© 2018 Simon Orsini
© 2018 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Prière sous forme de Poème | Le Lien Urantien — Numéro 83 — Septembre 2018 — Table des matières | La Naissance de l'Esprit |
La vie et la matière sont deux choses différentes dans notre univers. La vie telle que nous la connaissons, ne pourrait pas exister sans la présence de cette matière. Mais la matière par elle-même ne peut pas donner la vie, car sa seule source est celle du Père Universel.
Dans l’ensemble des univers, la vie et la matière ont des niveaux différents, des matières différentes.
Il suffit d’organiser les particules de l’atome différemment pour avoir une autre matière, un autre univers.
Deux galaxies peuvent se trouver au même emplacement, sans que l’une ou l’autre puisse détecter la présence de l’autre. Heureusement ce n’est pas à la portée de tout le monde !
La vie, le moi, l’âme, la conscience de soi, sont en dehors de la matière. C’est l’égo matériel qui exécute les ordres de notre volonté, de notre moi.
Même à notre niveau, le moi et la pensée ont quelque chose d’absolu.
Nous pouvons faire un voyage en pensée (le moi étant toujours présent) de notre position jusquàa celle d’une étoile. Instantanément, la pensée franchit parfois les obstacles du temps.
La vie est indépendante de l’espace-temps, elle n’obéit ni à la gravité linéaire, ni à la gravitation universelle.
La segmentation de l’énergie est le secret de la matière.
La segmentation de l’énergie en phases constructives autour du noyau nucléaire de l’atome, nous donne une preuve de la complexité des mouvements, dans son organisation électrique, chimique, et électromagnétique.
La matière est l’archétype sur lequel est fixée la pensée, et à partir de là, l’être humain vit sa vie sur sa planète, dans son univers.
Quand notre mental aura évolué, nous pourrons plus facilement penser dans un cadre Universel, mais c’est seulement avec l’expérience, que nous nous élèverons audessus de la vision linéaire des choses. Certains d’entre nous verront alors le temps comme l’image mouvante de l’éternité, et d’autres, parce que le temps s’écoule, auront conscience des évènements au fur et à mesure qu’ils se déroulent dans la conscience humaine, afin de pouvoir les comprendre, et les vivre.
La vie existe en dehors de la matière, au niveau de l’esprit, sans espace et sans temps, dans une autre dimension.
Toute la matière dépend de l’énergie dans l’organisation des atomes.
L’énergiese présente dans un espace restreint, sous forme de billes infinitésimales. Ces billes sont ralenties, stabilisées et positionnées au niveau électronique.
À partir de ce moment, un véritable laboratoire se met en place. Il est intégré dans l’organisation de la prochaine nébuleuse qui va se fondre dans la galaxie.
Lespace interélectronique est animé par des manifestations ondulatoires. 13500000 degrés représentent le point d’ébullition électronique de la matière.
Deux forces sont en présence. La première est absolue et conditionnée. Elle concerne la matière organisée. L’autre également absolue mais inconditionnée (vierge), elle représente la force énergétique au repos.
Lassemblage des premières particules infinitésimales va prendre forme à l’intérieur de la nébuleuse. Les éléments fondamentaux qui constituent l’atome vont être formés, assemblés, orchestrés à l’intérieur de l’atome.
Si on augmentait la masse d’un électron jusqu’à 3 grammes, et si ses dimensions étaient accrues dans la même proportion, le volume de cet électron deviendrait aussi volumineux que la terre.
Les propriétés physiques de la matière dépendent de ses éléments composants, de leur nombre, de leur dimension, de leur masse.
Le secret des nébuleuses est la constitution des éléments qui vont former les électrons. Ces éléments primordiaux obéissent à la gravité linéaire du macrocosme, mais contrairement à l’électron, ils sont indestructibles. L’énergie ne laisse pas d’empreinte, sauf quand elle se transforme en matière.
Nous sommes dans le monde quantique, celui des nanoparticules.
Le niveau d’existence de notre univers est créé par le ralentissement et la stabilisation des énergies.
D’autres niveaux existent, leurs habitants voient exactement ce que nous voyons, des planètes, des soleils, des constellations, des galaxies. La forme peut changer, le fond reste immuable.
Les particules formant l’électron sont uniformes dans leur transit à travers l’espace.
