© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Proposition. Alors que la raison exige l’unité monothéiste, l’expérience exige la diversité des absolus - même des différentiels, des variables, des modificateurs et des qualificatifs.
« Alors que la raison réclame une unité monothéiste de la réalité cosmique, l’expérience finie exige le postulat d’une pluralité d’Absolus et de leur coordination en relations cosmiques. Sans existences coordonnées, la diversité des relations absolues n’a aucune chance d’apparaitre, et les différentiels, variables, modificateurs, amortisseurs, qualificateurs ou réducteurs n’ont aucune occasion d’opérer. » LU 104:3.4
Proposition. Les transcendantaux sont subinfinis et subabsolus, mais superfinis. Ils sont un niveau d’intégration pour corréler les super valeurs de l’absonite avec les valeurs maximales du fini.
« Les transcendantaux sont subinfinis et subabsolus, mais suprafinis et supracréés. Les transcendantaux s’extériorisent comme un niveau intégrateur reliant les supervaleurs des absolus avec les valeurs maximas des finis. Du point de vue des créatures, ce qui est transcendantal semble s’être extériorisé comme conséquence du fini. Du point de vue de l’éternité, c’est une anticipation du fini ; et d’autres encore le considèrent comme un « préécho » du fini. » LU 105:7.1
Proposition. L’homme ne trouvera jamais les secrets de la vie. L’analyse du protoplasme mort ne révèle pas la véritable nature du protoplasme vivant.
« Il est impossible de déterminer avec précision et simultanément la position exacte et la vitesse d’un objet en mouvement ; toute tentative pour mesurer l’une entraine inévitablement une modification de l’autre. L’homme mortel se trouve en face du même genre de paradoxe quand il entreprend l’analyse chimique du protoplasme. Le chimiste peut déterminer la composition chimique du protoplasme mort, mais il ne peut percevoir ni l’organisation physique ni le fonctionnement dynamique du protoplasme vivant. Le savant s’approchera toujours plus près des secrets de la vie, mais il ne les découvrira jamais pour la simple et unique raison qu’il doit tuer le protoplasme pour pouvoir l’analyser. Le protoplasme mort pèse le même poids que le protoplasme vivant, mais ce n’est pas le même. » LU 65:6.1
Proposition. La capacité d’apprendre de l’expérience marque le début de la fonction des esprits mentaux adjuvats.
« L’acquisition du potentiel d’aptitude à apprendre par expérience marque l’entrée en fonction des esprits adjuvats, fonctions qu’ils exercent depuis le mental le plus humble des existences primitives et invisibles jusqu’aux types les plus élevés sur l’échelle évolutionnaire des êtres humains. … » LU 65:7.6
Proposition. Les niveaux de pensée cosmologiques incluent :
« L’aboutissement aux niveaux cosmologiques de pensée inclut : »
« 1. La curiosité. La faim d’harmonie et la soif de beauté. Les tentatives persistantes pour découvrir de nouveaux niveaux de relations cosmiques harmonieuses. »
« 2. L’appréciation esthétique. L’amour du beau et l’appréciation toujours plus poussée de la touche artistique marquant toutes les manifestations créatives sur tous les niveaux de réalité. »
« 3.La sensibilité éthique. Au travers de la réalisation de la vérité, l’appréciation de la beauté conduit au sentiment de l’éternelle justesse de ces choses qui touchent à la reconnaissance de la divine bonté dans les relations de la Déité avec tous les êtres, et, ainsi, même la cosmologie conduit à la recherche des valeurs divines de réalité — à la conscience de Dieu. » LU 56:10.5-8
Proposition. Les mécanismes ne dominent pas la création totale ; les univers sont planifiés et administrés par l’esprit. La domination du mécanisme par l’esprit infini est trop parfaite pour être détectée par l’esprit fini.
« Les mécanismes ne dominent pas absolument toute la création. L’univers des univers, considéré comme un tout, est conçu par le mental, construit par le mental et administré par le mental. Mais le mécanisme divin de l’univers des univers est beaucoup trop parfait pour que les méthodes scientifiques du mental humain fini puissent discerner même une trace de la domination du mental infini. Car ce mental créateur, contrôlant et sustentateur n’est ni un mental matériel ni un mental de créature ; il est le mental-esprit fonctionnant sur et depuis les niveaux créateurs de la réalité divine. » LU 42:11.2
Proposition. Les mécanismes de l’univers supérieur doivent sembler insensés aux créatures inférieures. Mais la philosophie impliquerait l’esprit dans l’univers apparemment auto-entretenu.
« Des mécanismes cosmiques extrêmement complexes et qui paraissent largement automatiques tendent toujours à dissimuler la présence du mental intérieur inventif ou créatif à toutes les intelligences situées très au-dessous des niveaux universels de la nature et des possibilités du mécanisme lui-même. Il est donc inévitable que les mécanismes supérieurs de l’univers semblent dépourvus de mental aux ordres inférieurs de créatures. La seule exception possible à cette conclusion serait d’attribuer une faculté mentale à l’étonnant phénomène d’un univers qui parait se sustenter lui-même — mais ceci est une affaire de philosophie plutôt que d’expérience actuelle. » LU 42:11.6
Proposition. La capacité à découvrir l’esprit dans les mécanismes de l’univers dépend de la capacité et de la capacité de l’esprit investigateur.
« L’aptitude à discerner et à découvrir le mental dans les mécanismes de l’univers dépend entièrement de l’aptitude, de l’amplitude et des capacités du mental investigateur engagé dans une telle tâche d’observation. Le mental spatiotemporel, organisé à partir des énergies du temps et de l’espace, est soumis aux mécanismes du temps et de l’espace. » LU 42:11.3
Proposition. L’esprit qui contrôle les mécanismes de l’univers est infini et donc au-delà du discernement total de l’esprit fini.
« Plus le mental universel associé à un phénomène quelconque de l’univers est élevé, plus il est difficile aux types inférieurs de mental de le découvrir. Puisque le mental du mécanisme de l’univers est un mental-esprit créatif (la faculté mentale même de l’Infini), il ne peut jamais être découvert ou discerné par les organes mentaux des niveaux inférieurs de l’univers, et encore bien moins par le mental le plus humble de tous, le mental humain. Bien que le mental animal évoluant recherche naturellement Dieu, il ne peut à lui seul et par lui seul connaitre Dieu par inhérence. » LU 42:11.8
Proposition. L’esprit est dissimulé dans l’évolution des mécanismes cosmiques. Le mental tend toujours la main vers des activités définies.
