© 2000 Ken Glasziou
© 2000 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Fraternité | Volume 7 - No. 3 — Table des matières | Quand la Révélation d'époque n'est-elle pas d'époque ? |
Tout d’abord quelques définitions pour faciliter notre compréhension :
Avec ces brefs commentaires, continuons :
Les Cahiers nous informent que « la source de la réalité universelle est l’Infini ». Les principales réalités de l’infini sont :
Par conséquent, tout ce qui « est » dans les univers finis du temps consiste en « les répercussions spatio-temporelles du modèle paradisiaque et de l’esprit universel de Dieu ».
D’origine secondaire, la réalité finie a son « être » même dans l’aspect fini de la Divinité que nous connaissons sous le nom de Dieu, le Suprême.
La réalité du Suprême existe comme :
Au niveau primaire, tout ce qui devient des occasions de réalité finie dans les univers du temps a son origine dans des « potentialités » qui résident dans les Absolus de l’Infini. Ces potentiels sont à la fois infinis et immuables.
La réalité finie des univers est un processus de changement sans fin. Ainsi, lorsque les potentiels immuables des Absolus deviennent les « réels » des mondes finis, ils deviennent un processus de changement passager provoqué par la participation du Suprême. Le Suprême est la source directe de tous les « réels » finis.
Les limites de la compréhension humaine de la réalité finie sont atteintes dans ce concept selon lequel la réalité finie est un processus de changement – l’actualisation dans l’espace-temps de potentiels ayant leur origine dans les Absolus de l’Infini, devenant transitoires dans le Suprême et prenant forme dans la conscience comme le « réels » de la réalité finie.
L’une des caractéristiques de l’être « humain » est notre capacité à transcender les limitations finies propres au monde animal. La capacité d’une telle transcendance est due aux dotations dérivées directement du Père Universel – nos personnalités individuelles et les fragments d’esprit intérieurs du Père.
De plus, nous avons des dotations indirectes provenant de l’Esprit Mère de l’Univers qui nous parviennent via les Esprits Mentaux Adjudants de Sagesse et d’Adoration. Ensemble, ces qualités distinguent l’humanité du règne animal.
La progression maximale atteignable par les créatures humaines culmine avec :
Ayant atteint cet état désirable, nous nous qualifions pour devenir « comme un » avec l’Esprit-Père intérieur, et ainsi passer de nos limitations mortelles vers les potentiels d’une existence spirituelle transcendante. À partir de ce moment-là, on peut s’attendre à ce que nos concepts de « réalité », finie ou transcendante, connaissent des progrès qui dépassent notre capacité actuelle de compréhension. (voir LU 130:4.3)
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