© 2015 Max Masotti
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Réflexions sur l'art de fusionner | Le Lien Urantien — Numéro 70 — Printemps 2015 — Table des matières |
Jésus
R.1. Machiventa poursuivit ses activités d’administrateur provisoire planétaire jusqu’à l’époque du triomphe de Micaël sur Urantia. Par la suite, il fut attaché au service d’Urantia, sur Jérusem, comme l’un des vingtquatre administrateurs et vient tout récemment d’être élevé à la position d’ambassadeur personnel du Fils Créateur sur Jérusem, avec le titre de Prince Planétaire Vice-gérant d’Urantia.(LU 93:10.5)
R.2. Ce fut Joseph d’Arimathie, accompagné de Nicodème, tous deux munis d’un ordre de Pilate les autorisant à prendre le corps, qui prirent possession du corps de Jésus pour lui assurer une inhumation décente. LU 188:0.3
R.3. Le corps de Jésus reposa, durant un jour et demi, dans le tombeau de Joseph creusé en plein roc et situé à proximité, au nord du Golgotha, de l’autre côté de la route conduisant à Samarie. LU 188:0.1 et LU 188:1.2
R.4. Vers quatre heures et demie, le cortège funéraire de Jésus de Nazareth partit du Golgotha pour le tombeau de Joseph.
Les mortels qui portèrent à la tombe le corps matériel de Jésus étaient : Joseph, Nicodème, Jean et le centurion romain. LU 188:1.3
R.5. Jésus abaissa son regard sur cette scène, il était midi, et il dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils ! » Ensuite, parlant à Jean, il dit : « Mon fils, voilà ta mère ! » Puis il s’adressa aux deux en disant : « Je désire que vous quittiez ce lieu. » Jean et Jude éloignèrent donc Marie du Golgotha. Jean emmena la mère de Jésus à l’endroit où il séjournait à Jérusalem, puis se hâta de revenir à la scène de la crucifixion. Après la Pâque, Marie retourna à Bethsaïde où elle vécut chez Jean durant le reste de sa vie terrestre. Elle survécut à peine une année à la mort de Jésus.(LU 187:4.7)
R.6. La dernière pensée conscience du Jésus humain fut sa répétition mentale d’une partie du Livre des Psaumes maintenant appelée Psaumes XX, XXI et XXII. LU 187:5.2
R.7. Après la mort du Maître, Jean envoya les femmes, sous la direction de Jude, chez Élie Marc, où elles demeurèrent jusqu’au lendemain du sabbat. Quant à Jean, désormais bien connu du centurion romain, il resta au Golgotha jusqu’à l’arrivée de Joseph d’Arimathie et de Nicodème munis d’un ordre de Pilate les autorisant à prendre possession du corps de Jésus. LU 187:6.2
R.8. Les dirigeants des Juifs avaient projeté de faire jeter le corps de Jésus dans l’une des fosses communes ouvertes de la Géhenne, au sud de la ville ; la coutume voulait que l’on disposât ainsi des victimes de la crucifixion. Si ce plan avait été suivi, le corps du Maître aurait risqué d’être à la merci des bêtes sauvages.(LU 188:0.2)
R.9. Joseph d’Arimathie, accompagné de Nicodème, était allé trouver Pilate pour lui demander que le corps de Jésus leur fût remis pour lui assurer une inhumation décente.
Il n’était pas rare que les amis des personnes crucifiées offrent des pots-devin aux autorités romaines pour avoir le privilège d’entrer en possession des corps.
