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Le bahaïsme aussi connue sous le nom de religion bahaïe ou de foi bahá’ie a été fondée par le Persan Mirzâ Husayn 'Alî̀ en 1863. Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Bahá’u’lláh (en arabe, « Gloire de Dieu » ou « splendeur de Dieu »). Les bahá’is sont les disciples de Baha’u’llah. Cette religion compte environ quelques millions de membres. Son centre mondial est situé à Haïfa, en Israël.
Des repères pour évoluer, à long terme, vers une société digne de ce nom. C’est l’approche bahaïe qui trace notre chemin vers un monde transformé, fondé sur des valeurs éthiques et spirituelles, seules capables de juguler les problèmes globaux, dont l’homme a accentué les effets, aussi bien dans le registre de la pollution ou du climat, qu’au chapitre de la disparition des ressources et de la biodiversité.
Tout âge a son problème propre, toute âme son aspiration particulière, le remède qui convient aux afflictions du présent jour ne saurait être celui que réclameront les maux d’un âge ultérieur. Enquérez- vous soigneusement des besoins de l’âge où vous vivez et que toutes vos délibérations portent sur ce que cet âge requiert. ( Bahá’u’lláh)
Aujourd’hui, il n’est plus suffisant d’édicter des normes, ni même de tenter de renforcer l’arsenal législatif; les problèmes sont connus et subis par l’humanité. Le temps est venu d’opérer une révolution des comportements, afin que l’homme reprenne sa place dans la nature, qu’il retrouve le respect de son environnement et redonne un sens à sa vie.
Nous ne pouvons séparer le couur humain de l’environnement extérieur, et déclarer qu’une fois l’un des éléments corrigés, tout s’améliorera. L’homme fait partie du monde. vie intérieure modifie l’environnement et est à son tour profondément affectée par celui-ci. Leur action est interdépendante et tout changement permanent dans la vie d’un homme résulte de ces réactions mutuelles. (Shoghi Effendi)
Dès lors c’est dans notre capacité à nous transformer, que nous pouvons laisser aux prochaines « générations l’espoir d’envisager la vie sur notre planète avec une vision d’équilibre et de bien être.
…l’exploitation d’un environnement durable doit être considérée non pas comme une responsabilité discrétionnaire, que l’humanité peut peser contre d’autres intérêts en lice, mais plutôt comme une obligation fondamentale qui doit être assumée — une condition préalable au développement spirituel ainsi qu’à la survie physique de l’individu. (la communauté internationale bahaïe)
Un des principes fondamentaux de l’éthique bahaïe est la modération. Bahá’u’lláh a dit : « La civilisation, portée à l’excès, se révèle une source aussi prolifique de mal qu’elle l’est de bien lorsqu’elle reste modérée. » Il dit aussi : « Ne puise dans ce monde que selon la mesure de tes besoins, et renonce au superflu. Sois équitable dans tous tes jugements, ne transgresse point les limites de la justice et ne sois pas de ceux qui dévient de son chemin. »
Autre défi pour la pensée économique :la crise de l’environnement. Il est aujourd’hui froidement démontré que les théories fondées sur la croyance que la nature possède une capacité illimitée à répondre à toutes les exigences humaines sont fallacieuses. Une culture qui attache une valeur absolue à l’expansion, à l’acquisition et à la satisfaction des besoins se voit confrontée à une évidence : de tels buts ne suffisent pas, en soi, à déterminer une politique cohérente. (La communauté internationale bahaïe)
Extrait d’une brochure bahaïe