© 2004 Ken Glasziou
© 2004 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Les clefs du royaume des cieux sont la sincérité, plus de sincérité et encore plus de sincérité. Tous les hommes possèdent ces clefs. Les hommes s’en servent — élèvent leur statut spirituel — par des décisions, plus de décisions et encore plus de décisions. Le choix moral le plus élevé est celui de la plus haute valeur possible, et toujours — dans chaque sphère et dans toutes les sphères — c’est le choix de faire la volonté de Dieu. Si un homme effectue ce choix, il est grand, même s’il n’est que le plus humble citoyen de Jérusem ou même le plus insignifiant mortel d’Urantia. (LU 39:4.14)
Cet Ajusteur triompha réellement dans le mental humain de Jésus — ce mental qui maintint, dans chacune des situations récurrentes de la vie, une consécration dévouée à la volonté du Père en disant : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. » Une telle consécration décisive constitue le vrai passeport pour franchir les limitations de la nature humaine vers la finalité de l’aboutissement divin. (LU 109:6.5)
La volonté de Dieu est la voie de Dieu, et cette voie est une association avec le choix de Dieu devant chaque alternative potentielle. Par conséquent, faire la volonté de Dieu est l’expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu, Dieu étant la source et la destinée de tout ce qui est bon, beau et vrai. » (LU 130:2.7)
Le Maitre choisit ainsi un programme de vie équivalant à une décision de s’opposer à avoir recours aux miracles et aux prodiges. De nouveau, il décida en faveur de « la volonté du Père » ; de nouveau, il remit toutes choses entre les mains de son Père du Paradis. (LU 136:6.2)
Jésus répéta souvent à Simon qu’il était légitime de souhaiter l’amélioration du système social, économique et politique, mais il ajoutait toujours : « Ce n’est pas l’affaire du royaume des cieux. Il faut que nous soyons consacrés à faire la volonté du Père. Notre affaire consiste à être les ambassadeurs d’un gouvernement spirituel d’en haut, et nous ne devons pas nous occuper immédiatement d’autre chose que de représenter la volonté et le caractère du Père divin qui se trouve à la tête du gouvernement dont nous portons les lettres de créance. » (LU 139:11.9)
Le Maitre vint pour créer chez l’homme un nouvel esprit, une nouvelle volonté — pour lui communiquer une nouvelle capacité de connaitre la vérité, d’éprouver de la compassion et de choisir la bonté — la volonté d’être en harmonie avec la volonté de Dieu, doublée de l’impulsion éternelle de devenir parfait comme le Père qui est aux cieux est parfait. (LU 140:8.32)
« En vérité, en vérité, je vous le dis, quand la volonté du Père est votre loi, vous n’êtes guère dans le royaume. Mais, quand la volonté du Père devient vraiment votre volonté, alors vous êtes en toute vérité dans le royaume, parce que le royaume est devenu de ce fait une expérience établie en vous. Quand la volonté de Dieu est votre loi, vous êtes de nobles sujets esclaves ; mais, quand vous croyez à ce nouvel évangile de filiation divine, la volonté de mon Père devient votre volonté, et vous êtes élevés à la haute position de libres enfants de Dieu, de fils affranchis du royaume. » (LU 141:2.2)
Cet après-midi-là, le Maitre enseigna nettement un nouveau concept de la double nature du royaume, en ce sens qu’il en décrivit les deux phases suivantes :
« Premièrement, le royaume de Dieu dans ce monde, le suprême désir de faire la volonté de Dieu, l’amour désintéressé des hommes qui donne les bons fruits d’une conduite éthique et morale améliorée.
« Deuxièmement, le royaume de Dieu, dans les cieux, le but des croyants mortels, l’état où l’amour pour Dieu est parvenu à la perfection et où la volonté de Dieu est accomplie plus divinement. » (LU 170:2.17-19)
Une fois de plus, le Fils de l’Homme était prêt à faire face à ses ennemis avec sérénité et avec la pleine assurance qu’il était invincible en tant que mortel voué sans réserve à faire la volonté de son Père. (LU 182:3.11)
Ces épreuves inhumaines et choquantes que Jésus eut à subir dans les dernières heures de sa vie de mortel ne furent en aucun sens une partie de la volonté divine du Père, que la nature humaine de Jésus s’était si triomphalement engagée à exécuter au moment de la reddition finale de l’homme à Dieu, (LU 183:1.1)
Jésus était convaincu que la volonté de son Père était qu’il se soumette au cours naturel et ordinaire des évènements humains, exactement comme toute autre créature mortelle doit le faire. (LU 186:2.3)
Jésus avait décidé de vivre sans avoir recours à son pouvoir surnaturel ; de même il choisit de mourir sur la croix comme un mortel ordinaire. Il avait vécu comme un homme et voulait mourir comme un homme — en faisant la volonté du Père. (LU 187:3.6)
C’est une chose de montrer à un homme qu’il est dans l’erreur, et une autre de le mettre en possession de la vérité.
John Locke
Le Maitre désirait que ses disciples n’aient rien de matériel à lier avec sa vie terrestre. Il voulait laisser à l’humanité uniquement le souvenir d’une vie humaine dédiée au haut idéal spirituel d’une consécration à faire la volonté du Père. (LU 187:2.9)
Le Jésus humain voyait Dieu comme étant saint, juste et grand, aussi bien que vrai, beau et bon. Il focalisa dans son mental tous ces attributs de divinité en tant que « volonté du Père qui est aux cieux ». (LU 196:0.2)
La foi de Jésus voyait toutes les valeurs d’esprit comme incluses dans le royaume de Dieu, et c’est pourquoi il disait : « Cherchez d’abord le royaume des cieux. » Jésus voyait, dans la communauté idéale et évoluée du royaume, l’aboutissement et l’accomplissement de « la volonté de Dieu ». L’essentiel de la prière qu’il enseigna à ses disciples était : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite. » Ayant ainsi conçu le royaume comme incluant la volonté de Dieu, il se consacra à le manifester avec un étonnant oubli de soi et un enthousiasme illimité. (LU 196:0.8)
Il ne faudrait pas que les discussions sur l’humanité ou la divinité du Christ obscurcissent la vérité salutaire que Jésus de Nazareth était un homme religieux qui réussit, par la foi, à connaitre et à faire la volonté de Dieu ; il fut l’homme le plus véritablement religieux qui ait jamais vécu sur Urantia. (LU 196:1.1)
Jésus était le religieux le plus sincère et le plus dévoué du monde. C’était un mortel entièrement consacré, dévoué sans réserve à faire la volonté de son Père. (LU 196:2.7)