© 2016 Olga López
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La quatrième révélation d’époque – celle apportée par notre Fils Créateur à son monde sous l’identité humaine de Jésus de Nazareth – est très étroitement reliée à la suivante, la cinquième révélation d’époque contenue dans le Livre d’Urantia. C’est peut-être pourquoi quand nous lisons la quatrième partie du livre nous ne pouvons pas nous empêcher de ressentir que les médians en charge de la révélation de la vie et des enseignements de Jésus ne font pas que décrire les faits de la septième effusion de Micaël de Nébadon mais qu’ils transmettent des aperçus de grande valeur en vue du succès de la cinquième révélation d’époque.
De manière plus précise, il y a une section du fascicule 159 – La Tournée en Décapole – intitulée « Instruction pour les éducateurs et les croyants » qui mérite une sérieuse étude. Ces instructions faisaient partie d’un discours donné par Jésus pour guider ceux qui prêchent la vérité et animer tous ceux qui enseignent l’évangile du royaume [LU 159:3.1]
C’est pourquoi je vous invite à réfléchir avec moi sur chacun de ces paragraphes qui contiennent ces profonds enseignements. Bien d’autres significations et pensées viendront probablement à votre mental et j’aimerais que vous les partagiez avec moi. La chose la plus importante ici est de saisir la vérité, la beauté et la bonté de ces enseignements et de les faire passer dans notre vie quotidienne.
Commençons par ces enseignements de Jésus, résumés et exprimés en langage moderne.
Respectez toujours la personnalité de l’homme. Une cause juste ne doit jamais être promue par la force ; les victoires spirituelles se gagnent uniquement par le pouvoir spirituel. [LU 159:3.2]
Feu le philosophe espagnol Jose Luis Aranguren a dit dans son essai Ética (Éthique) : « Nous ne devrions jamais lutter de manière injuste, même contre l’injustice ». Et c’est absolument vrai. Nous ne pouvons pas faire usage de méthodes illicites pour transmettre ce qui est licite pour nous. Et l’usage de la force est, en vérité, une méthode illicite qui ne respecte pas du tout la personnalité unique de chacun de nos compagnons.
Peu importe combien nous estimions très supérieurs les enseignements du livre par rapport à toute autre doctrine, religion ou pensée, nous ne devrions jamais les imposer à quiconque car, ce faisant, nous ne respectons pas sa personnalité, son chemin et son libre arbitre.
On ne doit employer ni des arguments accablants ni la supériorité mentale pour contraindre des hommes et des femmes à entrer dans le royaume. [LU 159:3.2]
Soyons honnêtes. Combien de fois avons-nous été amenés à nous sentir supérieurs simplement parce que nous connaissions une révélation qui est peu connue dans le monde d’aujourd’hui ? Et combien de fois avons-nous ressenti le besoin d’user de sarcasme ou de commentaires blessants devant des gens qui ne croient pas ou qui ne pensent pas comme nous ?
Bien que l’émotion, en tant que facteur dans les décisions humaines, ne puisse être entièrement éliminée, quiconque veut faire progresser la cause du royaume ne devrait pas y faire directement appel. [LU 159:3.2]
Cet aperçu a beaucoup de valeur pour moi. Il me rappelle immédiatement les églises chrétiennes et leur usage des émotions humaines afin de renforcer les liens parmi les membres de la communauté des croyants, et, par-dessus tout, entre les membres et les éducateurs religieux. Je pense que nous devrions être vigilants et attentifs et que nous devrions suivre les lignes de conduites que le Maitre nous a données.
Ayez directement recours à l’esprit divin qui habite le mental des hommes, et non à la peur, à la pitié ou au simple sentiment. [LU 159:3.2]
Les ressources ci-dessus mentionnées sont simplement celles qui sont le plus utilisées par les religions institutionnalisées, parmi lesquelles le christianisme — la religion au sujet de Jésus – ne fait pas exception. Combien de fois avons-nous été menacés du châtiment éternel de l’enfer si nous « commettions le péché » ? Combien de fois avons-nous ressenti de la pitié quand on nous a parlé des bénéfices de la pénitence, en mettant l’accent, par exemple, sur la souffrance expérimentée par les martyrs au début du christianisme ?
Puisque nous sommes en charge de la dissémination de la bonne nouvelle, nous devrions toujours prendre en compte que nos compagnons ont eux aussi une étincelle divine en eux, leur Ajusteur de Pensée. Ne serait-ce que pour cela, ils méritent notre respect et notre considération. Pensons à eux comme à des pèlerins du temps et de l’espace, parce que c’est précisément ce qu’ils sont. Eux et nous.
En faisant appel aux hommes, soyez équitables ; contrôlez-vous et restez dûment sur la réserve ; respectez comme il convient la personnalité de vos élèves. Rappelez-vous que j’ai dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe, et j’entrerai chez quiconque veut ouvrir. » [LU 159:3.2]
Voici l’attitude ! Nous ne devrions pas entrer dans une maison si le propriétaire ne nous y autorise pas. Les gens apprécient beaucoup que leur liberté de pensée et d’agir soit respectée. C’est la ligne rouge que nous ne devons jamais franchir quand nous disséminons la révélation ; sinon nous ne serions pas cohérents avec les enseignements de véritable liberté que nous offre la cinquième révélation.
