© 1986 Tom Reynolds
© 1986 ANZURA, Australie et Nouvelle-Zélande Urantia Association
À un pôle de mon être, je ne fais qu’un avec le monde physique de la réalité. L’autre pôle de mon être est séparé de tout. Je suis seul. Je suis « je » ! Je suis incomparable – unique !
L’homme et la nature ne peuvent pas détruire cette réalité de moi, cet îlot de conscience. Moi seul peux le détruire avec mon propre égoïsme.
Cette individualité résiste aux forces de l’ignorance et de la peur, car elles tentent de nous entraîner vers une unité d’esprit et d’esprit, qui est une pauvreté auto-causée par les dons de Dieu.
Si cette individualité est perdue, tout est perdu. Cette perte est à la fois non seulement individuelle, mais aussi universelle, car cette individualité unique est une création de Dieu à partir de l’universel et est destinée à devenir un partenaire à part entière de Dieu.
Que cette individualité soit considérée par l’homme comme son bien le plus précieux, cela est prouvé par les souffrances qu’il subit et les péchés qu’il commet pour elle. Si le moi individuel ne signifiait pour nous que douleur et sacrifice, lui accorderions-nous toujours une si grande valeur ? Les ennemis de notre moi individuel sont nombreux : ils se trouvent en nous, très subtils mais réels et ils prennent de nombreuses formes, telles que l’égoïsme, l’orgueil, la critique, l’autosatisfaction et l’oisiveté. Nous soulignerons ce point avec un exemple.
Beaucoup d’entre nous qui étudient les écrits spirituels semblent se perdre dans la compréhension intellectuelle et ne parviennent pas à voir le message spirituel divin du salut pour tous, même pour les aveugles, les handicapés et les socialement défavorisés.
La personne maudite avec l’esprit littéral est la malheureuse, car elle est toujours tellement occupée par sa propre image qu’elle ne parvient pas à voir les besoins de son prochain.
L’homme riche qui parlait avec Christ trouvait le prix d’entrée au ciel trop élevé, car ses biens étaient devenus son trésor et sa sécurité. Sa vision se limitait à une compréhension littérale, car tout ce que nous chérissons pour nous-mêmes peut faire obstacle à l’amour – à la séparation d’avec Dieu.
Ce ne sont pas tant les biens que nous possédons, qu’ils soient matériels, mentaux ou spirituels, qui sont importants. C’est notre attitude à l’égard de ces choses qui est d’une importance majeure. Ensuite, nous les tenons trop près de nous et refusons de les partager judicieusement avec les autres.
Quel rapport avec le service ? Le chemin de l’amour – du service et de la progression individuelle est le même chemin, car il mène à la santé individuelle, à des relations plus complètes et plus profondes avec les autres, à l’oubli de soi, au développement personnel et à une meilleure guidance de l’Ajusteur. Partager nous-mêmes avec les autres et ne pas nous tenir au-dessus et agir comme quelqu’un qui est meilleur qu’eux est la clé, la clé d’or du succès et de la sécurité, ici, maintenant et dans tous les temps futurs.
Tom Reynolds, Melbourne