© 2012 Guy Viau, Marc Belleau, Diane Labrecque
© 2012 Association Urantia du Québec
ou ORDRE CHRONOLOGIQUE DE LA MAITRISE DES FACTEURS CONSTITUANT UNE CIVILISATION
2ième PARTIE
SUR NOTRE MONDE, LES DIFFÉRENTS facteurs de civilisations cités dans la première partie de cet article n’ont pas évolué selon l’ordre habituel. De plus, ils se sont développés à des vitesses variables et inégales. Ainsi, la science et la technologie se sont développées à une vitesse foudroyante depuis les deux derniers siècles, et de plus en plus vite dans les dernières décennies.
Durant la même période, d’autres facteurs comme la religion ou la philosophie ont très peu évolué, voire même, pas du tout.
De plus, l’ordre dans lequel ces facteurs ont évolué n’est pas le bon. C’est ce que nous allons examiner maintenant. Voici l’ordre dans lequel une civilisation devrait se développer.
1 — La vie familiale
La toute première étape de l’évolution d’une civilisation est l’apparition et le développement de la vie familiale. À l’aube de l’humanité, les humains vivent en bandes ou en tribus. Lorsque la famille monogame — un homme et une femme unis pour la vie — fait son apparition, c’est le début de la société.
Le Prince Planétaire et son état major font la promotion de la vie familiale. Plus tard, Adam et Ève en fournissent l’archétype. Un homme et une femme, absolument égaux, unis pour la vie et fondant un foyer; voilà quel est l’idéal servant de base à toute société. Il est dit dans le LU que, tant que l’égalité des sexes n’a pas été réalisée sur un monde, il ne peut être considéré comme vraiment civilisé.
Sur Urantia aujourd’hui, il y a encore des sociétés où même cette évolution de base n’a pas encore été atteinte. Or, il est périlleux de progresser dans les autres domaines de la civilisation si le niveau familial n’est pas encore pleinement maîtrisé; cela ne peut conduire qu’au chaos. Ainsi, une société qui traite les femmes ou les enfants comme des êtres inférieurs ne pourra se doter de lois et d’institutions politiques justes et équitables. Des exemples de ce phénomène abondent autour de nous.
2 — Le civisme
Une fois la vie familiale maîtrisée, une société doit faire de chacun de ses membres un citoyen responsable. Ceci implique un haut niveau du sens du devoir civique. Cela veut dire des citoyens qui placent le bien-être collectif avant leur satisfaction égoïste. Des citoyens engagés et prenants à cœur le sort de la société dans laquelle ils vivent.
Dans une société faisant la promotion de valeurs familiales élevées, telles que décrites plus haut, un tel niveau de civisme n’est pas difficile à réaliser. Chaque membre de la famille reçoit une éducation basée sur le sens du partage et de l’entraide et en comprend les avantages pour lui-même et pour les autres. Mais dans une société où l’éducation des enfants est inadéquate, parce que la vie familiale n’est pas au centre de l’échelle des valeurs, cela est impossible à obtenir.
La société civique que je décris ici ne ressemble guère à notre monde d’aujourd’hui, surtout dans les sociétés occidentales, où l’égoïsme et l’individualisme sont de mise. Une société peuplée de gens égoïstes et individualistes, mais dotée d’institutions démocratiques ne peut conduire qu’à la corruption et la cupidité, qu’à des chefs d’État utilisant le pouvoir pour se servir et non pour servir la société. Si nous regardons autour de nous, nous constatons que c’est exactement là où en sont nos sociétés occidentales aujourd’hui. Voilà pourquoi il n’est pas avisé qu’une société devient démocratique tant qu’elle n’a pas atteint un haut niveau de développement du sens du devoir civique.
Sur un monde normal, les deux premières étapes du développement social — la vie familiale et le civisme — devraient avoir atteint leur plein développement à la fin du stade du Prince Planétaire.
3 — Le gouvernement responsable
La prochaine étape de l’évolution de la civilisation est l’avènement d’un gouvernement responsable, c’est-à-dire la démocratie ou quelque chose d’équivalent. Une société dans laquelle ses membres entretiennent de hauts idéaux sur les valeurs sociales et sont prêts à travailler à sa réussite, sans rien demander en retour, est mûre pour la démocratie. Une telle démocratie n’est pas prise en otage par les paresseux et les faibles qui cherchent à bénéficier de la société sans rien y contribuer. Vivre en démocratie se mérite; ce n’est pas inné.