Avez-vous remarqué combien d’enseignements bons, beaux et vrais se trouvent dans ce paragraphe ? Et ce n’est que le premier !
En initiant les hommes au royaume, ne diminuez ou ne détruisez pas leur respect d’eux-mêmes. Le respect de soi poussé à l’excès peut détruire l’humilité appropriée et se transformer en orgueil, en vanité et en arrogance ; mais la perte du respect de soi aboutit souvent à la paralysie de la volonté. Cet évangile a pour but de rétablir le respect de soi chez ceux qui l’ont perdu et de le refréner chez ceux qui l’ont. [LU 159:3.2]
Bien que cela puisse sembler banal, il est fondamental de s’aimer soi-même pour aimer et servir les autres. Comme le dit l’une de mes citations favorites « L’amour est le désir de faire du bien aux autres » et faire du bien aux autres signifie les aider à progresser, à devenir plus que ce qu’ils sont maintenant et dans ce but, il est fondamental qu’ils gardent l’estime d’eux-mêmes assez élevé. Nous devrions prendre en compte le fait que ces gens pourraient aimer et servit les autres à leur tour de façon à pouvoir répandre le virus bénin de l’amour. C’est ce dont traite l’évangile de Jésus.
Ne commettez pas l’erreur de simplement condamner ce qu’il y a de mauvais dans la vie de vos élèves ; n’omettez pas de reconnaitre libéralement, dans leur vie, les choses les plus dignes de louanges. N’oubliez pas que rien ne m’arrêtera pour rétablir le respect de soi chez ceux qui l’ont perdu et qui désirent réellement le regagner. [LU 159:3.3]
Le Maitre appliquait cette règle de conduite et nous devrions le faire aussi. Combien de fois avons-nous regretté ou critiqué ce dont nous pensons que les d’autres font mal ? Nous sommes trop généreux de nos critiques et trop avares de nos compliments. Ce n’est pas que nous devions louer la moindre des choses, mais que chacun a des points positifs à reconnaître et que nous devrions faire savoir à nos compagnons leur valeur et que nous les apprécions. Qui pourrait résister à un compliment sincère ? C’est ainsi que les gens auront immédiatement une attitude plus réceptive.
Prenez garde de ne pas blesser le respect de soi des âmes timides et craintives. Ne vous permettez pas d’être sarcastiques aux dépens de mes frères candides, ni cyniques avec mes enfants apeurés. [LU 159:3.4]
Je sais très bien combien il est difficile pour les timides d’exprimer leurs idées et leurs pensées devant les autres. Si, par-dessus tout cela, nous les épuisons émotionnellement et intellectuellement par nos sarcasmes, non seulement nous endommageons leur amour propre mais, de plus, ils seront encore plus réticents à ouvrir leur cœur par peur d’être blessés. C’est pourquoi il est si important d’écouter et d’avoir une attitude aimante pour qu’ils se sentent confiants. Le sarcasme et l’ironie sont des ressources très attrayantes du fait que la personne qui les utilise est mise dans une position de supériorité intellectuelle, alors qu’il ne s’agit pas de se sentir supérieur mais d’aider les autres à voir par eux-mêmes les trésors du temple.
L’oisiveté détruit le respect de soi ; donc, recommandez à vos frères de s’occuper toujours activement des tâches qu’ils ont choisies et ne négligez aucun effort pour procurer du travail à ceux qui se trouvent sans emploi. [LU 159:3.4]
Même si on pourrait penser qu’il vaut mieux vivre en ne faisant rien, le travail rend vraiment dignes les gens et rien n’est plus destructeur du respect de soi que d’être sans emploi. C’est pourquoi, une façon d’aider les autres est de les aider à trouver une manière de les occuper, de trouver un travail qui les rende heureux et utiles pour leur famille et pour la société.
Il est bon de faire connaître les enseignements du Livre d’Urantia, mais nous ne devrions pas oublier que ces enseignements concernent l’aide apportée aux autres dans leurs besoins. Même si ces besoins sont terre à terre, ils sont aussi nécessaires et nous ne devrions pas les ignorer.
Ne vous rendez jamais coupables de tactiques indignes comme celle d’effrayer des hommes et des femmes pour essayer de les faire entrer dans le royaume. Un père aimant n’effraie pas ses enfants pour les faire obtempérer à ses justes exigences. [LU 159:3.5]
Une fois de plus, nous ne devrions pas utiliser des tactiques illicites pour parvenir à des fins licites, parce que cela invalide automatiquement nos bonnes intentions. La peur n’est jamais et ne peut jamais être une tactique licite et si le Père n’en use pas avec nous, car il est un Père aimant, alors nous ne devrions pas en user avec nos frères et nos sœurs. Personne ne devrait être forcé d’entrer dans le royaume, quelque soir le bien que cela pourrait leur faire. Le libre arbitre de nos compagnons est sacré tout comme le nôtre. Comme le Maitre l’indiquait quelques paragraphes auparavant, nous devons leur montrer la porte et les inviter à entrer, jamais les entrainer à l’intérieur. Le respect envers le libre des autres est un acte d’amour envers eux.