« L’évolution des mécanismes implique et dénote la présence cachée et la domination du mental créateur. L’aptitude de l’intellect mortel à concevoir, projeter et créer des mécanismes automatiques démontre les qualités supérieures, créatives et intentionnelles du mental humain comme influence dominante sur la planète. Le mental tend toujours à: »
« 1. Créer des mécanismes matériels. »
« 2. Découvrir des mystères cachés. »
« 3. Explorer des situations lointaines. »
« 4. Formuler des systèmes mentaux. »
« 5. Atteindre des buts de sagesse. »
« 6. Aboutir à des niveaux spirituels. »
« 7. Accomplir les destinées divines — suprêmes, ultimes et absolues. » LU 42:12.1-8
Proposition. Les énergies de l’univers sont associées à quatre niveaux d’activité mentale.
« Les énergies universelles non spirituelles sont réassociées dans les systèmes vivants du mental non Créateur sur divers niveaux dont certains peuvent être décrits comme suit : »
« 1. Esprits mentaux preadjuvats. C’est un niveau mental non expérientiel ; sur les mondes habités, ce sont les Maitres Contrôleurs Physiques qui lui apportent leur ministère. C’est le mental machinal, l’intellect non enseignable des formes les plus primitives de la vie matérielle ; mais le mental non enseignable fonctionne sur beaucoup de niveaux en dehors de la vie planétaire primitive. »
« 2. Le mental des esprits adjuvats. C’est le ministère de l’Esprit-Mère d’un univers local fonctionnant au travers de ses sept esprits-mentaux adjuvats sur le niveau enseignable (non machinal) du mental matériel. À ce niveau, le mental matériel expérimente : en tant qu’intellect subhumain (animal) chez les cinq premiers adjuvats ; en tant qu’intellect humain (moral) chez les sept adjuvats ; en tant qu’intellect surhumain (médian) chez les deux derniers adjuvats. »
« 3. Mental morontiel en évolution. C’est la conscience en expansion chez les personnalités évoluantes dans les carrières ascendantes d’un univers local. Elle est le don de l’Esprit-Mère de l’univers local en liaison avec le Fils Créateur. Ce niveau mental implique l’organisation du type morontiel de véhicule vital, synthèse du matériel et du spirituel effectuée par les Superviseurs de Pouvoir Morontiel de l’univers local. Le mental morontiel fonctionne différentiellement en réponse aux 570 niveaux de vie morontielle, révélant une capacité croissante de s’associer au mental cosmique sur les niveaux supérieurs d’aboutissement. C’est l’évolution normale des créatures humaines, mais un mental d’ordre non morontiel est aussi attribué par un Fils de l’Univers et par un Esprit de l’Univers aux enfants non morontiels des créations locales. »
« Le mental cosmique. C’est le septuple mental diversifié du temps et de l’espace, et, pour chacune de ses phases, l’un des Sept Maitres Esprits apporte son ministère à l’un des sept superunivers. Le mental cosmique englobe tous les niveaux de mental fini et se coordonne expérientiellement avec les niveaux de déité évolutionnaires du Mental Suprême, et transcendantalement avec les niveaux existentiels du mental absolu — les circuits directs de l’Acteur Conjoint. » LU 42:10.2-6
Proposition. La physique et la chimie ne peuvent à elles seules expliquer l’évolution humaine. L’esprit seul peut expliquer les résultats de l’éducation et de la formation.
« La physique et la chimie, seules, ne peuvent expliquer comment l’être humain a évolué en partant du protoplasme primordial des mers primitives. La faculté d’apprendre, la mémoire et la réaction différentielle au milieu ambiant, est la dotation du mental. Les lois de la physique ne sont pas modifiables par l’apprentissage ; elles sont invariables et immuables. Les réactions chimiques ne sont pas modifiées par l’éducation ; elles sont uniformes et fiables. En dehors de la présence de l’Absolu Non Qualifié, les réactions chimiques et électriques sont prévisibles. Mais le mental peut tirer profit de l’expérience et s’instruire par les habitudes réactionnelles du comportement en réponse à la répétition des stimulus. » LU 65:6.8
Proposition. Les sept esprits-mentaux adjuvats sont conférés par le siège de l’univers et sont indépendants des Porteurs de Vie.
« Les sept esprits-mentaux adjuvats sont les ministères aux talents variés du mental pour les êtres intelligents inférieurs d’un univers local. Cet ordre de mental est administré depuis le siège de l’univers local ou depuis un monde qui lui est relié, mais les capitales systémiques ont une influence pour diriger la fonction du mental inférieur. »
« Sur un monde évolutionnaire, un grand nombre, un très grand nombre de choses dépendent de l’action de ces sept adjuvats ; mais ils sont des ministres du mental et ne s’occupent pas de l’évolution physique, domaine des Porteurs de Vie. … » LU 65:7.1-2
Proposition. La grande aventure de l’univers est le passage de l’esprit mortel de l’homme de la statique mécanique à la dynamique spirituelle – par la constance des décisions – « pas ma volonté mais la tienne ».
« Une réaction automatique de l’univers est stable et se poursuit sous une certaine forme dans le cosmos. Une personnalité qui connait Dieu et désire faire sa volonté, qui a de la clairvoyance spirituelle, est divinement stable et éternellement existante. La grande aventure de l’homme dans l’univers consiste dans le transit de son mental mortel de la stabilité de la statique mécanique à la divinité de la dynamique spirituelle, et il réalise cette transformation par la force et la persévérance de ses propres décisions de personnalité, dans chaque situation de la vie, en déclarant : « C’est ma volonté que ta volonté soit faite. » » LU 118:8.11
Proposition. Le rêve fantôme a été un facteur puissant dans l’évolution de la société - il a rapproché les hommes
« Le plus important facteur individuel, dans l’évolution de la société humaine, fut probablement de rêver de fantômes. Bien que la plupart des rêves aient troublé profondément le mental primitif, les fantômes apparus en rêve terrorisèrent littéralement les premiers hommes et amenèrent les rêveurs superstitieux à se jeter dans les bras les uns des autres avec une volonté sincère d’association pour se protéger mutuellement contre les dangers invisibles, vagues et imaginaires du monde des esprits. Rêver de fantômes fut une des différences qui apparut le plus tôt entre le mental humain et le mental animal. Les animaux n’imaginent pas la survie après la mort. » LU 68:3.2
Proposition. L’apparition d’êtres évolutionnaires intelligents est le signal de l’attribution d’un Prince Planétaire.