Encore une fois, on peut reconnaître tout de suite plusieurs éléments de notre société actuelle et on comprend où nous avons fait fausse route. Le problème qui nous afflige présentement est que nous n’arrivons pas à vivre à la hauteur de nos idéaux démocratiques, qui sont élevés, parce que nous laissons des éléments non mûrs pour la démocratie en détourner les buts et les utiliser à des fins égoïstes et opportunistes. Et cela est vrai parce que nous nous sommes lancé dans l’aventure de la démocratie avant d’avoir pleinement maîtriséles étapes précédentes — la vie familiale et le civisme.
4 — La science et la technologie
Les progrès de la science et les innovations technologiques ne devraient pas avoir lieu avant d’avoir développé jusqu’à pleine maturité la société démocratique. Le développement technologique dans une société non démocratique peut être extrêmement dangereux. Une technologie avancée dans une société politiquement et/ou socialement arriérée conduit à l’émergence des Adolf Hitler, Joseph Staline et autres Oussama Ben Laden. Seule une société progressive et vraiment démocratique devrait profiter des avantages -et des responsabilités — du progrès technologique avancé.
Une certaine école de pensée affirme que le progrès économique (apporté par la technologie) conduira à l’émergence de la démocratie. Pourtant, l’histoire prouve que tel n’est pas le cas. Au 19e siècle, des pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Autriche ou la Russie ont bénéficié des mêmes avancés technologiques que les démocraties occidentales et n’ont pourtant fait aucun progrès politique; ils sont tous entrés dans le 20e siècle avec des régimes politiques hérités du Moyen-Âge. Plus près de notre temps, le Moyen-Orient et la Chine ont également connu un fort progrès économique, qui ne s’est pas traduit par un développement politique équivalent.
Il est impératif que le progrès scientifique et technologique ait lieu sur un monde maîtrisant parfaitement la démocratie. Au 20e siècle, les remarquables progrès technologiques se sont faits à une vitesse foudroyante et sur un monde qui n’était pas politiquement mature. Résultat: deux guerres mondiales en moins d’un demi-siècle, plus de 63 millions de morts, soit plus que toutes les autres guerres de l’histoire de l’humanité additionnées ensemble! Voilà la terrible récolte d’un matérialisme auquel on a donné les moyens techniques d’être aussi destructeur, sans avoir la maturité pour manier ces mêmes moyens techniques de façon responsable.
Les étapes trois et quatre sont normalement achevées durant le stade adamique de développement planétaire.
5 — Les arts et les lettres
La science et la technologie — utilisées intelligemment — conduisent l’humanité à jouir d’un plus haut niveau de vie. Après la lutte pour la qualité de vie vient la lutte pour la qualité de pensée. C’est l’âge où fleurit les arts et les lettres. Bien que notre époque — et les siècles antérieurs — ait déjà produit de grandes œuvres d’art, l’apogée de cet âge n’a pas encore été atteint. C’est dans un âge culturel avancé que cet apogée peut avoir lieu, à une époque où les progrès de la science ont à peu près libéré les humains du travail.
Il n’est pas souhaitable que les humains jouissent de ces loisirs additionnels avant d’avoir atteint un certain raffinement culturel. Sinon, cela donnerait lieu à l’oisiveté, l’ivrognerie et la débauche. Au contraire, les individus culturellement matures utiliseront leur temps libre pour rechercher la vérité, cultiver la beauté et exercer la bonté. Les loisirs doivent contribuer à l’épanouissement individuel, sinon, ils ne sont qu’une perte de temps. Le stade des arts et des lettres appartient au quatrième stade planétaire — l’âge du Fils Havonal.
6 — La pensée, la philosophie
Le prochain élément d’une civilisation à se développer est la philosophie. Les philosophes sont appelés à devenir les guides de la société de demain, mais pour ce faire, il faudra que le monde ait enrayé une bonne fois pour toutes la guerre, les discriminations, les préjugés et la xénophobie. La vraie philosophie ne saurait être teintée d’idéologie politique ou de doctrine religieuse. Elle ne peut être militante, mais doit être cosmique.
Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’en arriver là.
7 — La spiritualité
La religion existe depuis la nuit des temps et ne cesse d’évoluer. Durant les âges primitifs, la religion est constituée d’une série de superstitions et de tabous. Les éléments, tels que l’air, l’eau, le feu et la terre sont déifiés. Plus tard, les dieux anthropomorphiques apparaissent. Plus tard encore, avec l’aide de la révélation, la religion devient peu à peu une communion entre la créature et son Créateur.