Les enfants du royaume finiront par comprendre clairement que les fortes sensations émotives ne sont pas l’équivalent de directives de l’esprit divin. Quand une forte et étrange impression vous pousse à faire une chose ou à vous rendre en un certain lieu, cela ne signifie pas nécessairement que de telles impulsions soient des directives de l’esprit intérieur. [LU 159:3.6]
Trop souvent cela est vraiment difficile à dire. Nous ressentons souvent des impulsions en nous qui, pensons-nous, viennent des directives de notre Ajusteur de Pensée, mais dans quelle mesure est-ce vrai ? Il est très facile d’attribuer nos impulsions à agir aux directives de l’Ajusteur de Pensée. Comment pouvons-nous savoir si ces impulsions proviennent de l »esprit divin intérieur ? Dans ce cas, nous devons faire usage de notre propre sagacité et, si cela ne suffit pas, demander à notre Père le discernement afin d’identifier les directives de l’Ajusteur parmi toutes nos impressions.
_Avertissez tous les croyants en ce qui concerne cette zone de conflit qu’il faut traverser pour passer de la vie telle qu’elle est vécue dans la chair à la vie supérieure telle qu’elle est vécue dans l’esprit. Pour ceux qui vivent pleinement dans l’un ou l’autre de ces deux royaumes, il y a peu de conflits ou de confusion, mais tous sont condamnés à éprouver un plus ou moins grand degré d’incertitude pendant la période de transition entre les deux niveaux d’existence. _ [LU 159:3.7]
Maintenant je voudrais vous inviter à réfléchir sur ce qu’à été et sur ce qu’est votre expérience en ce qui concerne le conflit entre vie matérielle et vie spirituelle. Je crois que nous tous, depuis que nous nous sommes engagés à répandre la cinquième révélation d’époque, nous souhaitons donner plus d’importance à la vie spirituelle et nous nous efforçons de vivre dans son royaume et d’être de plus en plus éloignés de la vie matérielle ; mais cette lutte n’est pas facile. Nous vivons dans un monde matériel avec toutes ses exigences qui nous poussent, qu’elles soient réelles ou fictives. La vie est une dure négociation continue et fatigante, mais, si le voulons et en communiquant avec notre Père, nous pouvons rendre cette lutte moins intense de sorte que le côté spirituel de la vie finisse par gagner.
Nous devons tous passer par là, parce que c’est une partie de la condition des créatures mortelles du temps et de l’espace et nous ne devrions pas être découragés si la partie matérielle gagne la bataille à certains moments de notre vie. La chose la plus importante est d’être conscients que nous devons travailler dur et que nous ne sommes pas seuls dans cette affaire parce que le guide divin est dans notre mental seulement pour nous spiritualiser. Nous ne devons pas être trop durs avec nous-mêmes !
En entrant dans le royaume, vous ne pouvez ni échapper à ses responsabilités, ni éluder ses obligations ; mais n’oubliez pas que le joug de l’évangile est facile à porter et que le fardeau de la vérité est léger. [LU 159:3.7]
En tant que personnes engagées dans la tâche de diffuser la cinquième révélation, des gens qui qui veulent faire partie du royaume dont a parlé le Maitre, nous sommes conscients que l’ignorance ne nous sert pas d’excuse. Nous savons qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons et le double fait de la paternité de Dieu et de la fraternité des hommes rend notre vie cohérente avec cela. Le Maitre ne demande pas notre accord intellectuel envers cette double vérité, mais il nous demande de vivre cette vérité dans chaque instant de notre vie. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas non plus impossible dans la mesure où nous faisons nôtre cette vérité de façon à ce que vivre selon elle devienne aussi naturel et automatique que l’usage de notre langue maternelle. Il est vrai que nous l’avions apprise en tant qu’enfants, mais nous l’avons fait de manière naturelle et maintenant nous l’utilisons de façon plus que satisfaisante pour exprimer nos idées et nos sentiments. Notre spiritualisation progressive fonctionne d’une manière très similaire à celle de l’apprentissage de notre langue maternelle. Il nous faut pratiquer chaque jour en utilisant le renforcement d’une connexion régulière avec notre Ajusteur par la prière et la méditation et un jour, nos réactions seront automatiques, nous ne serons même plus conscients de penser « Je dois faire cela parce que c’est la chose juste à faire. » De plus, nous nous sentirons ni restreints ni privés de quoi que soit. Le Maitre ne demande ni abnégation ni sacrifice mais que nous rendions le royaume réel en nous et que nous le mettions en pratique avec joie.
