Les pharisiens désiraient la mort de Jésus pour les raisons suivantes:
Il s’était dressé dans une opposition efficace à leur emprise traditionnelle sur le peuple. Les pharisiens étaient ultraconservateurs, et ils éprouvaient un violent ressentiment contre ces attaques, supposées fondamentales, contre leur prestige d’éducateurs religieux acquis de longue date.
Ils soutenaient que Jésus violait la Loi, qu’il avait montré un mépris total pour le sabbat et pour de nombreuses autres exigences cérémonielles et légales.
Ils l’accusaient de blasphème parce qu’il faisait allusion à Dieu comme étant son Père.
Et, maintenant, ils étaient foncièrement irrités contre lui à cause de la dernière partie du sermon d’adieu qu’il avait prononcé ce matin-là dans le temple, et où il les accusait violemment. (LU 175:4.8-12)
Quand le peuple de Jésus rejeta son effusion spirituelle et refusa de recevoir la lumière céleste, qui brillait si miséricordieusement sur lui, il scella sa ruine en tant que peuple indépendant chargé d’une mission spirituelle spéciale sur terre. (LU 175:4.8).
L’Esprit de Vérité. Ce don divin n’est pas la lettre ou loi de la vérité ; il n’est pas non plus destiné à opérer en tant que forme ou expression de la vérité. Le nouvel instructeur est la conviction de la vérité, la conscience et l’assurance des vraies significations sur les niveaux réellement spirituels. Il est l’esprit de la vérité vivante et croissante, de la vérité en voie d’expansion, de développement et d’adaptation. LU 180:5.1. La vérité divine est une réalité vivante discernée par l’esprit. La vérité n’existe que sur les niveaux spirituels supérieurs de la réalisation de la divinité et de la conscience de la communion avec Dieu. Vous pouvez connaître la vérité et vous pouvez vivre la vérité ; vous pouvez expérimenter la croissance de la vérité dans l’âme, et jouir de la liberté que sa lumière apporte au mental ; mais vous ne pouvez pas emprisonner la vérité dans des formules, des codes, des credo, ou dans des modèles intellectuels de conduite humaine. Si vous entreprenez de formuler humainement la vérité divine, elle ne tarde pas à mourir. LU 179:5.10.
La paix mentale de Jésus était fondée sur une foi humaine absolue en l’actualité de la diligence, pleine de sagesse et de compassion, du Père divin. LU 181:1.8. La paix de Jésus est donc la paix et l’assurance d’un fils qui croit fermement que sa carrière dans le temps et l’éternité est entièrement en sécurité sous la garde et la surveillance d’un Père, Esprit infiniment sage, aimant et puissant. C’est en vérité une paix qui transcende toute compréhension d’un mental humain, mais qu’un cœur humain peut savourer pleinement. P 1955.1.
Lors de la seconde session du tribunal, les sanhédristes, estimant que Jésus méritait la mort, le présentèrent à Pilate, le vendredi 7 avril de l’an 30 , sous trois chefs d’accusation :
Il pervertissait la nation juive ; il trompait le peuple et l’incitait à la rébellion.
Il enseignait au peuple à refuser le paiement du tribut à César.
En prétendant qu’il était un roi et le fondateur d’une nouvelle sorte de royaume, il incitait à la trahison contre l’empereur. LU 150:8.6-8.
Jean fut le seul des onze apôtres à assister à la crucifixion, et même lui n’y fut pas présent tout le temps, car il courut à Jérusalem pour amener sa mère et les amies de sa mère au Golgotha, peu après y avoir conduit la mère de Jésus. LU 187:2.7
Quand le Maître rendit finalement son dernier soupir, il y avait au pied de sa croix Jean Zébédée, Jude le frère de Jésus, Ruth sa soeur, Marie-Madeleine et Rébecca, jadis établie à Sepphoris. LU 187:5.4
Le brigand s’adressa à Jésus en ces termes : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume. » Jésus dit alors : « En vérité, en vérité, je te le dis aujourd’hui, tu seras un jour avec moi au Paradis. » LU 187:4.1
Ce fut juste avant trois heures que Jésus, d’une voix forte, s’écria : « C’est fini ! Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir ainsi parlé, il inclina la tête et abandonna la lutte pour la vie. Voyant comment Jésus était mort, le centurion romain se frappa la poitrine et dit : « C’était en vérité un homme juste ; il doit vraiment avoir été un Fils de Dieu. »Et, à partir de cette heure, il commença à croire en Jésus.