C’est dans les âges avancés de la civilisation que la religion supérieure se développe. L’aboutissement d’une civilisation avancée rend à la fois possible et nécessaire l’émergence d’une religion authentique, basée sur le concept d’un dieu universel, infini et bon. Les révélations successives servent à faire progresser la religion et à élargir le concept de la vérité. Les révélateurs ne sauraient aller plus vite et enseigner des vérités trop avancées à une culture qui n’est pas encore mûre pour les recevoir. Le meilleur exemple de ceci est le sort qui a été réservé à Jésus. Jésus est venu accomplir la mission d’effusion qui inaugure le Cinquième stade planétaire sur notre monde. Mais Urantia n’était pas prête pour cette révélation. Résultat : Jésus a fini ses jours sur une croix, victime d’un traitement cruel et barbare. Ce n’est pas ainsi que se terminent les missions d’effusion sur un monde normal.
La vraie religion ne peut s’épanouir sur un monde avant que celui-ci n’ait réglé ses problèmes de discrimination, de sectes et de dogmes religieux, de préjugés raciaux et de xénophobie. De fait, sur un monde normal, la mission d’effusion a lieu alors qu’il n’y a plus qu’un seul peuple, une seule race, une seule langue et une religion universelle. Les tares physiques et sociales ont été à peu près éliminées et il devient plus facile d’appliquer la règle d’or — celle qu’a justement enseignée Jésus.
Le problème sur Urantia, c’est qu’étant donné le retard pris sur le programme planétaire normal, nous essayons de mettre les bouchées doubles et de tout faire en même temps. Nous tentons d’établir la démocratie dans une société lourdement hypothéquée par ses tares et où les traditions familiales sont parfois encore primitives. Nous dépensons des énergies à créer des œuvres d’art et à philosopher dans un monde encore obnubilé par la haine raciale, les dogmes religieux et le fanatisme idéologique. Nous essayons individuellement de nous épanouir et de croître spirituellement, alors que nous sommes entourés de médiocrité, de matérialisme et d’égoïsme. Et nous consacrons beaucoup d’énergie aux progrès technologiques et à la prospérité économique, au point où cela devient le centre de notre vie, au détriment de tout le reste.
Tout cela crée une grande confusion dans le cœur de beaucoup d’humains aujourd’hui. Pour rendre le développement de notre civilisation un peu moins chaotique et plus ordonné, nous avons besoin collectivement de nous fixer des objectifs et d’établir clairement les étapes à suivre pour leur réalisation. Ces étapes doivent être franchies dans le bon ordre, si nous voulons arriver à destination — le stade de lumière et de vie.
Il faut apprendre à marcher avant de courir.
Guy Viau
Gatineau
1ière PARTIE
LE CONTACT AVEC L’AJUSTEUR EST primordial pour notre accomplissement spirituel. L’Ajusteur est la source de notre croissance; sans lui, nous ne pouvons pas nous développer. Il est donc important d’établir de meilleures communications avec la présence intérieure de Dieu à la lumière des enseignements du Livre d’Urantia.
Note : j’aimerais remercier l’auteur du texte « Meditation in the Urantia Book-Jesus style» de Peter Holley pour m’avoir inspiré, par son article, tout ce questionnement sur la communion entre l’Ajusteur et le mental humain.
Le grand défi lancé à l’homme moderne consiste à établir de meilleures communications avec le divin Moniteur qui habite le mental humain. La plus grande aventure de l’Homme dans la chair est son effort sain et équilibré pour repousser les frontières de la conscience de soi à travers les domaines imprécis de la conscience embryonnaire de l’âme, dans un effort sincère pour atteindre la région frontière de la conscience de l’esprit — le contact avec la divine présence. [LU 196:3.34]
Emballé par la lecture de cette citation, j’avais décidé, à une certaine époque, d’inscrire à mon horaire, 3 périodes d’une demi-heure par semaine de prière et d’adoration. Je m’asseyais dans un endroit solitaire et tranquille, je fermais les yeux, je faisais le vide de ma pensée pour adorer Dieu en lui exprimant, par des mots, l’amour que je lui porte ainsi que mes différents besoins. Cela a duré trois ans puis, graduellement, j’ai diminuéla fréquence deces rencontres jusqu’à les arrêter complètement. Pourquoi? Parce que je ressentais une impression de redondance, un peu comme à l’époque où j’allais à la messe. Je me sentais prisonnier d’une manière de faire ou la spontanéité et la créativité étaient exclues. En réalité, j’avais élaboré mon propre rituel et j’en étais le prisonnier. J’en suis venu à la conclusion que ma façon de communier avec mon créateur était cloisonnée, emprisonnée dans un rituel, calquée sur un modèle hérité des religions d’autorité et des mouvements « Nouvel Age » dont on m’avait parlé.