Le monde est rempli d’âmes affamées qui vivent dans la famine en présence même du pain de vie ; les hommes meurent en cherchant le Dieu qui habite pourtant en eux. Ils recherchent les trésors du royaume avec un cœur plein de désirs et une démarche fatiguée, alors qu’ils sont tous à portée immédiate de la foi vivante. [LU 159:5.8]
Ces mots m’ont rappelé l’épisode dans lequel Jésus et Ganid ont aidé un enfant perdu à retrouver sa mère. Souvenons-nous ici des mots du Maitre :
« Tu sais Ganid, la plupart des êtres humains ressemblent à cet enfant égaré. Ils perdent beaucoup de temps à pleurer dans la crainte et à souffrir dans le chagrin, alors qu’en vérité ils se trouvent tout près du salut et de la sécurité, de même que cet enfant n’était pas loin de sa maison. Tous ceux qui connaissent le chemin de la vérité et jouissent de l’assurance de connaitre Dieu devraient considérer comme un privilège, et non comme un devoir, d’offrir leurs conseils à leurs semblables pour les seconder dans leurs efforts pour trouver les satisfactions de la vie. N’avons-nous pas ressenti une joie suprême à rendre cet enfant à sa mère ? De même, ceux qui conduisent les hommes à Dieu éprouvent la satisfaction suprême du service humain. [LU 132:6.1]
Pourquoi, nous les humains, sommes-nous si entêtés et insistons-nous à rechercher à l’extérieur ce que nous avons déjà à l’intérieur ? Peut-être est-ce parce que la recherche intérieure est la plus difficile, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Mais j’ajouterai cette autre idée qui apparaît dans ce paragraphe du fascicule 132 ; pour ceux qui connaissent Dieu, ce doit être un privilège et un devoir que d’aider les autres à connaître Dieu. C’est précisément ce dont il s’agit dans le service.
La foi est à la religion ce que les voiles sont au bateau ; elle est un supplément de puissance et non un fardeau additionnel de la vie. L’unique lutte de ceux qui entrent dans le royaume est de mener le bon combat de la foi. Le croyant n’a qu’une bataille à livrer, et c’est contre le doute – contre l’incrédulité. [LU 159:5.8]
La foi procure la conviction qu’il existe une réalité supérieure et l’espoir qu’elle nous donne nous fournit aussi l’énergie pour faire face aux difficultés de la vie. Bien sûr, il y a toujours des moments dans lesquels la foi peut vaciller. Nous vivons dans un monde où il y trop d’injustice, la vie peut parfois être très dure et il est très facile de se sentir découragé, de tomber dans le pessimisme et de nous demander si ce que nous croyons est vrai ou si c’est simplement une belle histoire pour rendre plus facile à supporter notre vie. Mais si notre foi résiste au doute et à l’incroyance, rien ne peut nous défaire : nous pourrons voler plus haut et au-delà de la boue de l’existence banale. Et si jamais nous faisons l’expérience du malheur, il ne nous affectera pas parce que la foi nous rend plus forts ; La foi est notre marque distinctive en tant qu’agondontaires !
En prêchant l’évangile du royaume, vous enseignez simplement l’amitié avec Dieu, et cette communion présentera un attrait égal pour les hommes et pour les femmes ; tous deux y trouveront ce qui satisfait le plus véritablement leurs désirs et leurs idéaux caractéristiques. [LU 159:5.8]
Je veux mettre en évidence ici l’originalité et la nouveauté des mots du Maitre en ce qui concerne l’idée de Dieu de cette époque. Les Juifs, le peuple qui avait la religion la plus progressive à l’époque, pensaient à Yahweh, leur Dieu, comme à un Être Tout-Puissant qu’ils devaient craindre pour ne pas être victimes de sa colère. Ici, le Maitre dit que prêcher l’évangile c’est « enseigner l’amitié avec Dieu » pas plus, pas moins. Donc, notre Père n’est pas seulement notre Créateur mais notre ami, quelqu’un qui nous connait mieux que nous-mêmes et quelqu’un en qui on peut avoir confiance ; parce qu’il nous aime et veut le meilleur pour nous. Jésus a plus rapproché Dieu de nous que n’importe qui ne l’a fait. Qui peut être plus près de nous qu’un ami, un Père ? Penser à Dieu ainsi nous donne la force de penser que peu importe si le reste de l’humanité nous abandonne, il y a quelqu’un qui ne le fera jamais et, de plus, il nous fera être plus que ce que nous sommes maintenant.
Dites à mes enfants que je suis non seulement sensible à leurs sentiments et patient avec leurs faiblesses, mais que je suis aussi sans pitié pour le péché et que je ne tolère pas l’iniquité. En vérité, je suis débonnaire et humble en présence de mon Père, mais je suis également implacable et inexorable quand il y a malfaisance délibérée et rébellion impie contre la volonté de mon Père qui est aux cieux. [LU 159:5.8]
Une chose est l’attitude des êtres divins en face des êtres personnels et autre chose est l’attitude envers une transgression délibérée de la volonté du Père. Comme le dit un Conseiller Divin dans le fascicule 2 :
Dieu aime les pécheurs et déteste le péché. Cette affirmation est vraie philosophiquement, mais Dieu est une personnalité transcendante et les personnes ne peuvent aimer et haïr que d’autres personnes. Le péché n’est pas une personne…. L’amour de Dieu sauve le pécheur. La loi de Dieu détruit le péché. [LU 2:6.8]
Rodan d’Alexandrie a dit du Maitre :
Il aime ardemment la bonté et déteste tout aussi énergiquement le péché. [LU 161:2.6].