« Quand il y a lieu d’affecter un dirigeant à une planète donnée, la décision d’un Souverain de Système est déclenchée par une demande des Porteurs de Vie réclamant un chef administratif pour un monde où ils ont établi la vie et développé des êtres évolutionnaires intelligents. Toutes les planètes habitées par des créatures mortelles évolutionnaires se voient affecter un dirigeant planétaire de cet ordre de filiation. » LU 50:0.2
Proposition. Les Porteurs de Vie fonctionnent à trois niveaux.
« Les Porteurs de Vie sont capables de fonctionner et fonctionnent effectivement sur les trois niveaux suivants : »
« 1. Le niveau physique de l’électrochimie. »
« 2. La phase médiane habituelle d’existence quasi morontielle. »
« 3. Le niveau semi-spirituel avancé. » LU 65:1.2-5
Proposition. Lorsque les Porteurs de Vie sont prêts pour l’implantation de la vie, ils sont préparés par une commission archange de transmutation.
« Quand les Porteurs de Vie se préparent à entreprendre une implantation de vie, et qu’ils ont choisi les emplacements propres à leur entreprise, ils convoquent la commission archangélique de transmutation des Porteurs de Vie. Ce groupe est formé de dix ordres de personnalités diverses, y compris les contrôleurs physiques et leurs associés ; et il est présidé par le chef des archanges, qui agit en cette qualité, mandaté par Gabriel et avec la permission des Anciens des Jours. Quand ces êtres sont convenablement mis en circuit, ils peuvent effectuer, sur les Porteurs de Vie, des modifications telles qu’elles leur permettront d’opérer immédiatement sur le niveau physique de l’électrochimie. » LU 65:1.6
Proposition. Les Porteurs de Vie sont les instigateurs des circuits énergétiques de la matière vivante, qui diffèrent dans chaque univers local.
« L’unité biologique de la vie matérielle est la cellule protoplasmique, l’association commune d’énergies chimiques et électriques avec d’autres énergies fondamentales. Les formules chimiques varient dans chaque système, et la technique de reproduction des cellules vivantes est légèrement différente dans chaque univers local, mais les Porteurs de Vie sont toujours les catalyseurs vivants qui déclenchent les réactions primordiales de la vie matérielle. Ils sont les instigateurs des circuits d’énergie de la matière vivante. » LU 49:1.2
Proposition. Lorsque les Porteurs de Vie choisissent de rester sur une planète après que le type humain ait évolué, ils doivent se soumettre à la transformation vers leur phase semi-spirituelle.
« Après que l’évolution organique a suivi un certain cours et que le libre arbitre du type humain est apparu dans les organismes évolutifs les plus élevés, les Porteurs de Vie doivent soit quitter la planète, soit faire vœu de renoncement ; c’est-à-dire qu’ils doivent prendre l’engagement de s’abstenir, à l’avenir, de toute tentative pour influencer le cours de l’évolution organique. Quand ces vœux sont volontairement prononcés par les Porteurs de Vie qui choisissent de demeurer sur la planète pour conseiller dans l’avenir ceux qui seront chargés de protéger les créatures volitives nouvellement évoluées, il est fait appel à une commission de douze membres, présidée par le Chef des Étoiles du Soir, agissant par l’autorité du Souverain du Système et avec la permission de Gabriel ; les Porteurs de Vie sont alors immédiatement transmués à leur troisième phase d’existence de la personnalité — le niveau semi-spirituel d’existence. Et je fonctionne sur Urantia, sous cette troisième phase d’existence, depuis l’époque d’Andon et de Fonta. » LU 65:1.8
Proposition. Les Porteurs de Vie peuvent utiliser des circonstances fortuites pour favoriser l’évolution de la vie, mais pas une intervention arbitraire.
« Les Porteurs de Vie peuvent employer toutes les ressources naturelles possibles et utiliser toutes les circonstances fortuites susceptibles de concourir au progrès évolutif de l’expérience de vie, mais il ne nous est pas permis d’intervenir mécaniquement dans l’évolution végétale ou animale, ni de manipuler arbitrairement son cours et son orientation. » LU 65:3.2
Proposition. Nous ne comprenons pas entièrement le mystère de la vie. Nous savons que la vie coule du Père à travers le Fils, par la coopération des Maîtres Esprits, des Anciens des Jours et des Esprits Mères de l’Univers.
« Certaines choses se rapportant à l’élaboration de la vie sur les planètes évolutionnaires ne sont pas tout à fait claires pour nous. Nous comprenons pleinement l’organisation physique des formules électrochimiques des Porteurs de Vie, mais nous ne saisissons pas complètement la nature et la source de l’étincelle animatrice de vie. Nous savons que la vie découle du Père, passe par le Fils et se répand par l’Esprit. Il est plus que probable que les Maitres Esprits sont le canal septuple du fleuve de vie répandu sur toute la création. Mais nous ne comprenons pas la technique par laquelle le Maitre Esprit superviseur participe à l’épisode initial du don de la vie à une nouvelle planète. Nous sommes persuadés que les Anciens des Jours jouent aussi un rôle dans l’implantation de la vie sur un monde nouveau, mais nous en ignorons complètement la nature. Nous savons que l’Esprit-Mère de l’Univers vitalise effectivement les modèles inanimés et communique au plasma ainsi activé les prérogatives de reproduction des organismes. … » LU 36:6.7
Proposition. Il existe dans le sang humain la possibilité de plus de quinze millions de réactions chimiques.
« Mais beaucoup d’ajustements, apparemment mystérieux, des organismes vivants sont purement chimiques, totalement physiques. À n’importe quel moment, plus de 15 millions de réactions chimiques entre les sécrétions hormonales d’une douzaine de glandes endocrines sont susceptibles de se produire dans le courant sanguin d’un être humain. » LU 65:6.6
Proposition. En dehors de Havona, la perfection est un accomplissement progressif – et une variété presque infinie caractérise ces plans d’avancement.
« Excepté dans l’univers central, la perfection est un aboutissement progressif. La création centrale nous offre un modèle de perfection, mais tous les autres royaumes doivent atteindre cette perfection par les méthodes établies pour l’avancement de ces mondes ou univers particuliers. Et les plans des Fils Créateurs pour organiser, faire évoluer, discipliner et ancrer leurs univers locaux respectifs sont caractérisés par une variété à peu près infinie. » LU 32:3.3
Proposition. L’évolution n’est pas un accident. Plus de cinquante mille faits de physique et de chimie prouvent un but intelligent dans l’évolution.