C’est en redéfinissant l’adoration, à la lumière des enseignements de la 5e révélation, que j’ai pu améliorer ma façon de communier avec mon Père céleste. Ce texte a donc pour but l’exploration de cette définition. En premier lieu, et avant d’aborder notre sujet principal, nous parlerons d’une condition sine qua non à la réception de l’Ajusteur, l’effusion du mental humain. En second lieu, nous situerons la présence de l’Ajusteur dans la conscience humaine. En troisième lieu, nous explorerons quatre niveaux de manifestation de l’adoration : la vénération, la compréhension, l’action et l’expression. Abordons maintenant cette étape précédent la venue de l’Ajusteur de Pensée, la réception du mental humain.
Avant de recevoir son Ajusteur de Pensée, l’être humain doit d’abord y être préparé. C’est à l’Esprit-mère de l’univers local qu’est dévolue cette tâche. En effet, nous devons être dotés du mental avant de pouvoir recevoir les influences spirituelles de l’univers telles que l’Ajusteur de Pensée, l’Esprit de Vérité, l’Esprit-Saint ou celle du gardien de la destinée. Notre tout premier contact avec Dieu se fait donc parl’intermédiaire des sept esprits mentaux adjuvats : intuition, compréhension, courage, connaissance, conseil, adoration et sagesse. Je ne m’attarderai pas à vous les expliquer; je vous invite plutôt à lire le fascicule nº 36 du Livre d’Urantia. Il s’agit simplement de comprendrequ’avant de pouvoir communiquer avec l’Ajusteur, il faut être doté du mental, ou si vous préférez, être en mesure de ressentir, connaître, comprendre, réfléchir et expérimenter. Le mental humain est différent du cerveau; ils ont des fonctions différentes, mais complémentaires. Pour fonctionner, le mental utilise les ressources de notre cerveau (mémoire, capacité de percevoir les stimuli de l’extérieur, etc.). Ce dernier n’est que le récepteur nous permettant la mise en circuit avec les esprits mentaux adjuvats. Dès notre conception, notre cerveau commence à se développer et devient de plus en plus apte à répondre à ces ministres de la pensée en commençant par le premier, l’Esprit d’intuition. Lorsque nous sommes en mesure de répondre au septième adjuvat, l’esprit de sagesse, -chez la plupart des êtres humains normaux, cela survient vers l’âge de cinq ou six ans-, l’Esprit-mère de l’Univers nous intègre dans son circuit spirituel: le Saint-Esprit.
Lorsque le mental est ainsi doué du ministère du Saint-Esprit, il possède la capacité de choisir (consciemment ou inconsciemment) la présence spirituelle du Père universel l’Ajusteur de Pensée. [LU 34:5.4]
Doté du mental et mis en circuit dans l’Esprit-Saint, l’être humain peut maintenant choisir d’être habité par un fragment du Père céleste, l’Ajusteur de Pensée. Nous essaierons maintenant de comprendre d’où émane l’influence de nos brillants Ajusteurs.
