© 2021 Simon Orsini
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Certains disent que le temps n’existe pas, je suis persuadé du contraire. Le temps n’est certainement pas une chose concrète qu’on peut démontrer par les mathématiques. Cependant le temps peut être la somme de deux ou plusieurs facteurs qui représentent souvent quelque chose de plus que la somme des conséquences prévisibles, nous avons l’exemple de l’eau (hydrogêne plus oxygêne) l’eau éteint le feu.
L’espace crée le mouvement, le temps est la durée du mouvement. La fonction de l’eau n’est pas prévisible par analyse, elle nous révêle une orientation entierement nouvelle que la science ne peut expliquer.
Pour un croyant, le temps ne dépend pas d’une causalité en relation avec des personnes ou des evenements de l’univers, mais avec la conscience des séquences du temps qui sont inhérentes à la pensée, les instants.
Jésus nous a expliqué que le temps était le flot des évènements perçus par la conscience humaine, c’est parce que le temps s’écoule, qu’on peut les séparer, les comprendre, les vivre. Le temps est l’image mouvante de l’éternité. La première vision du temps est linéaire, la vision expérimentée devient globale parce que les idées commencent à se développer dans un cadre universel.
La patience est pratiquée par les mortels dont les unités de temps sont courtes. La vraie maturité transcende la patience par une longanimité née d’une réelle compréhension. Murir, c’est vivre plus intensément dans le présent et en même temps échapper aux limitations du présent. Les plans de maturité, fondés sur l’expérience passée, se réalisent dans le présent de manière à rehausser les valeurs de l’avenir. (LU 118:1.6)
La seule chose libre du temps est l’imagination créative humaine. La création est un phénomène de l’esprit, qui dépasse la pensée matérielle.
Le mécaniste n’a pas une vision du temps positive puisqu’il n’a pas la possibilité de le définir.
Les seules choses qu’il discerne sont : le passé, le présent, le futur. La synthèse entre la causalité et la contrainte du temps ne me parait pas évidente, si on considère que temps n’existe pas. L’espace et le temps sont créés sur des archétypes appropriés, l’espace est perçu par analyse, il n’est pas vide puisqu’il y a 100 particules par décimètres cubes, ces particules sont des points de force (la matière noire), le temps s’analyse par synthèse.
L’archétype du temps défini les instants par la durée des évènements, ce qui permet de comprendre le temps et les mouvements dans l’espace. Les énergies des archétypes ne sont pas sensibles à la gravité, elles sont une configuration d’énergies qui ont été insensibilisées par une action anticipée.
Newton a découvert le temps linéaire comme représentation symbolique du temps.
La relativité restreinte d’Einstein démêle le temps en le réduisant à sa fonction principale, le mouvement.
L’homme de foi en un Créateur de l’univers est conscient du temps ascensionnel, car c’est le temps de l’esprit, celui qui aide la pensée à découvrir les sept niveaux de croissance spirituels.
La personnalité humaine n’est pas seulement une concordance d’évènements dans le temps et l’espace, elle peut aussi agir comme cause cosmique dans les évènements. Seule la pensée peut associer les forces et les énergies physiques du niveau matériel avec les puissances et les êtres spirituels du niveau de l’esprit.
Chaque fois qu’on contemple des phénomènes universels assurons-nous, que nous prenons en considération l’interrelation des énergies physiques, intellectuelles, et spirituelles.
L’espace et le temps permettent une telle diversité de réactions en face d’une causalité (le temps l’espace) apparemment uniforme, cette causalité révèle aux autres causalités qui lui sont reliées, que la loi dans l’univers est la façon invariante d’un Esprit absolu, qui est la source universelle de toutes les personnalités de ce grand univers.
Si on élargit le cadre du temps, on peut mieux discerner la volonté de Dieu, dans les fruits spirituels de ses créatures humaines guidées par l’esprit. La confraternité est une réalité d’ensemble elle révèle en conséquence les qualités du tout avec les qualités de la partie.
La pensée humaine est la technique par laquelle des réalités issues de l’esprit deviennent des réalités d’expériences.
