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Malek Jân Ne’mati | Le Lien Urantien — Numéro 50 — Printemps 2010 — Table des matières | Quiz maxien n°1 Les questions |
La première question est de savoir qu’en faire. Est-ce une prière à réciter, à répéter régulièrement comme un texte figé ? Rien n’est moins certain, et il ne s’agit en tout cas pas de dire le Notre Père comme une récitation. Dans l’Évangile de Matthieu, le Christ condamne justement les païens et leurs vaines redites. Répéter mécaniquement un texte, fût-il le plus beau n’est pas prier. […]
La prière peut être vue comme formée de 7 demandes : 3 concernant Dieu, 4 concernant les hommes. La doxologie (car c’est à toi qu’appartiennent…), quant à elle, est considérée par tous les exégètes, comme apocryphe, c’est-à-dire comme ajoutée tardivement au texte original. Le Notre Père a ainsi une forme symboliquement parfaite, le 7 étant le nombre de la perfection de la création (les 7 jours de la création), 3 étant bien le nombre divin par excellence (que l’on pense à la trinité), et 4 le nombre du terrestre, (avec les quatre points cardinaux, les quatre éléments etc.). On retrouve là quelque chose qui est courant dans la Bible : l’accomplissement de la création se trouve dans l’union du spirituel et du matériel, par l’union des deux natures céleste et terrestre qui sont nos deux sources de vie.
Notre
Dès le premier mot de notre texte apparaît une particularité surprenante de cette prière : elle est entièrement à la première personne du pluriel. Elle ne dit pas « Oh ! mon Père donne-moi ci ou ça », mais « Notre Père, donne-NOUS ».
On peut en tirer plusieurs conséquences. La première est que tous les chrétiens sont unis dans cette prière, ou même simplement dans la prière, il y a une communion de tous ceux qui reconnaissent Dieu pour leur Père, et ils ne forment alors qu’un seul corps, faisant qu’aucun n’est isolé au point de pouvoir prier isolément pour lui tout seul. L’amour pour Dieu qui s’exprime dans la prière ne peut être dissocié de l’amour du prochain. Il se peut d’ailleurs, précisément, qu’un des rôles de la prière soit de se mettre en communion avec tous les autres.
Aller au bout de cette idée nous ferait dire qu’en fait, il ne peut vraiment y avoir de prière à la première personne du singulier. La prière ne peut être de demander un privilège à Dieu que l’on ne souhaite pas voir être accordé aux autres. Demander une chose pour soi, et ne pas la souhaiter en même temps pour les autres serait une preuve d’égoïsme, voire d’un manque d’amour tout à fait anti-évangélique. L’amour du prochain nous donne un devoir de solidarité rendant impossible une demande particulière sans que l’on puisse désirer qu’elle soit aussi accordée aux autres, ne serait-ce que par compassion. […]
Père
0n a beaucoup dit que le fait d’appeler Dieu « Père » est l’un des propres du christianisme. C’est en partie vrai, la notion du Dieu-Père se trouve déjà dans l’Ancien Testament, comme dans le Psaume 103 par exemple (comme l’amour d’un père pour ses enfants l’amour de Dieu pour ceux qui le craignent). Mais il est certain que le Christ a généralisé cet usage et y a accordé une importance toute particulière. Appeler Dieu « Père » est en soi révélateur de toute une théologie, c’est affirmer un certain nombre de choses essentielles sur Dieu lui-même dans son rapport avec nous. Cela dit même beaucoup de choses, car il se trouve que la notion de « Père », pour nous autres humains, est assez complexe pour que l’attribuer à Dieu recouvre plusieurs affirmations en une.
On distingue en général, idéalement, trois rôles essentiels dans la fonction de père, et c’est à partir de cette fonction idéale du père qu’il faut réfléchir, en essayant de mettre de côté sa propre expérience qui risque de fausser les choses.
Ces rôles sont en effet remplis plus ou moins par nos pères terrestres, et appeler Dieu « Père » comporte le danger que nous projetions sur lui nos expériences plus ou moins heureuses d’un père terrestre. Il faut donc considérer qui est le Père idéal, et attribuer ces différents rôles en plénitude à Dieu.
Le premier de ces rôles du père est d’être le géniteur. Il est celui qui a donné la vie. En ce sens, appeler Dieu « Père » est dire tout simplement qu’il est notre créateur. Il est celui qui est à l’origine de notre vie. Cela encore peut s’entendre en deux sens, puisque le Nouveau Testament enseigne qu’il y a deux créations, une ancienne et une nouvelle. L’ancienne création, c’est la création matérielle, dans ce domaine, Dieu est effectivement notre créateur, il est à l’origine de toutes les choses visibles, de l’Univers en général, et donc de nous en particulier. Il est aussi celui qui est à l’œuvre dans la « nouvelle création », celui qui nous donne une fois encore la vie par son Esprit vivifiant, il est la source de la vie nouvelle qui peut surgir en nous.
