© 2002 Myriam Delcroix
© 2002 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
L’homme marchait dans son habit de lumière
porteur du flambeau de l’espoir,
et ses paroles magiques aux hommes dénués de savoir,
apportèrent comme un élan, comme une force franchissant les frontières.
L’homme parlait comme attaché aux étoiles
et des liens invisibles le reliaient aux cieux
et l’homme dans nos solitudes glacées déchirait le voile
qui nous séparait de la puissance de Dieu.
L’homme nous apprit à aimer, à aimer même nos souffrances,
à aimer celui qui gémit,
à ne plus craindre les déchirements de l’absence,
il nous donna les clefs du sens de la vie.
Et dans nos société où les arbres se meurent
où vibrent sans cesse les éclats bruyants de nos vies,
comme un nuage léger s’empare d’une fleur
une paix folle s’empara de nos coeurs.
Et dans les pays lointains où le soleil brûle même les racines,
ses paroles nous furent douces comme une source d’espoir.
Et dans les pays de neige où le froid nous fait courber l’échine
la chaleur de son amour nous enivra de son pouvoir.
Qu’importe si à travers les routes du temps peu d’âmes,
peu d’âmes le connaissent vraiment…
Cette force qu’il nous donne nous fera battre les montagnes
nulle de ses paroles ne s’envolera comme feuilles au vent,
et partout à travers les océans déserts arides et vertes campagnes,
tous un jour nous clamerons notre joie,
d’être les enfants unis d’Urantia.
Myriam DelCroix