C’est pourquoi la réaction des êtres divins est toujours ferme envers le péché, bien qu’il soit aussi vrai qu’ils gardent toujours une attitude de miséricorde et d’amour envers les créatures qu’elles soient détournées de leur chemin ou non.
Vous ne dépeindrez pas votre Maitre comme un homme de chagrins. Les générations futures connaitront aussi le rayonnement de notre joie, l’entrain de notre bonne volonté et l’inspiration de notre bonne humeur. Nous proclamons un message de bonnes nouvelles dont le pouvoir transformateur est contagieux. Notre religion palpite d’une nouvelle vie et de nouvelles significations. Ceux qui acceptent cet enseignement sont remplis de joie, et leur cœur les oblige à se réjouir perpétuellement. Ceux qui ont une certitude au sujet de Dieu font toujours l’expérience d’un bonheur croissant. [LU 159:3.10]
Combien loin est la joie de la religion qui prétend porter le message de Jésus ! Combien l’accent est mis sur la souffrance de la crucifixion, sur l’importance de la pénitence, du sacrifice et d’abnégation pour gagner son salut et peu d’importance est accordée à la joie de la résurrection ! Résurrection dont nous tous, et pas seulement Jésus, ferons l’expérience un jour, tôt ou tard. Dans ce discours le Maitre mentionne la joie à de nombreuses reprises comme attitude de vie devant les difficultés. Et ce doit être notre attitude ! Si nous savons, comme nous le savons, que la mort n’est pas la fin, que le manque de justice et le mal dans ce monde ne sont que de petites taches sur un fond blanc, alors comment ne pourrions-nous pas être joyeux ? Si nous voyons les taches noires trop grosses alors il nous faut les considérer de plus loin. Ainsi, nous verrons que la vie est non seulement plus facile à supporter mais aussi que l’existence matérielle ne nous semble plus être un poids trop lourd. Il est important d’insister sur ce qui est vraiment important : l’attitude et la façon de la considérer.
Apprenez à tous les croyants à éviter de s’appuyer sur le support incertain de la fausse compassion. On ne peut bâtir un caractère fort en s’apitoyant sur soi-même. Efforcez-vous honnêtement d’éviter l’influence trompeuse de la simple communion dans la misère. Étendez votre sympathie aux braves et aux courageux, sans accorder un excès de pitié aux âmes lâches qui abordent sans enthousiasme les épreuves de la vie. N’offrez pas de consolations à ceux qui se couchent par terre devant les obstacles sans lutter. Ne sympathisez pas avec vos compagnons dans le seul but de recevoir leur sympathie en retour. [LU 159:3.11]
Dans ce paragraphe, Jésus parle d’éviter la fausse sympathie de même que l’apitoiement sur soi. Je pense que cela mérite une poursuite de la discussion.
Quel est le sens de « sympathie » ? Selon le Merriam Webster, l’un des sens est « le caractère ou fait d’être sensible ou d’être affecté par les émotions des autres, par leurs expériences ou plus spécialement leurs chagrins ». En ce qui concerne la fausse sympathie nous pouvons dire que cette sensibilité envers le chagrin est fausse, ce n’est qu’une apparence et ce n’est pas vraiment ressenti. Mais ce paragraphe parle aussi d’une sympathie mal comprise, c’est à dire quand nous avons pitié de quelqu’un qui ne le mérite pas.
Mais qui mérite la sympathie ? Nous pourrions dire ceux qui font l’expérience de situations difficiles et font quelque chose pour y remédier. Les gens qui comptent sur les autres pour résoudre leurs problèmes, ceux qui ne font que se plaindre et font porter le blâme sur tout et sur chacun en raison de leur malheur ne méritent simplement pas la sympathie.
Quant à l’apitoiement sur soi-même, qu’entendons-nous par-là ? Peut-être que les autres s’apitoient sur nous ? Peut-être voulons-nous justifier nos limitations ou blâmer les autres pour nos échecs ? Pourquoi voulons-nous que les autres nous plaignent ? Peut-être qu’ainsi nous devenons quelque chose de meilleur ou que cela fait que les autres nous veulent plus ? Ou bien n’est-ce que pour avoir une excuse parfaite pour ne pas progresser, ne pas grandir ?
Un véritable croyant au royaume, un disciple de la religion DE Jésus, ne tombera jamais dans l’apitoiement sur soi. Comment pourrait-il le faire puisqu’il vit la vie avec joie, puisqu’il fait de son mieux pour être fort face aux difficultés ?
Quand l’assurance de la présence divine deviendra consciente chez mes enfants, leur foi élargira leur mental, ennoblira leur âme, fortifiera leur personnalité, accroitra leur bonheur, approfondira leur perception spirituelle et rehaussera leur pouvoir d’aimer et d’être aimés. [LU 159:3.12]
Tous les croyants en la religion de Jésus, et bien sûr en la cinquième révélation, doivent avoir à l’esprit les bénéfices d’avoir en eux une étincelle divine, un petit morceau du Père Universel dans son mental.
