance à une famille avec lui.
La religion est l’expérience suprême de l’humanité au cours de sa nature mortelle, et l’amour est la motivation la plus élevée que toute personne puisse utiliser dans son ascension vers l’univers – mais l’amour, dépourvu de vérité, de beauté et de bonté, n’est qu’un sentiment.
La personne religieuse peut transcender un environnement et ainsi échapper aux limites du monde grâce à la perspicacité de l’amour divin. Ce concept de l’amour génère dans l’âme de l’homme un effort suranimal pour trouver la vérité, la beauté et la bonté ; et quand ceux-ci sont trouvés, Dieu est trouvé – et celui qui le trouve est consumé par le désir d’être comme lui.
Ne vous découragez pas ; l’évolution humaine est toujours en cours, et la révélation de Dieu au monde, en et à travers Jésus, ne faillira pas.
Le grand défi de l’homme moderne est de parvenir à une meilleure communication avec l’Esprit divin de Dieu qui l’habite.
La plus grande aventure de l’homme consiste dans un effort sensé pour repousser les frontières de la conscience de soi, à travers les royaumes de la conscience de l’âme, dans un effort sincère pour atteindre la frontière de la conscience spirituelle : le contact avec la présence divine. Une telle expérience constitue la conscience de Dieu, une expérience puissamment confirmative de la vérité préexistante de l’expérience religieuse de la connaissance de Dieu.
Notre relation avec Dieu est une expérience de foi dans la mesure où nous avons atteint la frontière de la conscience spirituelle jusqu’au point de contact de la présence divine, l’Esprit-Dieu intérieur - et avons ainsi atteint cette conscience spirituelle qui équivaut à la connaissance de l’Esprit-Dieu. l’actualité de notre relation enfant-parent avec le Père.
Le Père est amour vivant et cette vie du Père est en son Fils. Et l’Esprit du Père est dans les fils et les filles de son Fils, l’homme mortel. Et en fin de compte, l’idée du Père reste la conception humaine la plus élevée de Dieu.