Joseph se présenta devant Pilate avec une forte somme d’argent mais Pilate ne voulut pas accepter d’argent pour cela.(LU 188:0.3)
R.10. 332. Voici les noms des femmes qui s’attardèrent ainsi près du tombeau ce vendredi soir : Marie-Madeleine, Marie la femme de Clopas, Marthe (une autre sœur de la mère de Jésus) et Rébecca de Sepphoris. LU 188:1.7
R.11. Ce vendredi soir vers minuit, après le souper de la Pâque, un groupe de dirigeants juifs se réunit chez Caïphe, où ils s’entretinrent de leurs craintes concernant les affirmations du Maître qu’il ressusciterait d’entre les morts au troisième jour. La réunion se termina par la nomination d’un comité de sanhédristes chargé de rendre visite à Pilate le lendemain de bonne heure, en lui apportant la requête officielle du Sanhédrin de faire stationner une garde romaine devant le tombeau de Jésus pour empêcher ses amis d’y toucher. Le porte-parole de ce comité dit à Pilate : " Seigneur, nous nous souvenons que Jésus de Nazareth, ce trompeur, a dit pendant qu’il était encore vivant : Après trois jours, je ressusciterai. En conséquence, nous sommes venus à toi en te demandant de donner les ordres nécessaires pour que le sépulcre soit protégé contre ses disciples, au moins jusqu’après le troisième jour.(LU 188:2.2)
R.12. Après avoir entendu cette requête des sanhédristes, Pilate leur dit : « Je vais vous donner une garde de dix soldats. Allez-vous-en, et faites en sorte que la tombe soit en sûreté. » Ils retournèrent au temple, recrutèrent dix de leurs propres gardes, puis se dirigèrent vers la tombe de Joseph avec ces dix gardes juifs et les dix soldats romains, bien que ce fût un matin de sabbat, pour les installer comme veilleurs devant le tombeau. Ces hommes roulèrent encore une autre pierre devant la tombe et apposèrent le sceau de Pilate sur ces pierres et autour d’elles, de crainte qu’elles ne fussent déplacées à leur insu. Et ces vingt hommes restèrent à veiller jusqu’à l’heure de la résurrection, et les Juifs leur apportèrent à manger et à boire.(LU 188:2.3)
R.13. Sur d’autres planètes habitées voisines, on appelle Urantia le « Monde de la Croix ».(LU 188:4.1)
R.14. La nature animale — la tendance à la malfaisance — peut être héréditaire, mais le péché ne se transmet pas de parent à enfant. Le péché est un acte de rébellion consciente et délibérée contre la volonté du Père et les lois des Fils, commis par une créature volitive individuelle. LU 188:4.5
R.15. La croix de Jésus dépeint la pleine mesure du dévouement suprême du vrai berger aux membres, même indignes, de son troupeau. Elle place définitivement toutes les relations entre Dieu et l’homme sur la base de la famille. Dieu est le Père, l’homme est son fils. L’amour, l’amour d’un père pour son fils, devient la vérité centrale des relations entre Créateur et créature dans l’univers — et non la justice d’un roi qui cherche sa satisfaction dans les souffrances et la punition de ses sujets malfaisants.(LU 188:5.1).
La croix montre pour toujours que l’attitude de Jésus envers les pécheurs n’était ni une condamnation ni une indulgence, mais plutôt la recherche éternelle et aimante de leur salut.
Le pardon de l’amour transcende de loin le pardon de la miséricorde. La miséricorde met de côté la culpabilité du méfait, mais l’amour détruit définitivement le péché et toutes les faiblesses qui en résultent.(LU 188:5.2)
R.16. À trois heures moins dix, d’intenses vibrations d’activités mixtes matérielles et morontielles commencèrent à émaner du tombeau neuf de Joseph d’Arimathie et, à trois heures deux minutes, ce dimanche 9 avril de l’an 30, la forme et la personnalité morontielle ressuscitées de Jésus de Nazareth sortirent du tombeau.(LU 189:1.1)
R.17. 348. Le chef des archanges — les anges de la résurrection — aborda Gabriel et lui demanda le corps mortel de Jésus.(LU 189:2.1). « Au nom des intelligences célestes de tout Nébadon, je demande un ordre me confiant la garde du corps mortel de Jésus de Nazareth et nous donnant pouvoir de procéder à sa dissolution immédiate ».
Après que Gabriel eut conféré avec le doyen des Très Hauts d’Édentia, l’archange porte-parole des légions célestes .avaient reçu l’autorisation demandée
R.18. Voici les noms des femmes qui partirent en mission pour oindre le corps de Jésus : Marie-Madeleine, Marie la mère des jumeaux Alphée, Salomé la mère des frères Zébédée, Jeanne la femme de Chuza et Suzanne la fille d’Ezra d’Alexandrie.(LU 189:4.4).
R.19. Ce furent Pierre et Jean qui se rendirent au tombeau aussi vite que possible et voir les choses par eux-mêmes.(LU 189:4.13).
