© 1997 Luc Lachance
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Est-ce qu’il y a une survie après la mort ?
Le grand philosophe Socrate, 400 ans avant Jésus, posait ce dilemme :
Après la mort, ou il n’y a rien, ou il y a quelque chose…
Est-ce que j’ai la foi?
Est-ce que je crois en la survie après la mort?
Est-ce que je crois en la parole de Jésus au bon larron : « Un jour, tu seras avec moi au Paradis ». En outre, n’a-t-il pas sans cesse répété : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Il est même ressuscité pour raffermir notre foi. N’a-t-il pas demandé que, pour entrer dans son Royaume, nous aimions nos frères et soeurs comme Lui nous a aimés? N’a-t- il pas révélé que Dieu est notre Père et que, par conséquent, nous sommes tous frères et soeurs?
La véritable foi change donc mon attitude devant la vie et devant la mort.
Est-ce que je crois que Dieu est infiniment bon?
Si oui, je suis alors certain que la mort n’est que le commencement d’une carrière permanente d’aventures excitantes et d’émerveillements sans fin. En effet, ces impulsions naturelles que Dieu a mises en moi et qu’on appelle attrait de l’aventure, soif de découvrir, rêve inné de voyager, soif de beauté, d’amour et de vérité, toutes ces aspirations ne m’ont pas été inutilement données. Ces espérances les plus élevées sont destinées à se réaliser pleinement au cours des longs âges à venir, car Dieu ne peut pas me tromper! C’est pourquoi je n’ai pas peur de mourir!
La famille et les amis de celui qui va partir se sont réunis. Tous causent librement entre eux. Quelle merveilleuse occasion pour les mortels ayant une foi véritable de se réunir ainsi pour assister à l’ascension de leur bien-aimé.
Quel contraste avec les âges antérieurs où les mortels devaient livrer leurs morts à l’emprise des éléments terrestres! Les scènes de pleurs et de lamentations, qui caractérisent les époques primitives de l’évolution humaine, sont maintenant remplacées par une paix profonde et un espoir certain tandis que ces mortels, connaissant Dieu, font des adieux temporaires à leur bien-aimé dont l’âme en progrès est de plus en plus remplie de foi, d’espoir et d’assurance.
L’esprit qui imprègne les spectateurs entourant l’être cher sur le point de partir ressemble à celui d’amis et de parents joyeux qui assisteraient aux examens de diplôme d’un candidat de leur groupe, ou qui se réuniraient pour être témoins de l’octroi d’un grand honneur à l’un des leurs. Il serait certainement avantageux que les humains moins évolués d’un monde désordonné et arriéré comme celui de notre planète, apprennent quelque peu à considérer la mort naturelle avec la même sérénité, sinon la même assurance joyeuse.
Luc Lachance
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