© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Que disent les Fascicules d'Urantia à propos de l'esprit ? | Volume 10 - No. 6 — Table des matières | Puis-je « être » ce que Dieu veut que je « sois ? |
Au cours de la discussion entre Jésus et Emmanuel sur le but de l’effusion de Jésus, Emmanuel a recommandé ce qui suit :
« Pendant ton unique et courte vie dans la chair, fais ressortir, comme cela ne s’est encore jamais vu antérieurement dans tout Nébadon, les possibilités transcendantes accessibles à un humain qui connait Dieu, pendant la brève carrière d’une existence mortelle, … tu agiras de manière à montrer, … l’accomplissement de Dieu cherchant l’homme et le trouvant, et le phénomène de l’homme cherchant Dieu et le trouvant ; … » (LU 120:2.8)
Il n’est donc pas étonnant qu’on nous dise : « De toutes les connaissances humaines, celle qui a la plus grande valeur est de connaître la vie religieuse de Jésus et comment il l’a vécue. » (LU 196:1.3)
Un autre commentaire d’Emmanuel est important pour notre objectif : « Votre grande mission d’être réalisée et vécue dans l’incarnation mortelle est incluse dans votre décision de vivre une vie de tout cœur motivée à faire la volonté de votre Père Paradisiaque, afin de révèle Dieu, ton Père, dans la chair et surtout aux créatures de la chair. » (LU 120:2.8)
De notre point de vue, la vie de Jésus a été vécue pour révéler la nature de Dieu à l’humanité. Mais le fait même que sa révélation devait être révélatrice des possibilités accessibles aux humains connaissant Dieu nous informe que sa vie était et est toujours un modèle que nous pouvons tenter d’imiter.
Deux étapes essentielles au succès de Jésus étaient le dévouement de sa propre volonté à faire la volonté de Dieu et la foi totale qu’il plaçait en Dieu. Ceci est illustré par sa réponse à une question du type « jusqu’où peut-on aller ». La réponse de Jésus disait en réalité : « Jusqu’au bout ».
« j’ai une confiance absolue dans la surveillance supérieure exercée par mon Père qui est aux cieux. Je suis consacré à faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Je ne crois pas que l’on puisse réellement me nuire, ni que l’œuvre de ma vie puisse vraiment être mise en péril par un effort quelconque de mes ennemis contre moi, et par ailleurs nous n’avons certainement à craindre aucune violence de la part de nos amis. Je suis absolument convaincu que l’univers entier est amical à mon égard — et je persiste à croire à cette toute-puissante vérité avec une confiance totale, malgré toutes les apparences contraires. » » (LU 133:1.4)
La clé du succès pour faire la volonté de Dieu avec une foi totale est de faire comme Jésus et de favoriser une communication continue avec les forces spirituelles qui sont en nous. Dès la petite enfance, Jésus a parlé à l’Esprit intérieur du Père comme il aurait parlé à son père terrestre. En grandissant, cela est devenu un aspect dominant de sa vie. À ce sujet, on nous dit : « Il ne suffit pas que cet Esprit soit répandu sur vous, l’Esprit Divin doit dominer et contrôler chaque phase de l’expérience humaine. » (LU 34:6.7) Ce qui est exactement ce que Jésus a fait.
Le fait qu’il y ait au moins 35 références dans le Nouveau Testament à l’Esprit intérieur démontre que sa puissance était bien connue des premiers chrétiens. Vraisemblablement, cette confiance de l’individu dans l’Esprit-Dieu qui l’habitait a été perdue lorsque la religion s’est organisée et que le sacerdoce est devenu une autorité officielle. Cette décision annonçait également la perte de la spiritualité comme objectif de la vie individuelle.
Nous ne pouvons pas revenir là où se trouvaient les premiers chrétiens. Nous devons partir de là où nous en sommes actuellement. Mais nous pouvons réintroduire la présence personnelle de l’Esprit de Dieu qui demeure en nous pour en faire la force dominante et le point central de nos vies.
Jésus nous a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (LU 182:1.6) Pour vraiment aimer un autre, nous ne devons pas tant nous occuper de son confort et de son bien-être terrestres que de l’aider à découvrir son « bien cosmique le plus profond ». « – c’est-à-dire les aider de toutes les manières possibles à devenir plus spirituels. Mais que signifie « plus spirituel » ?
« La spiritualité indique immédiatement votre proximité de Dieu et la mesure de votre utilité pour vos compagnons. » (LU 100:2.4)
« Le statut spirituel effectif est la mesure de l’aboutissement à la Déité, l’harmonisation avec l’Ajusteur. Accomplir la finalité de la spiritualité équivaut à atteindre le summum de la réalité, le maximum de ressemblance avec Dieu. La vie éternelle est la recherche perpétuelle des valeurs infinies. » (LU 100:2.5)
Alors qu’est-ce que Dieu veut de moi ? Simplement mon dévouement personnel et sincère à faire la volonté de Dieu, ma vie devant être vécue au service de Dieu et de mes semblables. Car sans cela, ma vie aurait peu de valeur spirituelle et mon âme serait presque un vide.
Mais avec Jésus comme modèle, avec l’Esprit de Vérité de Jésus comme guide et conseiller, avec une bonté sincère et altruiste comme point central de ma vie matérielle, et avec une foi totale en l’amour et la bonté de Dieu, que pourrait-il y avoir de plus ? il y en a ? Que pourrait-on viser de plus ?
Si vous aspirez à l’évolution de votre âme, rappelez-vous que vous ne la produirez pas par les activités mondaines de votre corps.
Le monde est dans cet état parce qu’il est rempli de somnambules.
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