© 2017 Paul and Gosia Jaworski
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Décisions importantes de la réunion du Comité d’Administration des Trustees de janvier 2017 | Volume 11, numéro 1, Mars 2017 — Table des matières | Rapport du bureau finlandais |
Par Paul et Gosia Jaworski, Australie, et Jolanta Kupiec, Pologne
Il s’est passé six ans depuis la première impression de Ksiega Urantii, la traduction polonaise du Livre d’Urantia, de 2010. La troisième impression de cette traduction fut envoyée aux distributeurs en Pologne en 2016.
En ce moment, nous nous concentrons à disséminer les enseignements du livre en Pologne. Ce n’est pas facile, car nous vivons en Australie et les médias digitales et les communications en ligne sont les seuls instruments que nous utilisons pour ce travail. À notre connaissance, il n’y a pas de groupe d’étude en Pologne. Mais les lecteurs polonais deviennent de plus en plus actifs et aidants, chaque année. Ils ont créé deux pages Facebook sur Ksiega Uratii. Sur l’une d’elle, un minimum de trois citations du livre sont postées chaque semaine. Sur l’autre, il y a des discussions en cours sur tous les aspects du livre. Nous avons aussi un site web avec le texte entier du livre. Il existe depuis 2006 et a été vu par 230,000 personnes. Et pour YouTube, un lecteur créa deux vidéos informatifs sur Ksiega Urantii (en tout presque deux heures).
Pour la traduction elle-même, le travail n’est jamais fini ! Environ mille changements furent faits à l’impression actuelle. Le principal objectif de cette révision était d’enlever toute trace du style anglais de phrase, au texte polonais. De nombreuses erreurs furent aussi corrigées.
Il y a quelques années, Jolanta Kupiec, une lectrice polonaise, nous contacta et envoya une longue liste de fautes typographiques et autres de la traduction polonaise. En coopérant, elle apporta beaucoup au travail de la révision actuelle.
Laissons Jolanta se présenter :
Je suis née à Oswięcim, Pologne, en 1950, la même année que la création de la Fondation Urantia. Mon amour pour l’art me permit de terminer une licence de l’histoire de l’art à l’université Jagiellonian à Cracovie, ainsi que des études de troisième cycle de muséographie. Je travaille dans l’éducation depuis plusieurs années et depuis trente ans au musée national d’Auschwitz-Birkenau à Oswięcim. Mon travail là-bas a énormément enrichi ma vie.
La connaissance du cruel système de génocide, m’apprit l’humilité, la compassion et le respect de la vie. Ce sujet a pénétré ma vie depuis mon enfance parce que ma mère, pendant la seconde guerre mondiale, travailla dans le mouvement de la résistance comme officier de liaison, près d’Auschwitz. En 1944, elle fut arrêtée par les nazis et emprisonnée dans un camp de concentration, Auschwitz, où elle fut battue et torturée. En janvier 1945, elle fut évacuée d’Auschwitz, par la notoire « marche de la mort », vers l’Allemagne. Elle arriva à s’échapper de cette évacuation forcée par sa grande persévérance et sa volonté de rentrer chez elle.
Les événements prennent quelquefois une drôle de tournure. Après la guerre, ma mère alla vivre à Oswięcim, aujourd’hui une petite mais charmante ville. J’ai travaillé de nombreuses années, au musée créé après la guerre sur les terres d’Auschwitz, pour la commémoration de l’histoire de ces temps inhumains et de souffrance de milliers. J’ai écrit trois livres décrivant la vie à Auschwitz, basés sur les travaux artistiques restants (photos et dessins) faits par les prisonniers.
Je suis une personne qui lit constamment l’histoire, y compris l’histoire ancienne. Depuis mon enfance, j’étais fascinée par les civilisations anciennes ainsi que par les légendes, les mythes et histoires des temps anciens et les anciens « dieux » vivant sur terre. Aujourd’hui, en face de nouvelles découvertes archéologiques, l’ancienne connaissance de l’humanité émerge cachée dans ces « légendes ». Cette connaissance est cohérente avec ma passion actuelle pour les anciennes civilisations : la Mésopotamie, l’Égypte, la Vallée Indu, les Îles du Pacifique, la Méso-Amérique, l’Arménie, le Turkestan, etc.
