© 2005 Séverin Desbuisson, Jean-Claude Romeuf, Chris M. Ragetly, Anne-Marie Ronfet, Claire et Henk Mylanus
© 2005 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Le Lien Urantien — Numéro 33 — Printemps 2005 — Table des matières | Proposition d'une méthode de lecture |
Journal de l'association L'A.F.L.L.U. Association Francophone des Lecteurs du Livre d'URANTIA
Membre de l'I.U.A.
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48, rue Douy Delcupe
93110 MONTREUIL SOUS BOIS
FRANCE
Chers lecteurs,
C’est avec grand plaisir que je vous invite à lire notre « petit » journal. Petit par la taille mais grand par le cœur pourrait-on préciser en post-scriptum à cette édition. La raison de ce Lien « light » est simple : l’équipe de rédaction ne fait que du 100% authentique, ils refusent systématiquement les sujets réchauffés et les articles trop édulcorés. Non, que du réel puisque c’est vous qui le vivez et l’écrivez! Alors, le Lien est comme un végétal au sortir de l’hiver : il a besoin de jeunes pousses pour sentir à nouveau la sève couler sous son tronc. Vos contributions en articles, aussi modestes soient-elles sont donc essentielles au journal, si l’on veut qu’il reste vivant! N’hésitez pas.
Je profite également de cette tribune pour vous inviter tous : membres, simples lecteurs ou juste curieux à participer du 3 au 5 juin à la conférence annuelle de l’AFLLU. Attention, contrairement aux précédentes rencontres cette réunion sera unique pour l’année. En contrepartie, elle durera un jour de plus et s’adressera également aux lecteurs béotiens, voir au non lecteurs. Pour plus de détails reportez-vous à l’invitation jointe.
Bonne lecture et peut-être à bientôt,
Séverin Desbuisson
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998 : 100 FF par an (environ 4 numéros)
La légende raconte que le Docteur Sadler ne crut véritablement en la véracité du LU qu’après la lecture du fascicule 139, traitant du caractère et du tempérament des douze apôtres.
Je n’en crois pas un mot! Un homme tel que lui n’aurait pas pu manquer de souligner la grande homogénéité du LU et de croire pour cela que le LU avait une origine divine. Si ce livre n’était que le fruit de l’intellect humain, sans l’aide de la révélation divine, il y aurait de grandes contradictions tout au long des 196 fascicules. Or, ce n’est pas le cas, et, au fil des années, chaque fois que je me suis trouvé en présence d’affirmations qui heurtaient mon mental, d’un credo inacceptable sur le moment, je me suis aperçu que l’erreur que je croyais avoir décelée, n’était en fait que le résultat d’une pensée immature, d’une réflexion faussée par je ne sais quel sentiment ou quel orgueil. La solution à l’énigme qui n’était là que pour déclencher les rouages de mon esprit d’analyse et que pour développer ma réceptivité à l’Esprit de Vérité, s’éclairait plus tard aux étoiles d’un Euréka.
Jean-Claude Romeuf
« Dieu… est une personne qui peut »connaître et être connue« , qui peut »aimer et être aimée", et qui peut nous témoigner de l’amitié… » (LU 1:5.8).
Nous revenons ici à la faculté que nous avons tous d’aimer Dieu, d’être aimé de lui à titre individuel. S’il nous aime individuellement, c’est qu’il nous connaît bien, et même intimement (ses Ajusteurs de Pensée le tiennent au courant), mais pour bien connaître Dieu, (nous n’avons pas un Ajusteur de Pensée qui habite Dieu, n’est-ce pas ?) il nous faut avoir recours à la foi.
Comme je l’ai expliqué dans un article précédent, la foi vivante est cette réalité spirituelle qui nous permet de franchir l’abîme incommensurable qui nous sépare de Dieu le Père. Notre connaissance de Dieu est évolutive, elle se fait petit à petit au cours de notre ascension personnelle vers le Paradis. Mais comme le Père, Lui, nous connaît bien, en partageant nos expériences, avec le temps et l’habitude nous arrivons à mieux le connaître; donc à mieux l’aimer, car on ne peut connaître Dieu sans l’aimer. C’est une constante mystérieuse mais au fond de nous, elle est d’une logique aussi bien subjective qu’objective. Je pense que l’intervention de la foi fait partie de cette constante.
C. M. Ragetly
(Les citations du Livre d’Urantia sont en italiques)
Notre conception de la vérité, de la beauté et la bonté ne cesse jamais de croître, depuis notre vie jusqu’à notre arrivée devant le Père. Dieu se révèle à nous en tant que vérité absolue, beauté absolue, bonté absolue. Nous ne pouvons nous en faire une autre idée. C’est notre meilleur concept de Dieu. On imagine le Paradis comme un lieu d’une beauté époustouflante. On image les êtres qui entourent le Père comme de véritables intelligences vivantes et le Père lui-même comme la bonté sans limite.
Car Dieu se manifeste à nous de cette façon.
Notre mental pense à Dieu en tant que vérité, beauté et bonté.
Anne-Marie Ronfet
Il existe sans doute plusieurs raisons pour que les archanges aient installé un quartier divisionnaire sur Urantia.
