© 2003 Michel Bezier
© 2003 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
L’esprit qui nous anime de son amour sans borne, nous pousse à tracer en conscience notre chemin de vie.
Ce chemin mystérieux part de la naissance d’un enfant au début des années 1950 dans une famille cadenassée dans son athéisme et vivant dans une région de bocage coupée du monde, dominée totalement par un clergé du 19ème siècle. Ensuite ce chemin qui se dessine va mener l’enfant à chercher à se faufiler à travers les mailles étroites du filet serré des dogmatismes. Ce chemin du souffle vivant passe par nous tous sans exception et se propose de révéler dans le gouffre de la nuit sombre l’éclat de lumière capable de nous éclairer.
La première fois que cet «éclat » se mit à briller à la lumière de ma conscience, ce fut au cours de mon enfance vers l’âge de 9 ou 10 ans. Je m’interrogeais sur la cause, la nécessité de cette existence.
Un après-midi je perçus l’appel. Je sentis la réponse vaste, infinie émanant d’une personnalité rayonnante à la fois intérieure et extérieure à moi.
Cette réponse n’était pas paroles, phrases mais plutôt une bienfaisante certitude d’être entendu, une bienveillance dépassant les limites de ce qu’un humain peut prodiguer comme réconfort.
Cette présence extraordinaire, malgré mon ignorance à peu près totale de connaissances religieuses, cette personnalité, je savais que c’était celle de Jésus notre créateur, pulsant la bonté au plus profond des êtres dans toute sa création.
La piste qui m’a mené jusqu’au livre d’Urantia s’est peut-être ouverte à ce moment-là. Elle s’est certainement ouverte un soir de juin 1971. J’avais rejoint Paris et j’ai été « amené » à un concert d’un groupe de musiciens proposant des compositions originales. La musique intense, terriblement expressive, jouée avec une conviction absolue devenait un geste d’amour total passant tous les barrages des conventions. Grâce à la démarche de ces musiciens, je découvrais d’un coup cette colonne vertébrale lumineuse qui soutient et permet de construire nos vies en harmonie avec les voies justes de l’univers. Plus tard en 1973, je rencontrais un des membres de ce groupe de musiciens et au cours d’une discussion « d’âme à âme » la cosmogonie d’Urantia me fut présentée.
Pendant plusieurs mois je me laissais absorber par cette source inimaginable, débordante de vérité. Tous les barrages du doute, de l’interrogation étaient levés et la cohérence d’un univers bienveillant se révélait. Quelle joie profonde!
Puis je confrontais mes impressions, mon enthousiasme à quelques compagnons de l’époque avec qui j’avais partagé cette découverte. Je m’aperçus très vite que le souffle de la vérité ne les avait pas atteint et que leur lecture du livre s’épuiserait rapidement. J’étais seul. Par la suite j’étudiais les fascicules et en parallèle je cherchais à aller vers des connaissances traditionnelles notamment le zen, le taoïsme capable de me suggérer des formes « d’art de vivre » compatibles avec ce que je saisissais des enseignements du livre d’Urantia.
Et puis vint une rencontre décisive. Celui avec lequel nous allions parcourir en parallèle nos chemins spirituels apparaissait dans mon champ de conscience. Après avoir perçu une âme en appel cachée derrière une carapace de violence, le livre lui était présenté et nous allions alors partager fraternellement le souffle de cette révélation. Nous nous épaulions pour mettre sur pied et poursuivre le grand, le beau travail sur nous-mêmes dans lequel nous engage « fatalement » la lecture des fascicules.
Travaillant au même endroit, nous échangions tous les jours nos interprétations, nos interrogations, nos convictions, nos ressentis par rapport à cette révélation cinquième. Nos caractères diamétralement opposés trouvaient souvent dans l’échange de points de vue une vérité plus complète, une certitude plus forte.
Et puis sur ce même lieu de travail nous entendîmes « l’appel » d’un homme jeune épris de connaissances vraies, de gestes vrais, de vie vraie. Les épreuves de sa jeune vie lui avaient donné la sagesse d’écarter avec clairvoyance ce qu’il ne voulait pas faire et il cherchait à comprendre ce qui l’animait au cœur de son être. Le livre d’Urantia, dont nous étions certains qu’il pouvait répondre à sa demande intérieure, lui était présenté. Nous nous enrichissions d’une force nouvelle.
Ce groupe d’amis fonctionne désormais à trois et personnellement la chose primordiale que m’apporte ce groupe, en dehors de l’exploration du livre à plusieurs, c’est la sensation que ma sensibilité spirituelle au contact de mes compagnonschercheurs, s’aiguise chaque jour un peu plus.
Voici la genèse de ma découverte du livre d’Urantia et l’histoire de la rencontre d’un groupe d’amis né autour de la 5ème révélation vue par un des membres de ce groupe.
Tout le long des jours qui se succèdent sur notre terre de naissance, le chemin de l’esprit se précise et ce chemin encore en pointillé se dirige vers la traversée de territoires de plus en plus baignés par la présence de notre créateur père.
Sagesse infinie tu nous guides en souplesse vers ce qu’il y a de meilleur pour nous, en nous.
Incomparable Sagesse, tes filles magnifiques ont pour nom « mystérieuse intuition » et coïncidence merveilleuse ». Elles veillent dans la joie et l’allégresse à orienter le pèlerin du temps en son chemin de lumière particulier.
Sagesse radieuse, tu fais briller nos regards les plus dignes d’être magnifiés.
La justesse de tes vues trouve écho en chacun de nous et nous révèle l’inépuisable source d’amour de notre créateur pour sa création.
Sagesse éternelle nous te saluons avec déférence et nous nous plaçons avec une absolue confiance sous ton ample protection.
Michel Bezier