© 2000 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
et voici comment il les instruisit. Il ne s’attaqua pas une seule fois à leurs erreurs et ne mentionna même jamais les défauts de leurs enseignements. Dans chaque cas, il choisissait la part de vérité dans leurs leçons, et ensuite il entreprenait d’embellir et d’éclairer cette vérité dans leur mental de telle sorte qu’en très peu de temps, ce rehaussement de la vérité chassait efficacement l’erreur antérieure. (LU 132:0.4)
La substance de son message était toujours le fait de l’amour du Père céleste et la vérité de sa miséricorde, joint à la bonne nouvelle que l’homme est fils par la foi de ce même Dieu d’amour. (LU 132:4.2)
« Ganid, … Ou bien encore, s’il pouvait venir vivre avec nous, nous pourrions par notre vie lui montrer le Père qui est aux cieux ; nos vies, en tant que fils de Dieu, pourraient l’attirer au point de l’obliger à s’enquérir de notre Père. On ne peut révéler Dieu à ceux qui ne le cherchent pas, ni conduire des âmes réticentes aux joies du salut. Il faut que les expériences de la vie aient donné à l’homme la soif de la vérité ou bien qu’il désire connaitre Dieu par suite du contact avec la vie de ceux qui connaissent le divin Père avant qu’un autre être humain puisse agir comme intermédiaire pour conduire un tel compagnon mortel à croire au Père qui est aux cieux. Si nous connaissons Dieu, notre véritable travail sur terre consiste à vivre de manière à permettre au Père de se révéler à travers notre vie. Ainsi, toutes les personnes qui recherchent Dieu verront le Père et recourront à notre aide pour mieux connaitre le Dieu qui réussit à s’exprimer de cette manière dans notre vie. » (LU 132:7.2)
Jésus n’attaqua pas les enseignements des prophètes hébreux ou des moralistes grecs. Le Maitre reconnaissait les nombreux éléments valables que ces grands éducateurs représentaient, mais il était descendu sur terre pour enseigner quelque chose de supplémentaire, « la conformité volontaire de la volonté de l’homme à la volonté de Dieu ». (LU 140:8.20)
Jésus parla peu des vices sociaux de son époque ; il fit rarement allusion à la délinquance morale. Il enseigna la vraie vertu d’une manière positive. Il évita soigneusement la méthode négative de donner des instructions ; il refusa toute publicité pour le mal. Il n’était même pas un réformateur moral. Il savait bien et enseignait à ses apôtres que les besoins sensuels de l’humanité ne sont supprimés ni par des reproches religieux ni par des prohibitions légales. Ses rares condamnations étaient surtout dirigées contre l’orgueil, la cruauté, l’oppression et l’hypocrisie. (LU 140:8.21)
Jésus répondit : « Simon, Simon, combien de fois t’ai-je recommandé de t’abstenir de tout effort pour retirer quelque chose du cœur de ceux qui cherchent le salut ? Combien de fois je t’ai dit de ne travailler que pour faire pénétrer quelque chose dans ces âmes assoiffées. Conduis les hommes dans le royaume, et ensuite les grandes vérités vivantes du royaume ne tarderont pas à éliminer toute erreur sérieuse. » (LU 141:6.2)
Ne luttez pas avec les hommes — soyez toujours patients. Il ne s’agit pas de votre royaume, vous n’en êtes que des ambassadeurs. Contentez-vous d’aller proclamer : Voici le royaume des cieux — Dieu est votre Père et vous êtes ses fils, et, si vous croyez de tout cœur à cette bonne nouvelle, elle est votre salut éternel. (LU 141:6.4)
- Always respect the personality of man. Never should a righteous cause be promoted by force; spiritual victories can be won only by spiritual power.
- Overpowering arguments and mental superiority are not to be employed to coerce men and women into the kingdom.
- Man’s mind is not to be crushed by the mere weight of logic or overawed by shrewd eloquence.
- While emotion as a factor in human decisions cannot be wholly eliminated, it should not be directly appealed to in the teachings of those who would advance the cause of the kingdom.
- Make your appeals directly to the divine spirit that dwells within the minds of men.
- Do not appeal to fear, pity, or mere sentiment. In appealing to men, be fair; exercise self-control and exhibit due restraint; show proper respect for the personalities of your pupils.
- In bringing men into the kingdom, do not lessen or destroy their self-respect.
- Forget not that I will stop at nothing to restore self-respect to those who have lost it, and who really desire to regain it. (LU 159:3.2-3)
Jésus … Pour aider une personne, il commençait souvent par lui demander de l’aide. De cette manière, il suscitait de l’intérêt et faisait appel aux meilleurs éléments de la nature humaine. (LU 171:7.7)
La plupart des choses vraiment importantes que Jésus disait ou faisait semblaient se produire par hasard, « pendant son passage ». Il y avait si peu de caractère professionnel, bien planifié ou prémédité dans le ministère terrestre du Maître. Il a dispensé la santé et dispersé le bonheur de manière naturelle et gracieuse tout au long de son chemin dans la vie. C’était littéralement vrai : « Il faisait le bien ».
Et il incombe aux disciples du Maître de tous âges d’apprendre à exercer leur ministère « lorsqu’ils passent » – à faire le bien de manière désintéressée dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes. (LU 171:7.10)