© 2021 Nigel Nunn
© 2021 ANZURA, Association Urantia Australie et Nouvelle-Zélande
Par Nigel Nunn, Canberra, Territoire de la capitale australienne
Le Livre d’Urantia présente une cosmologie qui émeut l’âme : un univers central et parfait, bordé de bas-fonds d’espace-temps dans lesquels naissent les finalitaires – des finalitaires destinés à se lancer de ce plateau continental cosmique dans les profondeurs océaniques, semant la lumière et la vie de la personnalité à travers les niveaux imbriqués de l’espace extérieur.
Une cosmologie imprégnée de sens et de valeur, éclipsant dans sa portée notre meilleure science-fiction. Quel soulagement par rapport aux modèles matérialistes consensuels que la science autochtone a réussi à faire évoluer.
Cependant, juste après avoir ainsi remué nos âmes, les auteurs jettent de l’eau froide sur nos attentes.
…beaucoup de nos affirmations concernant les sciences physiques auront besoin d’être revues, à la suite de développements scientifiques additionnels et de découvertes nouvelles. (LU 101:4.2)
« Il faudra la réviser. » Comparée à la cosmologie consensuelle actuelle d’un jeune univers commençant par un Big Bang chaud, la cosmologie du Livre d’Urantia est si peu orthodoxe et si apparemment fausse que certains étudiants de ces fascicules voient maintenant cette cosmologie comme un simple ornement pour les thèmes plus importants du livre : ses révélations spirituelles et philosophiques. Mais jetez un autre coup d’œil aux « Limitations de la révélation » discutées dans le fascicule 101. Immédiatement après avoir déclaré qu’ils étaient limités dans les faits scientifiques qu’ils pouvaient révéler, ils continuent à énumérer un certain nombre de choses qu’ils étaient autorisés à faire. La première d’entre elles est particulièrement intéressante.
Elles réduisent la confusion en éliminant d’autorité les erreurs. (LU 101:4.6)
« L’élimination autoritaire des erreurs. » D’après ce que je sais, il n’y a qu’un seul endroit où les auteurs pointent explicitement l’une de nos hypothèses scientifiques et nous disent sans détour qu’elle est fausse. C’est dans l’article 12, concernant l’utilisation du décalage vers le rouge pour déterminer la distance des galaxies dans l’espace.
Mais cette vitesse apparente de récession n’est pas réelle ; … (LU 12:4.14)
Rappelons que la « vitesse apparente de récession » des galaxies lointaines constitue le fondement de notre consensus cosmologique actuel, selon lequel l’univers a commencé avec un big bang il y a seulement 14 milliards d’années. Donc, si cette « vitesse apparente de récession » n’est en fait « pas réelle », alors cette seule hypothèse (sur la « loi de Hubble ») est effectivement responsable d’une énorme confusion ! Les auteurs seraient donc tout à fait en droit de tenter de « réduire la confusion en éliminant de manière autoritaire les erreurs ».
Ce qui ouvre la porte à une opportunité pour les étudiants du Livre d’Urantia de présenter un modèle du cosmos qui peut expliquer toutes les données et anomalies qui (de plus en plus) confondent et contredisent les hypothèses dominantes actuelles. Une tentative d’esquisse d’un tel modèle peut être trouvée à ce lien :
Playlist – Cosmologie du Livre d’Urantia https://www.youtube.com/playlist?list=PLujf81__tQbQ_tAoVrvr6xOPm4XkZUStU
Concernant la dernière vidéo de cette série (Partie 4D), le télescope spatial James Webb a été récemment mis au point. Étant donné ce que ce télescope spatial optimisé pour l’infrarouge pourrait révéler, la vidéo Partie 4D a été réglée pour prédire quelques faits simples mais révolutionnaires sur notre spirale d’étoiles, l’ancienne Voie Lactée. Restez à l’écoute !