L’endroit où est situé l’Ajusteur de Pensée est une question à laquelle il est difficile de répondre. On nous dit, dans le Livre d’Urantia, que le Père céleste habite nos pensées, qu’il est une partie de notre conscience. Parce que cette dernière est immatérielle — elle n’est pas un organe de notre cerveau -, il est difficile de s’en faire une idée. Afin d’avoir une image un peu plus claire de l’endroit d’où émanent les influences de nos Ajusteurs, je vous propose un schéma des composantes de la conscience humaine et de leurs relations. Ne dit-on pas qu’une image vaut mille mots? Bien que le cadre théoriquequeje m’apprêteà vous présenter soit incomplet et bien imparfait, il nous permettra tout de même de réfléchir et de mieux comprendre les différentes composantes de la conscience humaine. Nous y ferons référence tout au long de ce texte. Lisons d’abord ce qui suit:
Si l’on est disposé à admettre, comme hypothèse de travail pratique, l’existence d’un mental théorique subconscient dans la vie intellectuelle qui autrement est unifiée, alors, pour être logique, on devrait supposer l’existence d’un domaine semblable et correspondant d’activité intellectuelle ascendante, en tant que niveau super conscient, la zone de contact immédiat avec l’entité spirituelle intérieure, l’Ajusteur de Pensée. [LU 100:5.6]
Commençons par la composante la plus simple à comprendre, notre mental conscient. Il s’agit de cette zone de la conscience que nous utilisons présentement. Par exemple, nous sommes conscients de l’endroit où nous nous trouvons présentement, de la température ambiante, de la luminosité, etc. Cette zone du mental nous permet de réfléchir et de prendre des décisions. C’est un peu comme notre table de travail. Nous ne conservons, dans cette zone, que les choses dont nous avons réellement besoin pour accomplir les tâches sur lesquelles nous nous concentrons.
Évidemment, s’il fallait garder tous les détails de toutes les expériences de toute notre vie depuis son tout début, notre mental conscient (notre table de travail) serait submergé d’informations inutiles pour les tâches à accomplir et cela nous empêcherait de bien fonctionner. Il faut donc un endroit où entreposer tous les détails de notre expérience humaine. Le subconscient est cette zone de notre mental où nous avons accès à notre expérience. Il se situe au-dessous du mental conscient. Tout ce que nous avons vécu depuis le début de notre vie se retrouve dans cette zone (nous ne nous attarderons pas à cette dimension de la conscience humaine, car ce n’est pas le but de cet article. Beaucoup d’écrits ont été publiés sur le subconscient par Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse; pour plus d’informations, je vous invite à faire une recherche sur le web). Ces deux zones de notre mental constituent ce que l’on appelle la conscience humaine.
Dans la citation précédente, il est dit que si nous acceptons l’idée d’un mental théorique subconscient, alors pour être logique, nous devrions supposer un domaine semblable d’activités intellectuelles ascendantes, la zone de la super conscience. Ici, le terme super signifie «qui est au-dessus de la conscience ». C’est là où se trouvent l’Ajusteur et l’âme associée; nous en reparlerons plus loin dans le texte. Ces trois zones: le subconscient, le mental conscient et la super conscience constituent l’ensemble de notre vie intellectuelle.
Voyons maintenant, les relations qui existent entre ces différentes composantes du mental humain. Comme je le disais plus tôt, nous vivons, dans notre mental conscient, des expériences qui seront entreposées dans notre subconscient. Par exemple, lors de la perte d’un être cher, nous vivons notre deuil, et avec le temps, nous tournons la page et cessons d’y penser. Cette expérience, même si elle n’est plus dans notre mental conscient, se retrouve dans notre subconscient; nous en devenons, alors, partiellement inconscients. Cette expérience redeviendra consciente le jour de l’anniversaire de naissance de cette personne ou à la date de son décès.
Il en est de même pour la zone de la super conscience. Même si nous en sommes généralement inconscients, l’Ajusteur tente de nous communiquer ses directives pour la bonne marche de notre croissance personnelle. Lorsque nous devenons conscients de ces directives et que par le pouvoir qui nous a été donné par le Père céleste de choisir sa volonté, nous les appliquons dans notre vie quotidienne, ces expériences deviennent des acquisitions de notre âme en croissance. Mais au fait, qu’est-ce que notre âme en croissance acquiert exactement? Laissons de côté le sujet de notre texte, pour quelques instants, afin d’explorer cette facette du travail que les Ajusteurs effectuent pour nous.
C’est par amour que le Père envoie une partie de lui-même habiter le mental humain sous la forme des Ajusteurs de Pensée. Ces entités sont la lumière de Dieu accompagnant et guidant toutes créatures douées de volonté, même celles vivant dans les ténèbres d’une sphère isolée comme Urantia. Une de leurs responsabilités est de nous recréer sur le plan morontiel (intermédiaire) en vue de la résurrection sur les mondes de transition.