« Malgré tout, certains des moins imaginatifs de vos mécanistes mortels s’obstinent à considérer la création matérielle et l’évolution humaine comme un accident. Les médians d’Urantia ont rassemblé plus de cinquante-mille faits physiques et chimiques qu’ils jugent incompatibles avec les lois du hasard et qui, d’après eux, démontrent de façon irréfutable la présence d’un dessein intelligent dans la création matérielle. Tout ceci ne tient pas compte de leur catalogue de plus de cent-mille constatations extérieures au domaine de la physique et de la chimie, et qui, affirment-ils, prouve la présence d’un mental dans le plan, la création et l’entretien du cosmos matériel. » LU 58:2.3
Proposition. Plus de cent mille faits prouvent la présence de l’esprit dans la planification du cosmos.
« Malgré tout, certains des moins imaginatifs de vos mécanistes mortels s’obstinent à considérer la création matérielle et l’évolution humaine comme un accident. Les médians d’Urantia ont rassemblé plus de cinquante-mille faits physiques et chimiques qu’ils jugent incompatibles avec les lois du hasard et qui, d’après eux, démontrent de façon irréfutable la présence d’un dessein intelligent dans la création matérielle. … » LU 58:2.3
Proposition. L’évolution peut être retardée, mais elle ne peut pas être arrêtée. Même le peu que la race humaine a reçu d’Adam a grandement fait progresser la civilisation.
« Indépendamment des hauts et des bas dans l’avortement des plans conçus pour l’amélioration du monde dans les missions de Caligastia et d’Adam, l’évolution organique fondamentale de l’espèce humaine continua d’entrainer les races en avant sur l’échelle du progrès humain et du développement racial. Il est possible de retarder l’évolution, mais non de l’arrêter. »
« Les membres de la race violette furent moins nombreux que prévu, mais leur influence, depuis l’époque d’Adam, a produit, dans la civilisation, une avance qui dépasse de loin les progrès que l’humanité avait pu accomplir au cours de toute son existence antérieure de presque un million d’années. » LU 81:0.1-2
Proposition. De nombreuses bactéries et champignons représentent un mouvement rétrograde dans l’évolution, ce qui explique leurs penchants pathogènes.
« Les bactéries, simples organismes végétaux d’une nature très primitive, ont très peu changé depuis la prime aurore de la vie ; elles font même preuve d’un certain degré de régression dans leur comportement parasitaire. Beaucoup de champignons représentent également un mouvement rétrograde de l’évolution, du fait que ces plantes ont perdu leur aptitude à produire de la chlorophylle et sont devenues plus ou moins parasitaires. La majorité des bactéries qui provoquent les maladies, et leurs corps auxiliaires, les virus, appartiennent en fait à ce groupe de champignons traitres et parasitaires. Au cours des âges écoulés depuis lors, tout l’immense règne de la vie végétale a évolué à partir d’ancêtres dont descendent aussi les bactéries. » LU 65:2.3
Proposition. Sur Urantia, c’est la grenouille qui a mené à l’aboutissement final de l’homme lui-même.
« La scène était ainsi prête pour l’apparition des premiers animaux vertébrés, les poissons. De cette famille des poissons jaillirent deux modifications exceptionnelles, la grenouille et la salamandre. C’est la grenouille qui inaugura, dans la vie animale, la série de différenciations progressives qui culminèrent finalement dans l’homme lui-même. » LU 65:2.6
Proposition. La grenouille est le seul ancêtre précoce de l’homme vivant actuellement sur la surface de la terre.
« La grenouille est l’un des plus anciens survivants parmi les ancêtres de la race humaine, mais elle ne réussit pas non plus à progresser, et son aspect d’aujourd’hui n’a guère changé depuis ces temps reculés. Parmi les races de l’aurore de la vie, la grenouille est l’unique espèce ancestrale qui vive encore à la surface de la terre. Parmi les ancêtres de la race humaine, toutes les espèces intermédiaires entre la grenouille et l’Esquimau ont maintenant disparu. » LU 65:2.7
Proposition. L’espèce de mammifère est née soudainement d’un dinosaure reptilien.
« C’est à partir d’un agile petit dinosaure reptilien, aux habitudes carnivores mais pourvu d’un cerveau relativement important, que surgirent soudain les mammifères placentaires. Ils se développèrent rapidement et dans beaucoup de voies différentes ; non seulement ils donnèrent naissance aux variétés communes modernes, mais ils évoluèrent aussi vers des types marins comme les baleines et les phoques, et vers des navigateurs aériens comme la famille des chauvesouris. » LU 65:2.12
Proposition. Urantia était un monde d’expérimentation de la vie – la soixantième tentative dans Satania. Vingt-huit modifications ont réussi.
« Ne perdez pas de vue le fait qu’Urantia nous fut assignée comme monde pour y expérimenter la vie. Nous avons fait sur cette planète notre soixantième tentative pour modifier, et améliorer si possible, l’adaptation à Satania des types de vie de Nébadon, et il est reconnu que nous avons réalisé de nombreux changements bénéfiques dans les modèles de vie standards. Pour être précis, nous avons élaboré sur Urantia et fait ressortir, de façon satisfaisante, au moins vingt-huit particularités de modification de vie qui seront utiles à tout Nébadon dans tous les temps à venir. » LU 65:4.1
Proposition. Mais la vie n’est jamais expérimentale au sens incontrôlé ou accidentel.
« Mais jamais sur aucun monde l’établissement de la vie n’est expérimental dans le sens de tenter quelque chose d’inconnu et de non essayé. L’évolution de la vie est une technique toujours progressive, différentielle et variable, mais jamais employée à l’aveuglette, sans contrôle, ni totalement expérimentale au sens accidentel. » LU 65:4.2
Proposition. L’une des nouvelles caractéristiques de la vie sur Urantia concernait la guérison des blessures. Un demi-million d’expériences ont précédé cette tentative.
« Cette action et cette réaction chimiques, touchant la guérison des blessures et la reproduction des cellules, représentent le choix, fait par les Porteurs de Vie, d’une formule embrassant plus de cent-mille phases et traits de réactions chimiques et de répercussions biologiques possibles. Plus d’un demi-million d’expériences spécifiques furent effectuées par les Porteurs de Vie dans leurs laboratoires avant qu’ils ne s’arrêtent définitivement à cette formule pour l’expérience de vie sur Urantia. » LU 65:4.4
Proposition. Une meilleure connaissance de ce processus de guérison aidera à traiter certaines maladies.