On ne nous les fait pas connaître. Mais on peut spéculer.
Par exemple :
Chris M. Ragetly
Aujourd’hui, je suis triste, très triste. Mon ami de toujours, René (voir le dernier Lien) est mort ce matin à cinq heures. Je ne peux m’habituer à la mort de ceux que j’aime et qui me laissent dans la solitude. Je n’irai plus boire le pastis chez lui. Je n’irai plus me désaltérer au breuvage de son amitié.
Il y a quelques temps de cela, j’écrivais qu’un chrétien n’avait pas le droit d’être triste. C’était faux! Jésus lui-même a pleuré. Un chrétien n’a simplement pas le droit de s’abandonner au désespoir, car il sait qu’une force supérieure veille sur lui et l’amène en toute sécurité, au milieu des vicissitudes, à la découverte de l’Amour, source de l’origine première.
Or, l’Amour, c’était bien ce qui nous unissait, René et moi.
René, c’était un grand chêne. Il ne pliait pas comme un roseau ! Le simulacre n’était pas de rigueur chez lui. La sincérité était sa première qualité. L’ombre de ce grand chêne laissait entrevoir le soleil. Son ombre n’empêchait pas les petits arbres, comme moi, de se construire. J’ai grandi sous son feuillage qui ne faisait pas ombrage à mon individualité croissante. Les conseils qu’il m’a prodigués ont toujours été des rayons de lumière.
Nous n’avions pas les mêmes credo, qui divisent les hommes et les font souvent s’entretuer, mais nous avions la même foi, la même espérance. Nous croyions en un Dieu d’Amour, un amour qui rend éternel, un amour de miséricorde.
Demain, à ton enterrement, je ne pleurerai pas et ce texte sera mon bouquet de fleurs. Car, René, si tu avais trente ans de plus que moi, nous avons aujourd’hui le même âge qui est celui de l’Eternité !
Qui sommes-nous?
Nous sommes Claire et Henk Mylanus et voudrions nous présenter ainsi que nos projets par ce résumé. Claire est française et a travaillé à Guernesey et à Londres avant de s’installer en 1976 aux Pays-Bas. Elle étudia le livre d’Urantia en profondeur avec Henri Begemann à partir de 1979 (Henri était le représentant en Europe d’ Urantia Foundation pour les groupes d’étude) ; et après son décès, elle continua avec son épouse Bauk Begemann. Claire a dirigé son propre groupe d’étude à Amsterdam.
Henk est hollandais. Il étudia le livre d’Urantia d’abord tout seul, puis dans les années 80 avec Bauk Begemann. En 1990, il émigra à Malte et commença un groupe d’étude en 1992 qui était formé de 8 à 12 participants maltais et anglais.
Nous nous sommes mariés en 2002 à Malte, et avons décidés de nous installer en France pour être plus proches de nos enfants vivant aux Pays-Bas.
Le groupe d’étude de Malte continue ses réunions sous la supervision d’un lecteur maltais, et ici en Bretagne nous avons débuté avec un petit groupe en français qui croît de lui-même, mais nous voulons faire plus !
Où vivons-nous ?
Notre ferme bretonne rénovée se situe à 10 km ouest de St.-Brieuc dans les Côtes d’Armor en Bretagne
Le TGV Paris-Brest s’arrête à St.-Brieuc ; la gare est à un quart d’heure de chez nous.
La côte bretonne est très belle, et il y a assez d’hôtels, de chambres d’hôtes ou de campings dans les alentours
Nous envoyons toutes les informations nécessaires, et préférons que les participants fassent eux-mêmes leurs réservations
Quels sont nos projets pour 2005 ?
Nous voulons organiser un certain nombre de longs week-ends, par groupe de 3 à 6 participants. Nous essayons de grouper les participants par niveau de connaissance du livre (débutants, lecteurs de long terme, etc. ). Nous étudions le samedi pendant 7 heures et le dimanche aussi. Nous préparons un déjeuner chaque jour, moyennant une contribution volontaire
L’étude pendant ces deux jours est évidemment gratuite, cela étant le principe du partage.
Qu’allons-nous étudier ?
Les week-ends seront organisés sur un sujet déterminé que l’on aura choisi à l’avance avec les participants. Nous appelons ça un « thème particulier ». Nous avons déjà développé en groupe ces thèmes suivants :
Le modèle du « thème particulier » débute toujours par une synthèse de références puisées dans le livre d’Urantia. Ensuite nous éclaircissons les sujets correspondants au concept du « thème particulier ». De cette façon nous pouvons approfondir les parties du thème afin d’arriver à un concept cohérent. Nous ne dévions pas du texte du livre d’Urantia. Et si possible, nous nous efforçons de traduire le sens du concept dans notre vie quotidienne
Intéressé ? Comment faire ?
Ldt « Le Grand Beau Feu »
22440 La Méaugon
avec le plus d’informations possibles :
Nous nous efforcerons de trouver :
Une date pour un week-end avec UN « thème particulier » qui regroupe des participants de niveau correspondant
Claire et Henk Mylanus
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