Le deuxième rôle essentiel du père est de donner la loi. Il est en quelque sorte l’éducateur, celui qui structure son enfant en lui imposant des limites, en lui disant ce qui est autorisé et ce qui est interdit. Ce rôle, un peu oublié parfois, est pourtant essentiel. Il est vrai que c’est surtout la figure du Dieu de l’Ancien Testament qui répond à cette fonction, avec la loi de Moïse, mais ce serait une erreur de l’oublier totalement. Le Christ lui-même a bien dit que son rôle n’était pas d’abolir la loi, mais de la porter à son accomplissement. […]
Et enfin le dernier rôle essentiel du père est peut-être celui auquel on pense le plus facilement aujourd’hui : le père, c’est celui qui aime. C’est en particulier ce que l’on dit à propos des enfants adoptés : celui qui accueille et aime un enfant peut de plein droit être appelé « père ». L’amour d’un père pour son enfant est en effet normalement une chose très forte donnant une bonne image de l’amour de Dieu, amour préalable, total et inconditionnel. Le père aime son enfant parce c’est comme ça, et non pas parce que l’enfant ferait preuve de qualités ou de mérites le rendant aimable. Dans ce domaine, la notion d’adoption donne une force supplémentaire à l’amour, le père adoptif, en effet, n’a aucune raison d’aimer son enfant, autre que son choix propre, premier et préalable à toute relation avec l’enfant, puisqu’il n’en est même pas le géniteur. Si l’on regarde bien ce qui se passe pour nos paternités humaines, on remarque que la paternité suppose toujours une adoption, ou tout au moins une reconnaissance. Le Père n’est jamais certain que l’enfant est bien de lui, il ne peut le dire que par un acte de confiance, d’accueil, et d’amour gratuit. Au contraire, la mère est sûre que l’enfant est le sien, et il y a entre la mère et l’enfant un rapport fusionnel qui n’est pas le même qu’entre le père et l’enfant. Certains ont ainsi voulu dire que le Dieu de l’Ancien Testament est sous ce rapport plus un Dieu-mère, fusionnel, dans un rapport extrêmement proche avec son peuple, alors que le Dieu du Nouveau Testament est plus père, c’est un Dieu qui laisse un peu plus de liberté, et dont la relation avec l’homme demande une adoption mutuelle, et qui est essentielle dans la relation spirituelle.
qui es aux cieux
Là aussi se trouve une affirmation théologique fondamentale qui est de l’ordre de la confession de foi :le Dieu dans lequel nous croyons et que nous prions se trouve au Ciel… Pour un Hébreu, du temps de la Bible, le Ciel s’opposait à la Terre, en ce que, précisément, le Ciel est le lieu dans lequel l’homme ne peut aller. Dans la topologie biblique, il y a deux domaines essentiels, la Terre qui est le monde matériel, le domaine des choses, des objets et du visible, et le Ciel qui est le domaine de l’invisible, de l’inatteignable, du spirituel. Á cette époque, on ne connaissait pas la matérialité de l’air, et le ciel était donc ce milieu immatériel qui nous entoure, nous surplombe, qui nous donne la vie par l’air que nous respirons, et qui, parfois même montre sa puissance par des phénomènes météorologiques importants comme l’orage, le vent ou la tempête, qui pouvaient être vus comme des signes théophaniques, c’est-à-dire des manifestations de Dieu. Ainsi, affirmer que Dieu est dans le Ciel, c’est avant tout dire qu’il n’est pas sur Terre, c’est-à-dire qu’il n’est pas une réalité matérielle, qu’il est purement spirituel. Cela peut être vu comme une affirmation anti-idolâtrique, les populations idolâtres adoraient des dieux matériels, des statues, des objets, et la pensée hébraïque s’est toujours élevée fortement contre cette pratique, avec en particulier les dix commandements : « Tu ne te feras pas d’image taillée, ni aucune représentation… pour te prosterner devant elles. » Cette affirmation garde toute sa force aujourd’hui, pour dire que Dieu est précisément ce qui n’est pas sur Terre, il est par définition l’immatériel, l’invisible. Dieu, c’est ce qui échappe à la physique, il est ce qui dépasse la matière.
Le divin est dans l’homme cette dimension qui fait que nous sommes plus que des mammifères et en chacun de nous cette part de notre être faisant que nous sommes plus que notre corps… Aujourd’hui, où le Ciel a perdu de son immatérialité, et de son inattégnabilité, nous devrions plutôt dire: « Notre Père qui es au-delà de tout, et même du ciel ».
