© 2003 Myriam Delcroix
© 2003 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Compte-rendu de la réunion d'Armeau :novembre 2003 | Le Lien Urantien — Numéro 28 — Hiver 2003 — Table des matières | Témoignage |
Je n’ai plus peur de ces routes lointaines,
Où les bras de la mort sans cesse me narguaient.
Je n’ai plus peur de ces joies incertaines,
Lorsque mes rires trop puissants n’étaient pas vrais.
Je n’ai plus peur de vivre sans chaînes,
Je redécouvre, je chante et j’aime,
Sans aucune peine, sans aucune haine…
Mon Dieu qu’elle est bonne la douceur de to écoute,
Mon Dieu qu’il est bon après tant de déroute,
Mon Dieu qu’il est bon ton amour.
Je chante, je ris, je danse et je t’aime,
Je dis des bêtises et j’écris des poèmes…
Mon Dieu que c’est bon de t’aimer,
De se laisser aller, de tout oublier.
Mon Dieu d’où me vient cet amour ?
J’explose, j’existe, je vis,
Mon Dieu d’où me vient cet amour ?
Je vole, je suis un papillon,
Je suis un oiseau, je bois la vie et m’en rassasie.
Dis-moi d’où me vient ce tourbillon ?
Dis-moi d’où me vient cet amour ?
Je t’aime tellement que j’en suffoque de vie,
Et toi secret caché au fond de mon être,
Qui n’attendait qu’une flamme d’amour pour enfin naître,
Toi qui étais en moi, que je ne connaissais pas,
Petite étincelle de Die ieu plus grande que ma vie,
Toi grand mystère caché dans mon infini,
Tu étais tout mais je ne le savais pas…
Alors mes erreurs, mes craintes oublie oublie…
Je sentais ta présence sans connaître ta voix.
Je n’ai plus peur…
Je t’aime tellement que tu ne peux que m’aimer.
Je n’ai plus peur,
Mais n’ai rien d’autre à te donner, qu’un simple petit baiser,
De mon âme qui n’a plus peur d’espérer.
Myriam Delcroix
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