© 2004 Myriam Delcroix
© 2004 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Une étoile passe et s'éteint dans le froid du silence,
Près du chêne vieux, je guette ton absence,
et tes paroles et tes rires déjà s'éloignent doucement.
Je baisse la tête et songe à toi, tendrement...tout tendrement.
Le soleil s'endort dans sa couverture de nuit.
La larme qui coule n'est pas de tristesse mais de mélancolie,
car je sais que déjà tu rayonnes dans cet autre univers...
Oh qu'attende ton âme la mienne dans cette lumière.
Ce n'est pas une plainte, c'est comme un chant lointain
que le vent fredonne dans les bras du chêne vieux.
Ce n'est pas une larme qui frôle la tiédeur de ma main,
c'est tout l'espace qui envahit la brume de mes yeux.
C'est tout l'espace qui me parle de toi.
Ce sont toutes les galaxies dans le cœur d'une rose.
C'est cet amour vrai au-delà de toutes choses.
C'est tout cet univers qui vibre de toi...
Une étoile passe et s'éteint dans froid du silence,
près du chêne vieux je guette ton absence.
Tu me manques, c'est comme un long voyage,
mais ce n'est pas la fin, ce n'est pas un naufrage.
C'est comme un murmure de l'éternité...
Je rentre, je n'ai plus froid, le silence m'a parlé.
Myriam Delcroix