Les possibilités unificarrices de la pensée humaine sont, l’aptitude à coordonner les choses et les idées, tous ces dispositifs ont une origine supramatérielle.
Je vais essayer de comprendre pourquoi dans l’atome deux choses identiques peuvent exister à deux endroits différents en ayant le même comportement, les mêmes fonctions, la même attitude.
Il doit y avoir une relation spéciale de cause à effet entre les dix électrons les plus lourds de l’atome.
Nous savons que les absolus agissent au niveau de l’atome, la création d’électrons indépendants a donc été prévue. Les électrons indépendants sont les plus lourds, ils sont aussi les plus visibles du quantique. Ils peuvent agir dans n’importe quelle situation dans l’espace en mouvement, au même moment, avec la même attitude, le même comportement, car leur indépendance leur permet d’échapper au contrôle du noyau mère.
Je fais l’hypothèse que ce sont les électrons les plus lourds et indépendants qui ont été organisés pour avoir un comportement différent.
Le fait que les astrophysiciens découvrent une organisation différente, une interaction entre électrons quelle que soit leur position dans l’espace, ne prouve pas qu’il s’agit de plusieurs électrons.
L’espace interélectronique est animé par des manifestations ondulatoires parfaitement synchronisées avec la vitesse des électrons, cette force n’est pas entièrement dominée par les lois reconnues d’attraction positives et négatives. C’est pourquoi elle se conduit parfois, d’une manière imprévisible.
Le temps et l’espace sont un mécanisme conjoint du maitre univers. Ils sont les dispositifs permettant aux créatures finies de coexister avec l’Infini dans le cosmos. Les créatures finies sont efficacement isolées des niveaux absolus par le temps et l’espace. Mais ces moyens d’isolement, sans lesquels nul mortel ne pourrait exister, fonctionnent directement pour limiter le champ de l’action finie. Sans eux, nulle créature ne pourrait agir, mais, par eux, les actes de chaque créature sont nettement limités. (LU 118:9.1)
La largeur des intervalles entre particules de matière, ainsi que la vitesse initiale des rayons d’énergie, provoquent l’apparence ondulatoire de beaucoup de formes d’énergies matière. Les particules en déplacement rapide provoquent l’excitation du contenu de l’espace, ils produisent une réaction ondulatoire.
Cette influence anonyme semble être une réaction d’espace force de l’absolu inconditionné.
Si on considère que la vitesse de certains électrons autour du noyau de l’atome se situe entre 20000 et 30000 tours seconde, il y a des chances qu’un électron indépendant dans son parcours autour du noyau, subisse une forme de circuit variable, laissant penser qu’il y a plusieurs électrons sur son orbite, mais en réalité que ce soit toujours le même électron.
On peut contrôler les électrons comme négatifs ou positifs, mais à certains moments il faut aussi se dire que c’est la position qui détermine le positif ou le négatif comme le circuit du proton et du neutron nous le prouve. Le fait est, qu’en cas de superposition de deux particules on ne peut plus savoir ou est le positif ou le négatif. Si le premier électron est positif, le deuxième est négatif, mais ce n’est qu’une hypothèse L’association ordonnée et sure de diverses énergies constitue la matière. Les civilisations surgissent et disparaissent, mais la science, la morale, la religion survivent toujours à l’effondrement.
Comme l’espace, le temps est un don du Paradis, mais pas dans le même sens ; il est seulement donné indirectement. Le temps arrive en vertu du mouvement et parce que le mental est par inhérence conscient des séquences. Du point de vue pratique, le mouvement est essentiel pour le temps, mais il n’y a pas d’unité de temps universelle basée sur le mouvement, sauf dans la mesure où le jour standard du Paradis-Havona est reconnu arbitrairement comme tel. Le fait que la respiration de l’espace soit totale détruit sa valeur locale comme source de temps. (LU 12:5.1)
Le temps et l’espace ne sont inséparables que dans les créations de l’espace-temps, les sept superunivers. L’espace non temporel (espace sans temps) existe théoriquement, mais le seul emplacement vraiment non temporel est l’aire du Paradis. Le temps non spatial (temps sans espace) existe dans le mental au niveau fonctionnel du Paradis. (LU 12:5.3)
Simon Orsini.