« Quand les savants d’Urantia connaitront davantage ces substances chimiques curatives, ils pourront soigner les blessures plus efficacement ; indirectement, ils sauront mieux contrôler certaines maladies graves. »
« Depuis l’établissement de la vie sur Urantia, les Porteurs de Vie ont amélioré cette technique curative en l’introduisant sur un autre monde de Satania. Elle apporte un plus grand soulagement à la douleur et exerce un meilleur contrôle sur la capacité de prolifération des cellules normales associées. » LU 65:4.5-6
Proposition. Les deux caractéristiques uniques de l’expérience de vie d’Urantia étaient :
« Il y eut beaucoup de particularités uniques dans l’expérience de vie d’Urantia, mais les deux épisodes les plus remarquables furent l’apparition de la race andonique avant l’évolution des six peuples de couleur, et l’apparition ultérieure et simultanée des mutants sangiks au sein d’une seule famille. Urantia est le premier monde de Satania où les six races de couleur soient issues de la même famille humaine. Elles surgissent ordinairement, dans des lignées diversifiées, par suite de mutations indépendantes à l’intérieur de la souche animale préhumaine, et apparaissent habituellement sur terre une à une et successivement au cours de longues périodes, en commençant par l’homme rouge, en passant par les diverses autres couleurs, et en finissant par l’indigo. » LU 65:4.7
Proposition. L’évolution de la vie sur Urantia a été handicapée par la trahison de Caligastia et la défaillance adamique.
« Ce fut une source de regrets pour nous, les Porteurs de Vie, que tous nos efforts pour modifier la vie intelligente sur Urantia aient été pareillement handicapés par de tragiques perversions échappant à notre contrôle : la trahison de Caligastia et la faute adamique. » LU 65:5.1
Proposition. Le fait de ne pas obtenir plus de plasma vital adamique prédisposait la race humaine à de nombreuses maladies.
« Mais, dans toute cette aventure biologique, notre plus grande déception fut la réversion, sur une échelle aussi vaste et aussi inattendue, de certaines vies végétales primitives aux niveaux préchlorophylliens de bactéries parasitaires. Cet évènement, dans l’évolution de la vie des plantes, a provoqué de nombreuses maladies désolantes chez les mammifères supérieurs, et particulièrement chez l’espèce humaine, plus vulnérable. Quand nous nous trouvâmes en face de cette situation embarrassante, nous n’attachâmes pas trop d’importance à ces difficultés, car nous savions que l’apport ultérieur du plasma vital adamique renforcerait assez les pouvoirs de résistance de la race amalgamée résultante pour pratiquement l’immuniser contre toutes les maladies provoquées par ce type d’organisme végétal ; mais nos espoirs furent brisés par la malencontreuse faute adamique. » LU 65:5.2
Proposition. Deux avancées importantes dans l’évolution des plantes ont été l’apparition de la graine et de la chlorophylle.
« L’étape la plus importante de l’évolution végétale fut le développement de l’aptitude à produire de la chlorophylle et la deuxième en importance fut la transformation évolutive de la spore en une graine complexe. En tant qu’agent reproducteur, la spore est très efficace, mais il lui manque les possibilités de variété et de versatilité inhérentes à la graine. » LU 65:6.3
Proposition. Dans l’évolution animale, le double rôle du fer dans le sang a été une avancée importante.
« Un des épisodes les plus complexes et les plus utiles de l’évolution des types supérieurs d’animaux a consisté dans le développement de l’aptitude du fer, dans les cellules du sang en circulation, à jouer le double rôle de transporteur d’oxygène et d’éliminateur de gaz carbonique. Et cet accomplissement des cellules rouges du sang montre comment les organismes en évolution peuvent adapter leurs fonctions aux variations et aux changements du milieu ambiant. Les animaux supérieurs, l’homme y compris, oxygènent leurs tissus grâce à l’action du fer contenu dans les cellules rouges du sang, fer qui transporte l’oxygène vers les cellules vivantes et élimine tout aussi efficacement le gaz carbonique. D’autres métaux peuvent toutefois être utilisés pour la même fin. La seiche emploie le cuivre pour cette fonction, et l’ascidie emploie le vanadium. » LU 65:6.4
Proposition. Les esprits mentaux adjuvats ressemblent davantage à des circuits qu’à des entités. Ils sont quelque peu handicapés sur toutes les planètes d’expérimentation de la vie.
« Les sept esprits adjuvats sont plus comparables à des circuits qu’à des entités. Sur les mondes ordinaires, ils sont couplés en circuit avec d’autres fonctions d’adjuvats à travers tout l’univers local. Cependant, sur les planètes où l’on expérimente la vie, ils sont relativement isolés, et, sur Urantia, vu la nature particulière des modèles de vie, les adjuvats inférieurs ont eu beaucoup plus de difficultés pour entrer en contact avec les organismes évolutionnaires que ce n’eût été le cas avec un type plus standardisé de dotation de vie. » LU 65:7.3
Proposition. À partir de 1934 après JC, la naissance des deux premiers êtres humains s’est produite il y a 993 419 ans. Ils étaient des êtres humains physiquement parfaits et avaient une durée de vie potentielle de soixante-quinze ans.
« La naissance des deux premiers êtres humains se situe exactement 993 419 ans avant l’année 1 934 de l’ère chrétienne. »
« Ces deux remarquables créatures étaient de véritables êtres humains. Elles possédaient un pouce humain parfait comme beaucoup de leurs ancêtres, mais elles avaient également des pieds aussi bien formés que ceux des races humaines d’aujourd’hui. Ces êtres étaient des marcheurs et des coureurs, non des grimpeurs ; la fonction préhensile du gros orteil était absente, complètement absente. Quand le danger les chassait vers la cime des arbres, ils grimpaient exactement comme le feraient les humains d’aujourd’hui. Ils grimpaient le long des troncs d’arbres comme des ours, et non comme des chimpanzés ou des gorilles en se balançant de branche en branche. »
« Ces premiers êtres humains (et leurs descendants) devenaient pleinement adultes à douze ans et avaient une durée de vie potentielle d’environ soixante-quinze ans. » LU 62:5.1-3
Proposition. Récit des débuts de la vie des jumeaux primitifs qui étaient les ancêtres immédiats de la famille humaine.