Un crucifié ne pouvait être enterré dans un cimetière juif ; une loi l’interdisait strictement. Joseph et Nicodème connaissaient cette loi et, en allant au Golgotha, ils avaient décidé d’ensevelir Jésus dans le nouveau caveau de famille de Joseph, creusé en plein roc et situé à proximité, au nord du Golgotha, de l’autre côté de la route conduisant à Samarie. Nul n’avait jamais été couché dans ce tombeau, et ils jugèrent opportun que le Maître y reposât. LU 188:1.2
La mort du Maître sur la croix n’a pas non plus été un sacrifice pour rembourser à Dieu une dette que la race humaine aurait contractée envers lui. Jésus n’a pas donné sa vie comme rançon pour dégager les hommes des griffes des chefs apostats et des princes déchus des sphères. Le Père qui est aux cieux n’a jamais conçu la grossière injustice de condamner une âme de mortel à cause des méfaits de ses ancêtres. LU 188:4.3
Le salut humain est réel ; il est basé sur deux réalités que les créatures peuvent saisir par la foi et incorporer ainsi dans l’expérience humaine individuelle: le fait de la paternité de Dieu et, la vérité corollaire, la fraternité des hommes. Après tout, il est vrai que l’on vous « remettra vos dettes comme vous remettez les leurs à vos débiteurs ». P 2017 — §8.
Lors de l’appel nominal de résurrection dispensationnelle, le circuit des archanges opéra alors pour la première fois à partir d’Urantia. Gabriel et les armées d’archanges se rendirent au pôle spirituel de la planète et, lorsque Gabriel donna le signal, sa voix fut transmise comme un éclair sur le premier monde systémique des maisons. Elle disait : « Par ordre de Micaël, que les morts d’une dispensation d’Urantia ressuscitent! » Alors, tous les survivants des races humaines d’Urantia qui s’étaient endormis depuis l’époque d’Adam, et qui n’avaient pas encore comparu en jugement, apparurent dans les salles de résurrection de maisonnia, prêts à l’investiture morontielle. Et, en une fraction de seconde, les séraphins et leurs associés se préparèrent à partir pour les mondes des maisons. Ordinairement, ces gardiens séraphiques jadis affectés à la garde collective de ces mortels survivants auraient été présents au moment de leur réveil dans les salles de résurrection de maisonnia, mais ils se trouvaient alors sur Urantia parce que la présence de Gabriel y était nécessaire en liaison avec la résurrection morontielle de Jésus. LU 189:3.2
Les médians secondaires d’Urantia furent chargés d’écarter les deux pierres qui bouchaient l’entrée du tombeau. La plus grosse était un énorme bloc circulaire très semblable à une meule ; elle se déplaçait dans une rainure taillée dans le roc, de sorte que l’on pouvait la rouler en avant ou en arrière pour ouvrir ou fermer le tombeau. LU 189:2.4
Lors de sa résurrection, Jésus apparut en premier aux cinq femmes venues pour embaumer son corps. Marie Madeleine et toutes les autres femmes reconnurent que c’était bien le Maître qui se tenait devant elles dans une forme glorifiée, et elles s’agenouillèrent aussitôt devant lui. P 2026 — §4. Leurs yeux humains furent rendus capables de voir la forme morontielle de Jésus à cause du ministère spécial des transformateurs et des médians associés à certaines personnalités morontielles qui accompagnaient alors Jésus. LU 189:4.11
David Zébédée licencia ses messagers et parla ainsi : « je vous dis adieu et je vous envoie à vos missions respectives avec le message suivant que vous porterez aux croyants : ` Jésus est ressuscité d’entre les morts ; le tombeau est vide. » LU 190:1.5. Donc, peu avant dix heures ce dimanche matin, les vingt-six coureurs partirent comme premiers annonciateurs de ce fait grandiose et de cette puissante vérité de Jésus ressuscité. LU 190:1.6.
Le vendredi matin 21 avril vers six heures, le Maître morontiel fit sa treizième apparition, la première en Galilée, aux dix apôtres pendant que leur bateau s’approchait du rivage près de l’embarcadère habituel de Bethsaïde. LU 192:1.1. C’était la troisième fois que Jésus s’était manifesté aux apôtres réunis en groupe. LU 192:1.9. Jésus s’entretint durant plus d’une heure avec les dix apôtres et Jean Marc. LU 192:1.10.
Le christianisme prit naissance et triompha de toutes les religions opposantes pour deux raisons principales :
Le mental grec était disposé à emprunter de bonnes idées nouvelles, même aux Juifs.
Paul et ses successeurs étaient prêts à des compromis, mais à des compromis astucieux et sagaces ; ils étaient de fins négociateurs en matière de théologie. LU 195:1.2-4.
Les valeurs morales de l’univers deviennent des acquis intellectuels par l’exercice des trois jugements, ou choix fondamentaux, du mental des mortels :
Le jugement de soi — le choix moral.
Le jugement social — le choix éthique.
Le jugement de Dieu — le choix religieux. LU 196:3.11-14
La véritable adoration religieuse n’est pas un futile monologue où l’on se trompe soimême. L’adoration est une communion personnelle avec ce qui est divinement réel, avec ce qui est la source même de la réalité. Par l’adoration, l’homme aspire à devenir meilleur et, par elle, il finit par atteindre le meilleur. LU 196:3.22