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Vivre comme Jésus a vécu | Volume 9 - No. 4 — Table des matières | Objectif, Religion, Philosophie religieuse |
La recherche de Dieu est une recherche du don sans faille de l’amour divin.
Le religieux a foi en un Dieu d’amour. L’amour est l’essence de la religion et la source d’une civilisation supérieure.
Jésus a révélé un Dieu d’amour, et l’amour englobe tout la vérité, la beauté et la bonté.
Les mortels avancés… ont appris que l’amour est la plus grande chose dans l’univers – et ils savent que Dieu est amour. L’amour est le désir de faire du bien aux autres.
L’amour fournit le terrain d’une croissance religieuse qui ennoblit les corvées banales de la vie quotidienne.
L’amour divin fonctionne en association unifiée avec la sagesse divine et toutes les autres caractéristiques infinies de la nature parfaite du Père Universel. Dieu est amour, mais l’amour n’est pas Dieu. La plus grande manifestation de l’amour divin pour les êtres mortels s’observe dans le don de l’esprit de Dieu qui nous habite.
Votre plus grande révélation de l’amour du Père se voit dans la vie d’effusion de Jésus de Nazareth alors qu’il vivait sur terre la vie spirituelle idéale. Mais c’est l’Esprit-Dieu intérieur qui individualise l’amour de Dieu envers chaque âme humaine.
S’il n’y avait pas de survie des valeurs éternelles dans l’âme en évolution de l’homme, alors l’existence mortelle n’aurait aucun sens et la vie elle-même serait une illusion tragique, voire une absurdité grotesque.
L’homme fait partie de la nature – il existe dans la nature – et pourtant il est capable de transcender la nature. L’homme est fini, mais il est habité par une étincelle d’infini.
Les significations découlent d’une combinaison de reconnaissance et de compréhension. Les significations sont inexistantes dans un monde entièrement sensoriel ou matériel. Les significations et les valeurs ne sont perçues que dans les sphères intérieures ou supra-matérielles de l’expérience humaine.
L’acte par lequel la créature choisit d’accomplir la volonté du Créateur est une valeur cosmique et a une signification universelle.
La norme des vraies valeurs doit être recherchée dans la parole spirituelle et aux niveaux divins de la réalité éternelle.
Dieu est tellement réel et absolu qu’aucun signe matériel de preuve ou aucune démonstration de soi-disant miracle ne peut être offert en témoignage de sa réalité.
La religion n’est jamais renforcée par un appel au soi-disant miraculeux. La quête des miracles rappelle les religions primitives de la magie. La vraie religion n’a rien à voir avec les prétendus miracles, et la religion révélée ne présente jamais les miracles comme preuve d’autorité.
La morale révèle un contrôleur tout-puissant, une divinité à servir ; la religion révèle un Père tout aimant, un Dieu à adorer et à aimer. Et cela parce que le potentiel spirituel de la religion est dominant sur la réalité déité de la moralité de l’évolution.
La moralité est le sol préexistant essentiel de la conscience personnelle de Dieu, la réalisation personnelle de la présence intérieure de l’Esprit qui l’habite, mais une telle moralité n’est pas la source de l’expérience religieuse et de la perspicacité spirituelle qui en résulte. La nature morale est super-animale mais sous-spirituelle. La moralité équivaut à la reconnaissance du devoir, à la prise de conscience de l’existence du bien et du mal. La zone morale intervient entre les types d’esprit animal et humain alors que la morontie fonctionne entre les sphères matérielles et spirituelles de l’atteinte de la personnalité.[note : la morontie est un état hybride existant entre le fini et le transcendant.]
La morale n’est pas nécessairement spirituelle ; elle peut être entièrement et purement humaine, même si la vraie religion renforce toutes les valeurs morales et leur donne plus de sens. La moralité sans religion ne parvient pas à révéler la bonté ultime, et elle ne parvient pas non plus à assurer la survie de ses propres valeurs morales. La religion assure la valorisation, la glorification et la survie assurée de tout ce que la morale reconnaît et approuve.
Notre plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque chute.
Confucius
N’ayez pas peur de grandir lentement, ayez seulement peur de rester immobile.
Proverbe chinois
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