« Remontons à la naissance des jumeaux supérieurs, un mâle et une femelle, les deux membres dirigeants de la tribu des mammifères intermédiaires. Ces deux bébés animaux appartenaient à un ordre inhabituel ; ils avaient encore moins de poil sur le corps que leurs parents et, dès leur prime jeunesse, ils insistèrent pour marcher debout. Leurs ancêtres avaient toujours appris à marcher sur leurs membres postérieurs, mais ces jumeaux primates se tinrent droit spontanément dès le début. Ils atteignirent une hauteur de plus d’un mètre cinquante et leur tête devint relativement plus volumineuse que celle des autres membres de la tribu. Ils apprirent très tôt à communiquer l’un avec l’autre au moyen de signes et de sons, mais ne réussirent jamais à faire comprendre ces nouveaux symboles à leurs semblables. »
« Quand ils eurent environ quatorze ans, ils s’enfuirent de la tribu et partirent vers l’ouest pour élever leur famille et fonder l’espèce nouvelle des primates. C’est à très juste titre que ces nouvelles créatures sont appelées primates, car elles furent les ancêtres animaux directs et immédiats de la famille humaine elle-même. »
« C’est ainsi que les primates vinrent occuper une région située sur la côte ouest de la péninsule mésopotamienne qui s’avançait alors dans les mers du Sud, tandis que les tribus étroitement apparentées et moins intelligentes vivaient à la pointe de la péninsule le long de sa côte orientale. » LU 62:4.1-3
Proposition. L’esprit d’adoration a contacté l’esprit de la jumelle à l’âge de dix ans. Un an plus tard, l’esprit de sagesse a dirigé leur fuite de chez eux.
« Imaginez notre joie lorsqu’un jour — les jumeaux avaient à peu près dix ans — l’esprit d’adoration entra pour la première fois en contact avec le mental de la jumelle, et peu après avec celui du jumeau. Nous savions que quelque chose d’intimement lié au mental humain arrivait à son apogée. Environ un an plus tard, quand ils se résolurent finalement, sous l’effet d’une pensée recueillie et d’une décision murement réfléchie, à fuir le foyer familial et à partir vers le nord, alors l’esprit de sagesse commença à fonctionner sur Urantia et dans le mental de ces deux humains désormais reconnus comme tels. » LU 62:6.5
Proposition. La désolation et la fin tragique du père des jumeaux ancestraux.
« Peu après que le jeune couple eut abandonné ses compagnons pour fonder la race humaine, leur père primate devint inconsolable — il avait le cœur brisé. Il refusait de manger, même quand la nourriture lui était apportée par ses autres enfants. Ayant perdu ses brillants rejetons, la vie ne lui semblait plus digne d’être vécue parmi ses compagnons ordinaires ; il partit donc errer dans la forêt, fut attaqué par des gibbons hostiles et mourut sous leurs coups. » LU 62:5.11
Proposition. Depuis 1934 après JC, cela fait 993 408 ans qu’Urantia a été reconnue comme une planète d’habitation humaine.
« Il y a exactement 993 408 ans (avant l’année 1934 de l’ère chrétienne) qu’Urantia a été officiellement reconnue comme planète d’habitat humain dans l’univers de Nébadon. L’évolution biologique avait une fois de plus atteint les niveaux humains de dignité volitive ; l’homme était apparu sur la planète 606 de Satania. » LU 62:7.7
Proposition. Parmi les races colorées, les trois premières sont généralement supérieures aux races ultérieures. Il est regrettable que nous ayons si largement perdu l’homme bleu.
« Les races primitives sont quelque peu supérieures aux plus tardives. L’homme rouge se tient très au-dessus de la race indigo (noire). Les Porteurs de Vie transmettent dans sa plénitude le don des énergies vivantes à la race initiale ou rouge, et chaque manifestation évolutionnaire suivante d’un groupe humain distinct représente une variation aux dépens du don originel. Même la taille des mortels tend à décroitre depuis l’homme rouge jusqu’à la race indigo, bien que sur Urantia des lignées inattendues de gigantisme soient apparues parmi les peuples verts et orangés. »
« Sur les mondes qui contiennent les six races évolutionnaires, les peuples supérieurs sont la première, la troisième et la cinquième race — la rouge, la jaune et la bleue. Les races évolutionnaires alternent ainsi dans leur aptitude à la croissance intellectuelle et au développement spirituel, la deuxième, la quatrième et la sixième étant un peu moins bien dotées. Ces races secondaires sont celles qui manquent sur certains mondes ; elles sont celles qui ont été exterminées sur beaucoup d’autres. Il est malheureux que sur Urantia vous ayez si largement perdu vos hommes bleus supérieurs, sauf dans la mesure où ils persistent dans votre « race blanche » amalgamée. La perte de vos races orangées et vertes n’a pas autant d’importance. » LU 51:4.2-3
Proposition. Après l’épuisement des potentiels biologiques de l’évolution humaine, le Fils et la Fille Matériels arrivent sur une planète.
« Longtemps avant que le Fils et la Fille Matériels, les élévateurs biologiques, n’arrivent sur une planète, les potentiels humains de l’espèce animale évolutive ont été épuisés. Ce stade biologique de la vie animale est révélé aux Porteurs de Vie par la troisième phase de mobilisation des esprits adjuvats. Ce phénomène se produit automatiquement en même temps que toute la vie animale a épuisé sa capacité de donner naissance à des potentiels mutants d’individus préhumains. » LU 65:3.5
Proposition. C’est la mission du régime adamique de faire évoluer l’homme d’un chasseur à un éleveur, puis à l’agriculture et à la civilisation urbaine.
« Le but premier du règne adamique est d’influencer les hommes en évolution pour qu’ils achèvent de passer du stade de civilisation des chasseurs et des pasteurs à celui des agriculteurs et des horticulteurs, complété ultérieurement par l’apparition des accessoires urbains et industriels de la civilisation. Il suffit de dix-mille ans de cette dispensation des élévateurs biologiques pour effectuer une transformation merveilleuse. Après vingt-cinq-mille ans d’administration par la sagesse conjointe du Prince Planétaire et des Fils Matériels, la planète est généralement mure pour l’arrivée d’un Fils Magistral. » LU 52:3.3
Proposition. La couleur de la race humaine fusionnée est une nuance olive de la teinte violette - le «blanc» racial des sphères.