Allons maintenant au dernier paragraphe des enseignements de jésus dans cette section :
Enseignez à tous les croyants que le fait d’entrer dans le royaume ne les immunise pas contre les accidents du temps ni contre les catastrophes ordinaires de la nature. [LU 159:5.13]
Nous avons tendance à croire qu’ayant le privilège de connaître les merveilleux enseignements du Livre d’Urantia nous sommes « les bons », le peuple choisi, avec une mission spéciale et que cela implique une sorte d’immunité contre les difficultés de l’existence humaine, qu’elles soient provoquées naturellement ou par des humains. Et c’est vrai… mais en partie seulement
A mon avis, ce n’est pas par hasard que nous et pas d’autres avons trouvé ce livre. Dans les premières années de la dissémination des enseignements de la cinquième révélation, j’ai le sentiment que quelqu’un « la-haut » a stimulé un groupe de chercheurs de vérité, initialement un petit groupe, dans la découverte de ces enseignements. Au cours de toutes les années où j’ai été en contact avec d’autres lecteurs, j’ai lu et écouté de nombreuses histoires au sujet de lecteurs qui avaient trouvé le livre dans des situations très étranges et même surnaturelles. Dans d’autres occasions cette découverte était survenue après une forte crise, après avoir demandé mentalement de l’aide ou après avoir cherché partout pendant de longues années. Quelques-uns avaient eu connaissance du livre mais l’avaient laissé sur une étagère pendant des années. Et une chose est vraie : chacun trouve le livre au bon moment, pas avant, pas après.
Donc, je crois qu’il est vrai que nous avons été choisis, mais cela n’implique pas que nous appartenions à quelque élite privilégiée, signifiant que les difficultés de la vie allaient cesser de frapper à notre porte. Je me souviens par exemple du Dr Lena Sadler, la femme du Dr Sadler. Elle a cru en la véracité de la révélation Urantia depuis le tout début, mais elle est morte d’un cancer et même a subi l’amputation d’un bras des années auparavant en raison d’une erreur médicale. Elle a aussi souffert de la perte d’une fille et c’est la pire des expériences que peut avoir un parent. Je ne qualifierais pas sa vie personnelle de facile indépendamment de ses succès dans sa famille et sa vie professionnelle.
Je crois sincèrement que si nous avons été choisis c’est en raison de notre capacité à ressentir la poussée de la bonne nouvelle de la révélation, à savoir que notre mental est un terrain fertile de sorte que les enseignements peuvent fleurir et porter des fruits. Alors oui, nous avons été choisis, mais pour travailler durement, pas pour devenir fameux et reconnus.
Mais je voudrais nuancer ces déclarations : nous ne sommes pas immunisés contre les difficultés, c’est vrai, mais notre attitude envers elles et le fait que nous les voyons telles qu’elles sont, des revers fugaces qui nous atteignent dans le temps et dans l’espace, font que ces revers deviennent de moins en moins fréquents. D’une certaine manière c’est comme si nous avions déjà appris cette leçon. Et à quoi sert-il de répéter une leçon que l’on a déjà apprise ?
La croyance à l’évangile n’empêchera pas d’avoir des ennuis, mais elle assurera que vous n’aurez pas peur quand les difficultés vous assailliront. Si vous osez croire en moi et si vous vous mettez à me suivre de tout cœur, vous vous engagerez en toute certitude sur le chemin qui mène aux difficultés. Je ne vous promets pas de vous délivrer des eaux de l’adversité, mais ce que je vous promets, c’est de les traverser toutes avec vous. [LU 159:5.13]
Ici, le Maitre fait une remarque qu’il ne faudrait pas négliger : le chemin du royaume n’est pas un lit de roses, non seulement en raison des difficultés inhérentes, mais aussi parce que nous prenons le risque de devenir un obstacle pour d’autres humains, d’être dans l’œil du typhon devant tous ceux qui veulent soumettre les autres par la peur et le consentement aveugle à leurs vérités. Jésus de Nazareth a vécu par expérience l’issue au prêche de la vérité de l’évangile et bien que, de nos jours, personne ne meurt sur la croix ni sur un bûcher, il y a de nombreuses manières de faire mal aux gens : la moquerie, le discrédit, l’isolement social, etc.
À cette étape de la dissémination de la révélation tous ceux qui croient en la vérité contenue dans les enseignements du Livre d’Urantia passent plus ou moins sans être vus. Nous sommes encore très peu. Mais viendra un temps où nous serons sous les yeux du public et nous devrions être prêts d’ici là.
Mais nous ne devrions pas être découragés par ces revers présents ou futurs. Quand on fait usage de la perspective cosmique, les disgrâces temporelles s’amenuisent, elles deviennent relatives. Le progrès spirituel est peut-être lent et tortueux mais il est en cours. Il se peut que nous fassions deux pas en avant et un pas en arrière, mais finalement le résultat sera positif. De plus, nous ne sommes pas seuls ; de nombreux êtres célestes et autres aides spirituelles marchent avec nous : l’Ajusteur de Pensée, l’Esprit Saint, l’Esprit de Vérité, les esprits-mentaux adjuvats… Pas un seul être humain sur cette planète n’est totalement et complètement seul, même si tous ses compagnons l’ont abandonné.
