© 1998 Meredith Sprunger
© 1998 La Communauté Chrétienne des Étudiants du Le Livre d'Urantia
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L’article du Time du 24 mars 1997 « Le paradis existe-t-il ? a abordé un sujet sur lequel les ministres et les théologiens ont très peu à dire. David Wells, professeur de théologie au séminaire théologique Grodon-Conwell, observe : « Je ne pense pas que le paradis soit ne serait-ce qu’un simple éclair sur l’écran chrétien, d’un bout à l’autre du spectre confessionnel. La question la plus déroutante est : qu’est-ce qui explique cela ? » (p. 73)
La réponse fondamentale est que très peu d’informations spécifiques sur le ciel sont données dans la Bible. Le Livre de l’Apocalypse contient quelques descriptions épisodiques qui n’ont guère de sens rationnel pour l’esprit contemporain. Beaucoup dans l’Église primitive n’acceptaient pas le Livre de l’Apocalypse comme faisant partie du canon, et les théologiens de la Réforme avaient une mauvaise opinion du livre. En conséquence, les théologiens évitent pour l’essentiel de parler du ciel. Néanmoins, la question de la vie après la mort constitue une préoccupation majeure de l’humanité. Existe-t-il une réalité spirituelle après la mort, et si oui, quelle est sa nature ?
Comme nous l’avons observé à plusieurs reprises dans ces colonnes, le Livre d’Urantia confirme, améliore et élargit les réalités spirituelles fondamentales de la foi chrétienne. Mais peut-être que sa plus grande contribution au christianisme et à toutes les autres religions du monde est sa révélation de la cosmologie spirituelle de l’univers, son eschatologie – le « ciel ». L’image présentée du cosmos spirituel, y compris la vie après la mort, est parallèle et dépasse même la gigantesque cosmologie matérielle que l’astronomie moderne est en train de découvrir. Notre croissance spirituelle progressive à travers l’univers jusqu’au Paradis est la description la plus inspirante du « ciel » dans la littérature religieuse. C’est une vision qui a un sens rationnel et qui sonne avec l’authenticité spirituelle. Les peuples du monde ont soif de la « Bonne Nouvelle » élargie de la Cinquième Révélation d’Époque. Il est destiné à transformer notre planète confuse et trébuchante en un monde qui comprend et se réjouit de la vision claire de notre destinée spirituelle.
La raison, la sagesse et la foi sont les accomplissements humains les plus élevés. La raison fait pénétrer l’homme dans le monde des faits, des choses ; la sagesse le fait pénétrer dans un monde de vérité, de relations ; la foi l’initie à un monde de divinité, d’expérience spirituelle.
La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller ; la foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu’à sa pleine limite philosophique ; après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l’univers, en seule compagnie de la vérité. (LU 103:9.6-7)
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