Que ton nom soit sanctifié
Il est bien connu que dans la Bible, le nom représente la personne elle-même. Le nom est ce par quoi une personne est en relation avec d’autres, qui lui donnent le nom, ou qui lui reconnaissent son nom. Le nom, c’est ce que l’on connaît de quelqu’un et ce par quoi on l’appelle pour entrer en relation avec lui.
Il est bien connu aussi que les hébreux avaient eu l’idée géniale de dire que le nom par excellence de Dieu restait un mystère, c’est ce célèbre tétragramme, YHWH dont la prononciation devait rester mystérieuse, pour montrer que personne ne peut prétendre connaître parfaitement Dieu, et le posséder. Or ce n’est pas tant le nom de Dieu qui reste mystérieux, que Dieu lui-même, celuici étant tel que personne ne peut le connaître.
Ici, il nous est demandé de « sanctifier » ce nom de Dieu, expression qui nécessite quelques explications. En effet, « sanctifier » signifie « rendre saint », et on ne voit pas forcément très bien comment nous pourrions rendre saint ce qui est saint par excellence, ni en quoi la sainteté de Dieu pourrait dépendre de nous. Mais c’est que le mot « saint » a une signification bien précise dans la Bible qui n’est pas vraiment celle que le christianisme lui a donnée par la suite. « Saint », en effet, aujourd’hui évoque pour nous l’idée de perfection, de divinité etc… mais « Saint » signifie dans la Bible tout simplement : «être à part », et « sanctifier » : mettre à part. C’est ainsi que dans le Nouveau Testament, ceux qui sont appelés les « saints » ne sont pas les parfaits, mais tous les chrétiens, dans la mesure, ou, précisément, être chrétien est se différencier du monde. Ainsi peut-on trouver en Romains 12 (v2) une expression particulièrement explicite de ce qu’est la sanctification : « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence »… « Sanctifier le nom de Dieu » veut ainsi dire : le mettre à part, le différencier des autres réalités qui font le quotidien de notre vie.
De même, quand il est dit dans les Dix Commandements: Souviens toi du jour du Seigneur pour le sanctifier, ce qui nous est commandé, c’est de mettre à part une journée dans la semaine pour la consacrer à Dieu, faire en sorte que tous les jours ne se ressemblent pas mais qu’il y en ait un différent des autres, pour que notre être ne se dilue pas dans l’action matérielle mais garde une part de cette autre dimension du spirituel.
De même, il est vrai que dans notre vie, nous avons de très nombreuses préoccupations de tous ordres, plus ou moins triviales, plus ou moins élevées, et il convient que la préoccupation spirituelle ait une place à part.
Ce que n’envisage même pas le Notre Père, c’est que parmi toutes ces préoccupations, celle de Dieu ne s’y trouve pas. On peut effectivement penser qu’il n’y a même pas d’humanité, au sens propre du terme, si l’individu se trouve tout entier dans des préoccupations seulement d’ordre matériel : sa santé, ce qu’il mangera, son corps, ce qu’il possède, son territoire, etc. Être humain, c’est précisément se préoccuper d’autre chose, d’une part d’invisible, de qualité, de valeurs, d’idéaux etc.
Mais là encore, cela ne suffit pas, et le Notre Père nous invite à aller plus loin. Ce qu’il faut, c’est que la réalité de Dieu dans nos vies, ne soit pas seulement présente, mais ait une place de choix. Si nous mettons la préoccupation spirituelle au même niveau que les autres, nous manquons à notre vocation, et nous rendons le spirituel inactif. Ce que nous souhaitons dans la prière, c’est que la préoccupation de Dieu soit d’un autre ordre, pas une parmi d’autres, mais qu’elle ait un statut spécial. Dieu doit être notre « préoccupation ultime » pour reprendre l’expression du grand théologien Paul Tillich, la préoccupation des préoccupations, celle qui est au-dessus de toutes les autres, que dans nos coeurs, la préoccupation de Dieu soit à part des autres, à une place privilégiée, centrale. Cette demande permet en plus de bien préciser comment le Christ conçoit la valeur de la vie concrète, la dimension matérielle de notre existence. Si le nom de Dieu est à part, il ne peut entrer en concurrence avec les autres préoccupations, il n’est pas sur le même plan. Il ne s’agit donc pas de renoncer à toute préoccupation matérielle dans nos vies, de sacrifier la dimension physique de notre existence, mais simplement de mettre au-dessus de tout la préoccupation de la fidélité à Dieu. L’ascétisme n’est donc pas une nécessité, l’idéal n’est pas qu’il y ait Dieu seul dans notre vie, mais que Dieu soit à part, au-dessus de tout le reste.