La largeur des intervalles entre les particules de la matière, ainsi que la vitesse initiale des énergies, provoquent l’apparence ondulatoire de beaucoup de formes d’énergies matière.
Cent particules vont participer à la création d’un électron. Ces particules vont se maintenir par attraction mutuelle. Elles deviendront un électron.
Toutes les particules ont une masse.
Avant que les atomes n’apparaissent, des dizaines de réactions conjuguées et orientées à l’intérieur de la nébuleuse, vont être activées pour devenir un immense nuage d’hydrogène.
L’énergie transformée en matière réagit à la pression gravitationnelle. Elle possède un potentiel d’antigravité parce qu’elle a deux niveaux de dépendance, l’un absolu et l’autre dû aux masses.
Ce nuage d’hydrogène est en somme un véritable laboratoire spatial. C’est de là que vont débuter les premières réactions atomiques qui vont engendrer les soleils. La gravité linéaire est une force cohésive à courte portée du macrocosme.
Les soleils sont entretenus de l’intérieur par le bombardement incessant de puissants rayons X .
Ces rayons X sont produits par un immense générateur d’énergie situé à une extrémité du soleil. Les rayons X chargent les électrons fortement chauffés et agités, d’une énergie suffisante pour les envoyer dans l’espace.
Un processus combiné avec le froid et la gravité se met en place pour la libération de l’énergie par diverses réactions nucléaires complexes, dont la plus commune est libérée par diverses chaines de réactions, hydrogène, carbone, hélium.
Une fois intégrées dans la sphère de l’atome, ces particules, protons, neutrons et électrons, sont maintenues dans un champ de force différentiel.
L’intérieur de l’atome n’est pas vide. Il baigne dans un océan d’énergies. Certainement les mêmes énergies que l’on trouve dans le macrocosme, et notamment l’énergie noire. Cette énergie empêche les électrons de tomber dans le noyau, et les planètes d’êtres précipitées dans les soleils.
L’énergie est déployée en points de force dans tous les espaces, dans une proportion d’une vingtaine de points pour 16 décimètres cube d’espace.
Les premiers atomes qui contiennent d’un à vingt-sept électrons orbitaux, sont plus faciles à définir que les autres.
Les fonctions du noyau de l’atome sont plus mystérieuses qu’il n’y parait.
Un élément plus lourd qu’un électron avec une forte charge électrique fait voyager le proton vers le neutron par aller/retour simultané.
À un moment donné, la particule nucléaire est un proton chargé, et dans la fraction suivante, elle est un neutron sans charge. Lorsque le proton rejoint le neutron, il devient négatif. C’est un va-et-vient continuel entre le positif et le négatif.
Les protons et les neutrons sont constitués de quarks avec des spins. Les effets conjugués des spins, (charges électriques et électromagnétiques) modifient les orbites des quarks.
La densité de charge du neutron n’est pas la même partout. On n’a jamais observé un quark isolé, pour le moment.
Les physiciens reconstituent, pièce par pièce, l’anatomie du neutron.
Deux quarks $1 et un quark $1 font un proton. Deux quarks $1 et un quark $1 font un neutron. Ce dispositif est conditionné par une particule 180 fois plus lourde qu’un électron, elle anticipe les risques d’explosion du noyau de l’atome.
Pour bien comprendre le fonctionnement des quarks, il faut imaginer un lancer de boule dans un bowling. La boule suit une ligne à effet courbe. Il en est de même pour le spin à cause de la force magnétique. Le spin suit la ligne courbe en un va-et-vient. Il ne faut pas oublier que lorsque le proton positif rejoint le neutron, il devient négatif. La stabilité du noyau central dépend aussi du nombre de neutrons électriquement inactifs.
Toutes les fonctions du macrocosme sont issues du microcosme.
Cent électrons sont en fonction dans l’atome. Ils vont permettre aux savants de découvrir les premières lois de l’univers du microcosme.
Il arrive que certains électrons se libèrent de l’atome et poursuivent leur voyage dans l’espace. Ils se joignent à ceux qui viennent du soleil et d’ailleurs, que l’on peut observer dans l’espace, qui réchauffent l’atmosphère des planètes.
Les dix premiers électrons les plus visibles par leur masse, sont dans les plus gros atomes. Ils prennent leur part de réactions avec le noyau. Ils évoluent à sa proximité.
Le premier niveau de l’atome fonctionne avec trente électrons. À partir du noyau, ses électrons sont conditionnés, conjugués et orientés, en vitesse, en dimension, en masse.