Étant plus jeune que Pierre, Jean courut plus vite que lui et arriva le premier au tombeau.(LU 189:5.2)
R.20. Jésus passa le lendemain lundi tout entier avec les créatures morontielles alors présentes sur Urantia. Plus d’un million de directeurs morontiels avec leurs associés, ainsi que des mortels de divers ordres en transition sur les sept mondes des maisons de Satania, étaient venus sur Urantia pour participer à l’expérience de transition morontielle du Maître. Le Jésus morontiel séjourna durant quarante jours avec ces splendides intelligences.(LU 191:3.1).
Lors de son apparition suivante sur terre, à ses enfants mortels, il était un être morontiel du second stade.(LU 191:3.2)
Jésus effectua le transit au troisième stade morontiel le vendredi 14 avril ; au quatrième stade le lundi 17 avril ; au cinquième stade le samedi 22 avril ; au sixième stade le jeudi 27 avril ; au septième stade le mardi 2 mai ; à la citoyenneté de Jérusem le dimanche 7 mai ; et il entra dans l’embrassement des Très Hauts d’Édentia le dimanche 14 mai.(LU 191:3.3).
R.21. 365. De bonne heure le jeudi matin 18 mai, Jésus fit sa dernière apparition sur terre en tant que personnalité morontielle. Tandis que les onze apôtres allaient s’asseoir pour leur repas matinal dans la salle du haut de la maison de Marie Marc, Jésus leur apparut et dit : « Que la paix soit sur vous. Je vous ai demandé de rester ici, à Jérusalem, jusqu’à mon ascension auprès du Père, et même jusqu’à ce que je vous envoie l’Esprit de Vérité, qui sera bientôt répandu sur toute chair et vous conférera un pouvoir d’en haut. »(LU 193:3.1) § 2.
Après leur avoir ainsi parlé, il leur fit signe de l’accompagner et les conduisit sur le mont des Oliviers, où il leur fit ses adieux préparatoires à son départ d’Urantia.(LU 193:3.3).
Il était environ sept heures quarante-cinq le matin où Jésus, sous forme morontielle, disparut du champ d’observation de ses onze apôtres pour commencer son ascension vers la droite du Père et y recevoir la confirmation officielle du parachèvement de sa souveraineté sur l’univers de Nébadon. LU 193:5.5.
R.22. Il y a trois preuves distinctes que cet esprit (l’Ajusteur), habite le mental humain :
R.23.
Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite
Sur terre comme elle l’est au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain pour demain ;
Rafraîchis nos âmes avec l’eau de la vie.
Et pardonne à chacun de nous ses offenses
Comme nous avons pardonné à ceux qui nous ont offensés.
Sauve-nous dans la tentation, délivre-nous du mal,
Et rends-nous de plus en plus parfaits comme toi-même.(LU 144:3.3-12)
Et, pour ceux qui sont friands de l’araméen, un petit rappel du Lien 47.
« Obuakh tibishmo itchtekesh eshmakh
tshifkan irotshakh ekhmelbishmo
tshibalarha epleh lehmah okhul
iaolmah oruferleh htiofah ekhmel
anah ergaf ril iltimakhit emeinah
ulofash etakhlinakh tshirlubiosah bes
haslannah mesheida, Amin. »
R.24. (Non inscrite dans le Livre d’Urantia).
Nicodème dit à Joseph d’Arimathie : « T u connais sûrement la leçon que, moi, professeur de la loi de Dieu, j’ai toujours apprise et toujours eu besoin de réapprendre. La voici : Il est pire qu’inutile d’offrir une vérité spirituelle à un être qui n’est pas prêt à la recevoir.
Verser de l’eau pure sur le sable du désert ne sert à rien, mais ne fait pas grand mal ; le sable sec absorbe l’eau et, en un instant, retrouve toute sa sécheresse. Tandis que tenter de mettre une vérité pure dans un esprit non disposé à la recevoir, c’est faire un grand mal, qui sera très dur à défaire. L’esprit se raidit, s’irrite, s’obstine davantage contre la vérité qui lui serait salutaire.
Si le maître insiste, l’esprit invite la passion et les préjugés à l’obnubiler, au nom de la raison.
Or ces nuages ne sont pas de ceux qui se dissipent vite.
Quand tout est dit et fait, l’idée de Père reste encore le concept humain le plus élevé de Dieu.
Fin des quiz
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