Une fois arrivé là et après avoir analysé les mots du Maitre dans cette section, je voudrais synthétiser les idées les plus importantes, à mon avis, en ce qui concerne ce que Jésus a dit aux éducateurs et aux croyants de son temps afin de l’appliquer à la cinquième révélation et aux éducateurs et croyants d’ici et de maintenant.
1. Faire connaitre les enseignements n’est pas suffisant: il nous faut avoir les enseignements en nous.
S’il y a quelque chose qui discrédite immédiatement les gens qui se proclament comme religionistes c’est de faire exactement l’opposé de ce qu’ils prétendent croire. Si nous nous dédions à faire connaître les enseignements du Livre d’Urantia, il est inutile de prononcer des discours qui impressionnent ou d’écrire de longs essais sur la paternité de Dieu et la fraternité des hommes si nous ne faisons pas de ce double principe le fondement de notre vie quotidienne. S’il y a quelque chose que les gens détectent immédiatement c’est l’incohérence de nos mots et de nos actions, et ceux qui nous écoutent penseront, à juste titre, qu’il est inutile de porter attention à des enseignements qui n’ont pas transformé leur interlocuteur.
En tant que croyants en les enseignements de la cinquième révélation nous ne devons pas tomber dans les mêmes erreurs que les religions institutionnalisées. Alors qu’il est vrai, bon et désirable d’avoir une connaissance plus profonde des enseignements du livre, il ne s’agit pas de devenir des spécialistes ou des experts du livre. Le Livre d’Urantia a une telle profondeur et une telle densité de concepts que son étude peut prendre toute une vie, mais nous ne devrions pas perdre de vue que notre but final est le progrès spirituel.
2. Les fins ne justifient pas les moyens, pour nobles qu’ils soient. Les personnes ne sont jamais des moyens mais des fins.
Il serait préférable d’échouer dans la dissémination de la révélation que de réussir en trompant d’autres personnes, en les manipulant ou en les abusant d’une façon ou d’une autre. Quand nous voyons les gens comme minables, nous nions qu’ils soient nos compagnons, nous n’honorons pas l’étincelle divine qui est en eux. Nous sommes tous dotés du libre arbitre et ce don est sacré pour toutes les personnalités célestes. Il doit donc l’être aussi pour nous.
Il ne sert à rien de forcer la dissémination de la révélation ou d’essayer de l’accélérer artificiellement. Nous devons toujours avoir en mémoire que « Les Très Hauts règnent dans le royaume des hommes », ils sont assez sages pour diffuser une idée dont le temps est venu. Quand le temps sera venu pour la cinquième révélation, dans un futur probablement assez proche, bien que nous ne sachions pas vraiment quand, il n’y aura aucune force dans le ciel ni sur la terre qui soit capable d’arrêter son progrès. En attendant, nous devons travailler et préparer le sol pour ce moment-là. Et ne vous attendez pas à voir du progrès pendant votre court séjour sur Urantia. Souvenons-nous que de nombreuses générations d’humains ont travaillé dans le premier Jardin d’Éden et qu’elles n’ont pas vu venir Adam et Ève ; parce que ceux-ci sont apparus sur Terre des milliers d’ années plus tard.
3. Construire, ne jamais détruire.
Souvenez-vous que Jésus ne sous-évaluait jamais les croyances des autres et ne s’en moquait jamais, quelque ridicule qu’elles puissent paraître. Il extrayait simplement le meilleur de leurs croyances et les rehaussait, c’est ainsi qu’il aidait les gens à parvenir à des vérités supérieures. Que pourrions-nous obtenir en sous-évaluant quelqu’un ou en se moquant de lui ? Comme je l’ai dit auparavant ce que nous obtenons c’est la fermeture de leur cœur à nos paroles. Et il est impossible de transmettre la bonne nouvelle à des cœurs fermés.
Le matérialisme, bien qu’il perde en importance — du moins les révélateurs nous disent-ils que le pire est passé –fait que nombre de gens sont suspicieux en face de choses comme Dieu et la religion et plus encore quand on leur parle d’une révélation hors des religions institutionnelles. C’est encore plus déconcertant pour eux ! Nous devons donc être très attentifs quant à la manière dont nous traitons ces affaires. La meilleure chose à faire est de d’essayer de trouver des points communs, quelque chose sur lequel nous sommes d’accord, même si c’est sur les principes éthiques de base. Bien que certains peuvent dire qu’ils ne croient en rien, chacun croit en quelque chose. Et il est aussi vrai qu’il y a bien plus de braves gens que de mauvais et ceux-là saisissent la vérité immédiatement.
4. Être conscients que nous ne devrions pas nous attendre à la notoriété publique et à la reconnaissance, mais travailler en silence et dans l’anonymat.