La vitesse des électrons autour du noyau varie de 20000 à 30000 tours seconde. Les électrons déclenchent, la naissance de l’électricité.
Au deuxième niveau, en allant vers l’extérieur, trente autres électrons réagissent à leur conditionnement en produisant des réactions électrochimiques. Ce sont celles qui vont déterminer toutes les matérialisations chimiques de l’univers par des alliances.
L’action chimique est déclenchée par les activités des éléments fondamentaux dans l’ordre de leur poids atomique. La chimie est bâtie à partir du chiffre 7 . Le comportement chimique dépend entièrement de l’activité des électrons qui tournent autour du noyau.
Le premier élément et le huitième sont de même nature. L’évolution chimique évolue dans une persistance septuple, comme dans la musique, comme dans l’arc-en-ciel, avec des variantes dues aux différentes octaves que l’on découvre d’une à 100 dans les niveaux ondulatoires.
Enfin, au troisième niveau, les trente derniers électrons les plus près du champ de force extérieur déclenchent l’électromagnétisme dans toutes ses gammes.
Les cent octaves d’énergies ondulatoires de notre univers, prennent naissance dans les rayons infra-ultimes issus du stade d’énergies émergentes que l’on peut déceler, détecter, tandis que les rayons ultimes atomiques, se trouvent au niveau de l’assemblage de l’énergie matière dans les atomes.
La matière composant les électrons provient de la segmentation de l’énergie. Ce sont les premières particules de l’univers. On y trouve la matière subélectronique (les supers gaz solaires), la matière électronique qui est le stade électrique de différenciation matérielle, la matière subatomique à l’intérieur des soleils chauds, les atomes fracassés des soleils refroidissant, la matière ionisée qui à perdu ses électrons, la matière atomique au stade chimique de l’organisation de la matière, la matière radio active qui est la matière effondrée des soleils morts, les étoiles à neutrons, les trous noirs.
L’accroissement de la masse dans la matière, est égal à l’accroissement de l’énergie divisé par le carré de la vitesse de la lumière.
Il est donc démontré que plus les connais — sances évoluent, plus on se rapproche de la matière organisée.
Si la plupart des humains étaient des penseurs, ils chercheraient à comprendre pourquoi des hommes et des femmes peuvent communiquer entre eux, pourquoi ils ont des relations personnelles souhaitées et indépendantes. Pourquoi les oiseaux chantent, pourquoi la rose s’épanouit dans la nature?
Pourquoi une dose d’appétit sexuel provoque des relations physiques et mentales?
Pourquoi les communications relationnelles ordonnées et coordonnées par le pouvoir de la volonté de chacun, opèrent souvent de façon transcendantale à travers le mental, pour que naissent les sentiments, dans un cadre Universel de pensée ?
Il est vrai que la pensée primaire est plus linéaire que globale. Elle conduit aux relations complexes mentales et physiques dans un premier temps, familiales et fraternelles dans un deuxième temps, avec une progression constante d’âge en âge.
L’homme aime toute sa descendance et toute son ascendance. Les animaux n’aiment et ne reconnaissent que leurs liens directs. Ils n’ont pas conscience de la descendance. Cependant il peut y avoir des exceptions dues à des conditions exceptionnelles, comme chez les êtres humains.
Quand les animaux naissent, ils sont déjà éduqués et équipés, contrairement à l’homme.
Le jour où un animal aura conscience de lui-même il deviendra un être humain.
Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi nous sommes les seuls à posséder la conscience de soi. Nous ne sommes déjà pas tendres entre nous, parfois paisibles, parfois dangereux, parfois héroïques. Je n’y vois qu’un seul remède, le Père Universel. Le seul soutien infini. Le Dieu qui n’impose jamais de reconnaissance arbitraire, ni de culte officiel, ni d’adoration servile aux créatures douées d’intelligence. Il rend le matin plus clair et la mort moins sombre.
Il faut donc que ses enfants du temps et de l’espace, le reconnaissent, l’aiment, l’adorent volontairement.
Une âme ne devient pas divine par ce qu’elle fait, mais par ce qu’elle s’efforce de faire.
Simon Orsini,
Carticasi, Corse
Prière sous forme de Poème | Le Lien Urantien — Numéro 83 — Septembre 2018 — Table des matières | La Naissance de l'Esprit |