« Vers la fin de la dispensation adamique sur une planète normale, les races sont pratiquement amalgamées, de sorte que l’on peut vraiment proclamer que « Dieu n’a fait qu’un sang de toutes les nations » et que son Fils « a donné une même couleur à tous les peuples ». La couleur de la race amalgamée est une nuance quelque peu olivâtre de la teinte violette, le « blanc » racial des sphères. » LU 52:3.7
Proposition. Les mesures du crâne sont les plus fiables pour détecter les origines raciales.
« Bien que ces dimensions crâniennes rendent service pour déchiffrer les origines raciales, il est plus sûr de se fier à l’ensemble du squelette. Dans le développement initial des races d’Urantia, il y eut, à l’origine, cinq types distincts de structures osseuses qui furent ceux : »
« 1. Des Andonites, les premiers habitants d’Urantia. »
« 2. Des Sangiks primaires, rouges, jaunes et bleus. »
« 3. Des Sangiks secondaires, orangés, verts et indigo. »
« 4. Des Nodites, descendants des Dalamatiens. »
« 5. Des Adamites, la race violette. » LU 81:4.3-8
Proposition. L’homme évolutionnaire précoce avait peu de retenue, d’où la valeur de la faim et de la peur. Plus tard, la sagesse fonctionne comme une aide à l’ajustement.
« Tout le principe de l’évolution biologique rend impossible l’apparition, sur les mondes habités, d’hommes primitifs doués d’une grande maitrise d’eux-mêmes. C’est pourquoi le même plan créatif, qui traduit le dessein de l’évolution, fournit également les restrictions extérieures de temps et d’espace, de faim et de peur, qui circonscrivent efficacement le champ des choix subspirituels de ces créatures non cultivées. À mesure que le mental de l’homme réussit à traverser des barrières de plus en plus difficiles à franchir, le même plan créatif contient aussi des dispositions pour que l’héritage racial de sagesse expérientielle, péniblement acquis, s’accumule lentement — en d’autres termes, ce plan prévoit un équilibre entre les contraintes extérieures en régression et les contraintes intérieures croissantes. » LU 118:8.5
Proposition. Comprendre la motivation d’un homme fait une grande différence. Si vous connaissez vraiment des hommes, vous finirez par tomber amoureux d’eux.
« Essayez de voir, par la pensée, l’image d’un de vos ancêtres primitifs à l’âge des cavernes — un lourdaud petit, mal bâti, sale, hargneux, se tenant les jambes écartées, la massue levée, respirant la haine et l’animosité tandis qu’il regarde férocement droit devant lui. Une telle image ne décrit guère la divine dignité de l’homme ; mais élargissons le tableau. Devant cet homme animé, un tigre à dents de sabre se prépare à bondir. Derrière lui se tiennent une femme et deux enfants. Vous reconnaissez immédiatement que l’image représente les débuts de beaucoup de beaux et nobles caractères de la race humaine, et pourtant l’homme est le même dans les deux tableaux. Seulement, dans le second, vous êtes favorisés par un élargissement d’horizon ; vous discernez le mobile de ce mortel en évolution. Son attitude devient digne de louange parce que vous le comprenez. Si vous pouviez seulement sonder les motifs de vos compagnons, combien mieux vous les comprendriez ! Si seulement vous pouviez connaitre vos semblables, vous en tomberiez finalement amoureux. » LU 100:4.5
Proposition. Les ancêtres primordiaux de l’homme étaient la vase du lit de l’océan. Son ascension des algues à la seigneurie de la terre est une romance de lutte biologique et de survie.
« L’histoire de l’ascension de l’homme, depuis l’état d’algue marine jusqu’à la domination de la création terrestre, est en vérité une épopée de combats biologiques et de survie mentale. Les ancêtres primordiaux de l’homme furent littéralement la vase et le limon des fonds océaniques déposés dans les baies et les lagunes chaudes et relativement stagnantes du vaste littoral des antiques mers intérieures, ces eaux mêmes dans lesquelles les Porteurs de Vie établirent les trois implantations de vie indépendantes sur Urantia. » LU 65:2.1
Proposition. Le système local de Satania compte 619 mondes habités – Urantia en compte 606.
« Satania lui-même est un système inachevé ne contenant que 619 mondes habités qui sont numérotés dans l’ordre d’après la date de leur inscription comme mondes habités, comme mondes habités par des créatures volitives. C’est ainsi qu’Urantia reçut le numéro 606 de Satania, signifiant qu’elle est le six-cent-sixième monde de ce système local sur lequel le long processus évolutionnaire de la vie a culminé dans l’apparition d’êtres humains. Trente-six planètes inhabitées du système approchent le stade où elles seront dotées de vie, et plusieurs sont maintenant apprêtées pour les Porteurs de Vie. Près de deux-cents sphères évoluent de telle sorte qu’elles seront prêtes pour l’implantation de la vie d’ici quelques millions d’années. » LU 49:0.3
Proposition. La loi naturelle peut sembler indifférente à nos idéaux et à notre perspicacité spirituelle, mais cette vision est modifiée par nos progrès dans l’intelligence cosmique et l’amélioration de nos réalisations spirituelles.
« Au commencement, sur un monde évolutionnaire, les évènements naturels d’ordre matériel et les désirs personnels des êtres humains paraissent souvent antagonistes. Bien des faits qui se passent sur un monde en évolution sont plutôt difficiles à comprendre pour les mortels — la loi de la nature parait si souvent cruelle, impitoyable et indifférente à tout ce qui est vrai, beau et bon pour la compréhension humaine. Mais, à mesure que l’humanité poursuit son développement planétaire, nous constatons que ce point de vue est modifié par les facteurs suivants : »
« 1. L’élargissement de la vision de l’homme — sa meilleure compréhension du monde dans lequel il vit, sa capacité accrue à comprendre les faits matériels du temps, les idées significatives de la pensée et les idéaux valables de la clairvoyance spirituelle. Tant que les hommes ne prennent, pour étalon de mesure, que des choses de nature physique, ils n’ont aucune chance de trouver l’unité dans le temps et l’espace. »
« 2. L’accroissement de la maitrise de l’homme — l’accumulation graduelle de la connaissance des lois du monde matériel, des buts de l’existence spirituelle et des possibilités de coordonner ces deux réalités par la philosophie. L’homme sauvage était impuissant devant les massacres causés par les forces naturelles, servile devant la domination cruelle de ses propres peurs intérieures. … »
« 3. L’intégration de l’homme dans l’univers — l’accroissement de la perspicacité de l’homme et de ses accomplissements expérientiels l’amène à une harmonie plus étroite avec les présences unifiantes de la Suprématie — la Trinité du Paradis et l’Être Suprême. Et c’est cela qui établit la souveraineté du Suprême sur les mondes ancrés depuis longtemps dans la lumière et la vie. … » LU 118:10.12-15
Proposition. La vie des créatures évolutives est assaillie par certaines inévitabilités.