Le Livre d’Urantia a été publié en 1955 en anglais. En dépit des progrès accomplis dans la dissémination des enseignements, il est clair qu’il y a encore très peu de gens dans le monde qui connaissent l’existence d’un livre intitulé Le Livre d’Urantia. Je pense quelques fois que si nous les lecteurs avions créé une organisation secrète, alors le Livre d’Urantia aurait été plus connu du public parce que les êtres humains ressentent un attrait irrésistible pour les choses secrètes et interdites. Mais ce n’est pas le but que nous devrions poursuivre.
Nous ne voulons pas attirer une popularité soudaine qui serait finalement dommageable à la dissémination de la révélation. Il n’est pas sage de faire une large publicité. Nous ne sommes pas là pour satisfaire une curiosité superficielle des gens. Ce que nous voulons est faire connaître les enseignements de sorte qu’ils transforment petit à petit les gens et fassent ainsi du monde un meilleur lieu de génération en génération. Tout d’abord dans notre milieu le plus immédiat, puis, si l’occasion se présente, dans des milieux plus vastes.
Voici la manière : un travail silencieux et constant. Dans cette société , où la norme est la recherche de la consommation immédiate et rapide, nous devrions nous efforcer de créer et maintenir quelque chose de durable et de bon chez nos enfants, notre famille, nos amis, notre voisinage, notre ville, notre pays et notre chère planète Urantia. Nos noms seront probablement oubliés de l’histoire, mais les êtres célestes et notre Père du ciel reconnaissent nos efforts dès maintenant. Et le jour où nous pourrons communiquer avec eux, ils exprimeront cette reconnaissance en termes que nous pourrons comprendre, il n’y a pas de doute.
5. Que la joie soit notre marque distinctive.
Souvenez-vous de ce que les révélateurs ont dit de Jésus: c’était un homme de joie pas de chagrin. Ne parcourez pas la vie avec un visage triste en pensant que vous vous sacrifiez pour les autres. Le service n’est pas lié à l’abnégation ni au sacrifice, mais à faire du bien aux autres avec un sourire sincère sur le visage. Nous ne devons pas servir les autres par simple obligation mais parce que nous voulons le faire et que, de plus, nous sommes heureux de servir, car le plaisir que nous ressentons à donner est bien meilleur que celui de recevoir. Le service doit être notre réaction naturelle envers la vie. Il doit faire partie de notre caractère.
S’il est une chose que les enseignements du Livre d’Urantia nous donnent c’est simplement un espoir d’un avenir plus brillant, non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour l’humanité. Qui ne serait pas heureux de cette perspective ?
6. La foi est le meilleur carburant de notre machine intérieure.
La foi, telle que décrite dans le Livre d’Urantia, la foi-confiance, la foi raisonnée, la foi en harmonie avec la science et la philosophie, est un générateur sans fin de force intérieure. Les circonstances de la vie mettent au défi la foi d’innombrables fois et nous, les êtres humains, perdons quelque fois espoir et doutons de ce que tout se passe pour un bien supérieur. Dans ces occasions, il n’y a pas de meilleures recharges pour notre foi que la prière. Rappelez-vous que Jésus avait l’habitude de s’éloigner de temps en temps en un lieu tranquille simplement pour être en communion avec son Père. De même, nous avons aussi besoin de recharger nos batteries spirituelles de temps en temps, ne serait-ce que quelques minutes par jour. Il est important de s’éloigner du tourbillon de la vie quotidienne sur une base régulière et de vivre le temps présent consciemment. Sinon, les exigences du quotidien nous fait perdre la direction – nous fait oublier le but de notre vie et pourquoi nous sommes ici.
7. Croire en la cinquième révélation ne nous libère pas de tout mal, mais des gens choisis pour travailler dur. Mais ce sera le travail le plus doux et le plus gratifiant qui soit.
En tant qu’humains il est facile de succomber à la tentation et de nous sentir comme des gens spéciaux parce que nous avons trouvé la révélation du Livre d’Urantia. Mais ne vous y trompez pas : dans les temps où nous vivons nous allons trouver le rejet ou quelque chose de pire encore, l’indifférence. Comparés à d’autres mouvements semblables, les lecteurs du Livre d’Urantia représentent encore une communauté insignifiante que très peu de gens connaissent. Il y a là quelques désavantages, bien sûr, mais aussi un important avantage (à mon avis) : être anonyme nous met dans une position très efficace pour faire des changements durables dans la société. Si nous sommes éloignés de la vue publique, alors nous pouvons consacrer plus de nos énergies à un travail de dissémination efficace et moins à la défense. Mais nous devons être préparés pour le jour où nous serons exposés à l’opinion publique, car ce jour viendra tôt ou tard.
Pendant ce temps, en tant que croyants à la cinquième révélation, vivons notre vie dans la joie ; soyons sages comme des serpents et aussi inoffensifs que des colombes. Et, par-dessus tout, répandons le virus bénin de l’amour de sorte que toute l’humanité en soit infecté. C’est, sans aucun doute, ce que notre Père veut que nous fassions. Et c’est notre volonté que sa volonté soit faite.
Je vous remercie beaucoup pour votre attention.