Ces fidèles conservateurs de la carrière future doublent infailliblement chaque création mentale d’une contrepartie spirituelle; lentement et sûrement, ils vous recréent tels que vous êtes réellement (mais seulement en esprit) en vue de la résurrection sur les mondes de survie. Toutes ces délicates recréations spirituelles sont conservées dans la réalité émergente de votre âme immortelle en évolution, votre moi morontiel. [LU 108:6.5]
Chaque décision, chaque concept, chaque création élaborés par le mental trouvent sa contrepartie spirituelle dans l’âme humaine, ce moi qui survivra à la vie matérielle. Tous les détails de l’existence qui ont un rapport avec le prochain stade de vie intéressent grandement nos Ajusteurs et seront transférés de ce plan-ci au suivant. Qu’est-ce que les Ajusteurs recréent exactement? Tout ce qui a une valeur de survie dans notre mental. Par exemple, nous avons tous le même Père céleste, mais les façons de le concevoir divergent d’un individu à l’autre. En effet, nos expériences, nos connaissances et notre personnalité sont uniques et il en va de même pour notre relation avec Dieu et les concepts intellectuels qui s’y rattachent. Ces concepts seront transférés du plan matériel au plan spirituel par l’Ajusteur, car ils ont valeur de survie. Notre culture générale, nos connaissances sur le monde, les langues que nous sommes en mesure de parler sont d’autres exemples de ce qui pourrait être transféré. En effet, si nous devons continuer notre évolution sur le premier monde des maisons, il faut que tout ce que nous avons appris ici-bas soit sauvegardé dans l’âme humaine sans quoi, il nous sera impossible de continuer au niveau ou nous nous sommes arrêtés lorsque la mort nous a surpris. Certaines expériences ne sont pas transférables. L’aptitude à performer dans les jeux électroniques, par exemple, n’a probablement aucune résonance dans le monde spirituel.
Revenons maintenant à notre schéma de la conscience humaine. Il nous manque un dernier élément pour le compléter:
La conscience humaine repose doucement sur le mécanisme électrochimique (Figure 1, nº 8) sous-jacent, et touche délicatement le système énergétique morontiel-spirituel (Figure 1, nº 3) qui la domine. Au cours de sa vie de mortel, l’être humain n’est jamais complètement conscient d’aucun de ces deux systèmes, et c’est pourquoi il lui faut travailler dans le mental dont il est conscient (Figure 1, nº 1). [LU 111:1.5]
Même si nous en sommes généralement inconscients, le subconscient influence nos comportements quotidiens. Je vous donne un exemple.llvousest probablement arrivéquel’on vous présente quelqu’un (que vous voyez donc pour la première fois), et d’avoir une mauvaise impression de cette personne. Cela m’est arrivé récemment. Je me suis demandé pourquoi j’avais cette attitude alors que généralement, je me sens à l’aise et ouvert avec les étrangers. En réfléchissant, j’ai fini par comprendre que cette personne avait des attitudes qui ressemblaient à celles de mon frère avec qui j’ai présentement plusieurs conflits difficiles à résoudre. Mon malaise provenait d’un lien qui s’était créé dans mon subconscient entre cette personne que je rencontrais pour la première fois et mon frère avec qui j’ai des problèmes. Ayant pris conscience de ce fait, j’ai pu changer mon attitude et faire preuve d’ouverture. C’est de cette façon que le subconscient influence notre comportement sans que nous en soyons pleinement conscients. C’est par la réflexion que l’on peut prendre conscience du contenu de notre subconscient et il en est de même pour la zone de la super conscience (nous aborderons cette idée plus loin dans le texte). En effet, nous ne sommes pas toujours conscients des communications qui s’établissent entre l’Ajusteur et le mental humain, mais cela n’invalide nullement la réalité de cette expérience. Maintenant que nous pouvons situer un peu mieux la présence de l’Ajusteur dans notre conscience, nous pouvons commencer notre réflexion sur l’adoration. C’est ce à quoi je vous convie dans le prochain Réflectivité.
Marc Belleau
BONJOUR À TOUS, VEUILLEZ prendre notre qu’une prochaine soirée dans le cadre du projet sur les groupes d’étude aura lieu avec Alain Neilsen et Chantale Chartier Mercredi le 24 octobre, 2012.
Le thème de leur présentation sera sur ‘Le temps et l’espace’ et tout ce que cela implique dans notre vie de progression continue.
Je vous invite à informer vos contacts si vous le désirez pour que tous soient bienvenus à venir fraterniser et progresser ensemble.
