© 2001 Merlyn Cox
© 2001 La Communauté Chrétienne des Étudiants du Le Livre d'Urantia
| Pratiquer sa présence, par Frank Laubach | Automne 2001 — Table des matières | Urantiens oubliés – Don Deam |
Les événements récents ont littéralement rappelé la nécessité pour le monde d’entendre la Bonne Nouvelle, et de l’entendre indépendamment des préjugés et des conflits culturels. Les conditions qui donnent naissance à la haine, aux préjugés et à l’intolérance sont complexes sur les plans économique et culturel, mais simples du point de vue de la nature humaine fondamentale. De telles conditions existeront toujours aussi longtemps que nous ne parviendrons pas à reconnaître les autres comme frères et sœurs dans la famille humaine de l’unique Père-Créateur divin. Les lecteurs du Livre d’Urantia ressentent sans aucun doute une nouvelle urgence à partager le message de la Cinquième Révélation d’Époque.
En même temps, lorsque nous réfléchissons à l’histoire de notre monde, il est difficile de trouver une époque où cela n’a pas été le cas. Peu de générations ont existé sans que les forces destructrices de la nature humaine ne fassent irruption dans leur vie au-delà des frontières des États-nations. La Bonne Nouvelle a toujours été nécessaire de toute urgence, mais les conséquences d’un monde qui ne parvient pas à la comprendre ne cessent de s’aggraver. Dans l’ère de l’après-guerre froide, beaucoup d’entre nous avaient espéré qu’une nouvelle ère s’ouvrait, un véritable printemps de coopération internationale par rapport aux conflits de chaque génération avant nous. Il semble aujourd’hui qu’une nouvelle ère de conflits soit apparue, fondée sur des inégalités et des préjugés de longue date, ainsi que sur l’orgueil, l’arrogance et l’auto-illusion. Et aucune partie ne peut prétendre à la pureté de ses motivations et de ses actions dans la longue histoire des événements qui nous mènent ici. Une nouvelle étape dans l’agenda de l’humanité est en train d’émerger. Il est d’autant plus nécessaire de partager la Cinquième Révélation d’Époque.
En même temps, à l’urgence s’ajoute la nécessité de faire preuve de patience. J’ai toujours été émerveillé par la patience de Jésus face au fardeau qu’il portait. C’était une tâche bien au-delà de celle de n’importe quel autre mortel. Comment a-t-il pu maintenir un sang-froid aussi sublime alors qu’il était confronté non seulement à l’hostilité du monde qui l’entourait, mais aussi à la lente compréhension de ses propres disciples ?
Mais il l’a fait. L’urgence de sa tâche était toujours là, tout comme la patience et la tranquillité de sa vie quotidienne. Je ne peux que l’attribuer à une confiance sublime dans la sagesse et le contrôle excessif de Dieu, ainsi qu’à la certitude, voire à la prescience, du résultat.
Ainsi, alors que nous accomplissons nos tâches, je prie pour à la fois un sentiment d’urgence et de patience, car en tant qu’ambassadeurs de la Cinquième Révélation d’Époque, je crois que nous aurons besoin des deux, dans une mesure égale.
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