Je me souviens d’une expérience particulière lorsque je travaillais au Musée d’Auschwitz-Birkenau. En 1994, j’ai passé trois semaines en Israël à un séminaire pour ceux qui travaillaient à mon musée. En plus de discours très intéressants à Yad Vashem et de réunions variées, nous avons largement voyagé en Israël avec un guide professionnel qui nous parla de l’histoire, des endroits, et des antiquités à visiter. Ce fut quelque chose d’incroyable, en particulier quand nous avons réalisé que nous marchions presque sur les mêmes chemins que Jésus pratiqua. Combien d’anciens miracles sont cachés dans différents endroits sur terre ? Même leurs ruines sont fascinantes.
Le Livre d’Urantia, est devenu pour moi, un excellent complément de cette connaissance. C’est une source remarquable, avec des explications logiques dont notre science fait défaut. En 2014, j’avais lu quelques morceaux du livre en ligne et décidais d’acheter la version papier. Cette lecture me prit une année entière pour étudier méticuleusement le livre du début à la fin. Je sais qu’un index en ligne existe, mais j’ai aussi créer le mien. Dans les marges de mon livre, j’ai pris des notes pour m’aider à me souvenir des morceaux importants et ensuite, à partir de ces notes, j’ai créé pour moi-même un « Index de Noms et de Personnes » (près de cinquante pages). Grâce à ça, je peux toujours trouver des informations et réponses spécifiques lorsque quelqu’un me pose une question.
Expliquer l’étendue, la portée et la signification du Livre d’Urantia peut être une longue histoire. Je compare la connaissance de ce livre avec les études scientifiques et non scientifiques. Le contenu du livre parle de spiritualité, de science (physique et astronomie), d’évolution, de la structure de l’univers, de notre passé et de notre futur. De plus, comme jamais auparavant, il illustre l’histoire magnifique de la vie de Jésus, depuis son identité universelle jusqu’à sa vie sur terre, année par année. Malgré le grand nombre de pages et le contenu difficile pour moi, Ksiega Urantii a ouvert des visions de perfection et de beauté de nombreux mondes, avec une multitude de variétés de vies. Le livre révèle l’origine et l’évolution de la plus ancienne race sur terre, les origines des extraordinaires et mystérieuses réussites des anciennes civilisations et leurs surprenantes similarités. Le livre explique la signification de notre existence ainsi que celle d’autres formes et niveaux de vie dans l’univers qui prennent origine dans notre Créateur.
Lorsque je lis mon livre, je peux facilement trouver les erreurs du texte. En lisant Ksiega Urantii, j’ai trouvé, à peu près, 150 fautes typographiques et autres. J’ai envoyé mes trouvailles au traducteurs polonais et une agréable amitié est née qui a une grande valeur pour moi.
Le mensuel Nieznany Swiat, un journal dédié au développement spirituel avec un lectorat d’à peu près quatre-vingt mille personnes, publia trois de mes articles sur Ksiega Urantii : dans le numéro de février 2016, « Source Extraordinaire et Découvertes Surprenantes » et « Quand les Dieux ont Marché sur Terre » ; et dans le numéro de septembre, « Preuve depuis l’Autre Côté ».
J’ai pu attirer l’attention d’un auteur polonais, largement lu, Igor Witkowski de Varsovie, sur certains aspects de Ksiega Urantii. Maintenant, dans un Livre co-écrit intitulé Instructions pour l’Éveil vol.8 : Racines Inconnues des Religions de notre Terre, il y a un chapitre écrit par moi-même, « Ksiega Urantii, une Source sur les Racines de la religion sur Terre ». Le livre fut publié en février 2017. J’ai inclus mon texte sur le Jardin d’Eden dans son livre Instructions pour l’Éveil Vol. 2 : Traditions Déformées de Chrétienté.
J’ai trois enfants merveilleux et de nombreux petits -enfants, mais tout mon temps libre est pour ma passion, faire de la recherche.
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