Au plaisir de bénéficier de la présence de chacun,
Diane Labrecque
T: 514-277-2308
CETTE ACTIVITÉ PERMET À PLUSIEURS LECTEURS DE DIFFÉRENTS NIVEAUX DE compréhension, d’échanger et d’étudier ensemble les enseignements du Livre d’Urantia. Elle favorise le progrès spirituel en permettant à ses participants de trouver des applications pratiques aux enseignements du Livre d’Urantia dans leur vie quotidienne. Cette pratique importante permet de garder un point de vue élargi sur les concepts de vérité.
Vous désirez participer ou former un groupe d’étude; avec joie, nous vous assisterons. Vous désirez faire paraître votre groupe d’étude dans cette liste, contactez la responsable, via courriel association.urantia.quebec@gmail.com ou au 450-565-3323.
Groupe: Découverte
Tous les lundis de 19 h 30 à 21 h 30
Région des Laurentides Gaétan Charland et Line St-Pierre
Tél.: 450-565-3323
Groupe: Étoile du Soir
Tous les mercredis de 19 h00 à 21 h00
Région des Laurentides
Carmen Charland
Tél.: 450-553-3601
Groupe: Le Pont
Tous les jeudis de 19h30 à 21 h 30
Rive-Sud de Montréal
Guy Vachon
Tél.: 450-465-7049
Groupe: Lecteurs de la Mauricie
Tous les lundis de 19h00 à 21 h00
Région de Trois-Riviêres
Madeleine Boisvert et
Tél: 819-376-8850
Roger Périgny
819-379-5768
Groupe: Veritas
Tous les mardis de 19 h00 à 21 h 30
Région de Montréal, près de la station de métro de l’Église
Lise et Pierre Routhier
Tél.: 514-761-2378
Groupe de Sherbrooke
Aux deux semaines, le mardi ou mercredi (à confirmer)
De 19h30 à 21 h 30
Hélène Boisvenue ou Denis Gravelle
Tél.: 819 569-6416
Groupe: Les Ascendants
Aux deux semaines le dimanche de à 15h30
Rive-Sud de Québec
Guy LeBlanc
Tél: 418-835-1809
Groupe: Les Agondontaires
Aux deux semaines le dimanche de 13h00 à 16h00 Rive-Nord de Québec
Guy & Rolande L. Martin
Tél: 418-651-3851
Groupe: Les Débonnaires
Les mercredis de 19 h00 à 21 h 00
Région de Montréal
Julien Audet
Tél : 514-315-9871
Groupe: Fraternité-Urantia
Les mercredis de 19 h 30 à 21 h 00
Région de Lanaudière
Richard Landry & Gisèle Boisjoly
Tél : 450-589-6922
Groupe: Vers les Sommets
Le vendredi de19h00 à 21 h00
Régions Ormstown & Valleyfield
Louise Sauvé
Tél: 450-829-3631
Groupe: La Famille unie d’Urantia
Le lundi de 19 h 00 à 21 ho0
Région Montréal
Mme Diane Labrecque
Tél : 514-277-2308
Les Partenaires du Suprême
Le lundi de 19h30 à 21 h30
Région Québec
Richard Lachance
Tél : (418) 614-2520 ou (418) 933-0244 (cell)
À la Maisonia
Aux deux semaines le lundi de 19h15 à 21 h30
Région de Québec
Gilles Bertrand & Louise Renaud
Tél : 418-871-4564
Groupe: Uni-Terre
Tous les dimanches dés 9h00
Région de Lanaudiére
Éric Martel
Tél: 450-756-9387
Groupe : Laurantia
Tous les dimanches dés 9h00
Région Petite Nation en Outaouais
Denise Charron & Jean-Claude Lafreniêre
Tél : 819-983-2113
Groupe: Les précurseurs de la Réalité divine
Aux deux semaines le mardi de 18h30 à 20h30
Région des Laurentides
Mme Johanne Séguin
Tél : 819-327-3237
Groupe : Sans Frontiére
Le dimanche de 9h30 à 1 Ih30
Région Hawkesbury
Yvon et Iréne Belle-lsle
Tél : 613-632-5706
Groupe : de l’Outaouais
Le dimanche de 14h00 à 16h00
Région d’Ottawa
Maurice Migneault
Tél : 613-789-6833
Groupe : Les fréres Alphée
Le dimanche
Région Thetford Mines
Sylvére Marcoux
Tél : 418-332-3560
Groupe : Le Phare de la Rive-Sud
Tous les lundis de 19h30 à 21h30
Région Rive-Sud de Montréal
Luciano Camellini et Dominique Marchessault
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