C’est même sans doute comme cela qu’il faut interpréter le célèbre nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et Mammon… (Matt 6.24). Non pas pour dire qu’il faille nécessairement être pauvre, et n’avoir aucun argent pour être fidèle à Dieu, mais la question est de savoir qui est le maître, quelle est la préoccupation qui dirige toutes les autres. Et dans ce domaine, il ne peut y avoir qu’une seule place, la préoccupation ultime ne peut qu’être unique, et il y en a forcément une, alors autant bien la choisir. Prendre autre chose que Dieu pour préoccupation ultime, c’est le propre de l’idolâtrie, et dans ce sens, nous sommes loin d’avoir dépassé le stade du danger de l’idolâtrie sans cesse dénoncée dans l’Écriture. La préoccupation ultime du Nom de Dieu n’est pas là pour annihiler toutes les autres préoccupations, ou nous faire renoncer au monde dans son ensemble, mais pour les organiser et leur donner leurs sens propres.
Que ton règne vienne
Cette demande peut être interprétée comme une requête que Dieu vienne lui-même imposer son règne dans le monde. C’est le sens que lui donnent certaines communautés millénaristes, attendant impatiemment le retour du Christ pour rétablir enfin toute justice. Ce type de théologie est assez dangereux en ce sens qu’il risque de démobiliser l’homme. Si en effet, le Christ doit revenir bientôt pour imposer artificiellement son règne, alors le rôle de l’homme est nul et n’a plus qu’à se lamenter du mal qui existe dans le monde en attendant que Dieu veuille bien le régler de lui-même.
On peut même être plus sévère et considérer que cette attente de retour du Christ peut bien passer pour un manque de foi en Christ en tant que Messie. En effet, le message de l’Évangile n’est pas que le Royaume de Dieu viendra plus tard, mais qu’il s’est approché (Matt 4:17, Luc 10:9 etc.) en Jésus Christ, ce n’est pas seulement quand Jésus reviendra que nous serons enfin dans les temps messianiques, mais le Messie est venu en Jésus Christ, donc nous sommes bel et bien dans les temps messianiques, et il n’y a plus à attendre une autre ère messianique.
La question est, en fait, de savoir ce que l’on entend par « règne de Dieu ». (ou par « Royaume de Dieu », puisqu’il y a un seul terme pour « règne » et « royaume » en hébreu comme en grec.)
Vouloir que le règne de Dieu vienne sur la Terre, c’est tout simplement souhaiter que Dieu soit de plus en plus reconnu comme roi, qu’il soit respecté, écouté, obéi, et que ce soit lui qui gouverne effectivement la plus grande partie possible du monde. Or, Dieu ayant toujours voulu ne pas aliéner la liberté humaine, il va de soi que tout cela dépend de l’homme. Il dépend de nous que nous sachions reconnaître Dieu pour notre roi, et il ne s’agit donc certainement pas d’attendre passivement que Dieu établisse son Royaume contre la volonté des hommes. Comme dans toutes les prières, la demande faite à Dieu n’a pas pour objectif de vouloir que Dieu fasse à notre place ce qui nous revient, de façon à nous éviter d’avoir à le faire, mais au contraire de nous aider à accomplir sa propre volonté. La prière est une demande qui nous engage, demande que nous exprimons dans la foi et la confiance en Dieu parce que nous savons que nous avons besoin de son aide et de sa force pour qu’il nous aide à vouloir vraiment et à accomplir le mieux possible ce dont il est question.
Si l’on s’intéresse au sens propre du terme « royaume », on peut considérer qu’il s’agit del’ensemble de ceux qui reconnaissent quelqu’un pour roi, qui se soumettent à lui et qui sont gouvernés, protégés par lui. Or comme il n’est pas possible d’établir une division entre les hommes pour désigner ceux qui seraient totalement fidèles et ceux qui seraient totalement infidèles, il faut bien penser que les limites du Royaume de Dieu passent au milieu de nous, il y a une part de nous mêmes qui reconnaît Dieu pour roi, et une autre part qui lui désobéit et qui se soumet à d’autres priorités. Nous pouvons donc souhaiter que non seulement le monde dans son ensemble soit de plus en plus soumis à Dieu, mais qu’en nous-mêmes, la part qui se soumet à Dieu grandisse de façon à ce qu’idéalement tout notre être soit dans le Royaume de Dieu.
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel
Là encore, le risque d’une interprétation passive est présent. On peut voir en effet dans cette demande une sorte de fatalisme se rapprochant de l’Inshallah musulman. Il est vrai que l’on trouve, par exemple dans l’Épître de Jacques (4:13-14) un type de théologie qui a eu de tout temps un certain succès, mettant en garde ceux qui disent : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.
(à suivre)
Pasteur Louis Pernot
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