« Les incertitudes de la vie et les vicissitudes de l’existence ne contredisent en aucune manière le concept de la souveraineté universelle de Dieu. Toute vie d’une créature évolutionnaire est assaillie par certaines inévitabilités, dont voici des exemples : »
« 1. Le courage — la force de caractère — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme soit élevé dans un environnement qui l’oblige à s’attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements. »
« 2. L’altruisme — le service du prochain — est-il désirable ? Alors, il faut que l’expérience de la vie fasse rencontrer des situations d’inégalité sociale. »
« 3. L’espoir — la noblesse de la confiance — est-il désirable ? Alors, il faut que l’existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités. »
« 4. La foi — l’affirmation suprême de la pensée humaine — est-elle désirable ? Alors, il faut que le mental de l’homme se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu’il peut croire. »
« 5. L’amour de la vérité — avec l’acceptation de la suivre où qu’elle vous conduise — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme croisse dans un monde où l’erreur est présente et la fausseté toujours possible. »
« 6. L’idéalisme — l’émergence du concept du divin — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures. »
« 7. La loyauté — la dévotion au devoir supérieur — est-elle désirable ? Alors, il faut que l’homme poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d’une défaillance. »
« 8. Le désintéressement — l’esprit d’oubli de soi — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d’un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L’homme ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s’il n’y avait pas une vie du moi à délaisser. L’homme ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s’il n’y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste. »
« 9. Le plaisir — la satisfaction du bonheur — est-il désirable ? Alors, il faut que l’homme vive dans un monde où l’alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d’expérience toujours présentes. » LU 3:5.5-14
Proposition. Notre soleil était une étoile pulsante lorsque le système Angona qui s’approchait s’éloigna du système solaire.
« Quelques-unes des étoiles variables qui se trouvent dans l’état de pulsation maximum, ou s’en approchent, sont en train de donner naissance à des systèmes subsidiaires dont beaucoup finiront par ressembler de près à votre soleil et à ses planètes en rotation. C’est précisément dans cet état de puissante pulsation que se trouvait votre soleil lorsque le système massif d’Angona s’en approcha considérablement. La surface extérieure de votre soleil commença à émettre par éruption de véritables courants — des nappes continues — de matière. Cela continua avec une violence toujours accrue jusqu’au maximum de rapprochement au cours duquel les limites de la cohésion solaire furent atteintes et une vaste masse de matière, ancêtre des planètes de votre système solaire, fut dégorgée. Dans des circonstances similaires, la proximité maximum du corps attirant extrait parfois d’un soleil des planètes entières, et même un quart ou un tiers de soleil. Ces extrusions majeures forment certains types spéciaux de mondes entourés de nuages, des sphères ressemblant beaucoup à Jupiter ou à Saturne. » LU 41:10.1
Proposition. L’évolution consiste à convertir des potentiels en actuels. Cela signifie évolution sur le niveau fini, éventualité sur l’absonite.
« Tout le plan de la création et de l’évolution universelles sur tous les niveaux expérientiels est apparemment une affaire de conversion des potentialités en actualités ; et cette transmutation concerne également les domaines de la puissance d’espace, de la puissance du mental et de la puissance d’esprit. »
« La méthode apparente par laquelle les possibilités du cosmos sont amenées à l’existence actuelle varie de niveau en niveau. Dans le fini, c’est l’évolution expérientielle et, dans l’absonite, c’est l’extériorisation expérientielle. L’infinité existentielle inclut assurément tout sans réserve, et il faut bien que cette omni-inclusivité englobe même la possibilité de faire des expériences évolutionnaires finies. Et la possibilité d’une telle croissance expérientielle devient une actualité universelle par des relations de triodités empiétant sur le Suprême, et le pénétrant. » LU 115:2.3-4
Proposition. Des évolutions mentales soudaines et des transformations spirituelles peuvent avoir lieu là où les conditions sont favorables.
« Quand les conditions physiques sont mures, des évolutions mentales soudaines peuvent avoir lieu. Quand le statut du mental est propice, des transformations spirituelles soudaines peuvent se produire. Quand les valeurs spirituelles reçoivent la considération qui leur est due, les significations cosmiques deviennent alors discernables, et la personnalité se trouve progressivement libérée des handicaps du temps et délivrée des limitations de l’espace. » LU 65:8.6
Proposition. L’aune de la vie temporelle de l’homme fait apparaître l’évolution comme un processus de longue haleine. Au Paradis, toutes choses sont présentes dans l’esprit de l’Infinité et les actes de l’Éternité.
« L’étalon de mesure du temps de l’individu est la durée de sa vie. Toutes les créatures sont ainsi conditionnées par le temps, et c’est pourquoi elles considèrent l’évolution comme un processus interminable. Pour ceux d’entre nous dont la durée de vie n’est pas limitée par une existence temporelle, l’évolution ne semble pas une opération tellement prolongée. Au Paradis, où le temps n’existe pas, toutes ces choses sont présentes dans le mental de l’Infinité et les actes de l’Éternité. » LU 65:8.3
Proposition. Dans les univers évolutifs, l’énergie-matière est dominante sauf dans la personnalité, où l’esprit, par la médiation du mental, s’efforce d’obtenir la maîtrise.
« Dans les superunivers évolutionnaires, l’énergie-matière est dominante sauf dans la personnalité, où l’esprit, par la médiation du mental, lutte pour la maitrise. Le but des univers évolutionnaires est l’assujettissement de l’énergie-matière par le mental, la coordination du mental avec l’esprit, et tout ceci, en vertu de la présence créative et unificatrice de la personnalité. Ainsi, par rapport à la personnalité, les systèmes physiques deviennent subordonnés, les systèmes mentaux deviennent coordonnés et les systèmes spirituels deviennent directifs. » LU 116:6.1
Proposition. La faim de nourriture et l’amour sexuel ont réuni les humains primitifs. La vanité et la peur les maintenaient ensemble.
« … Deux grandes influences qui contribuèrent aux associations primitives d’êtres humains furent la faim et l’amour sexuel, besoins instinctifs que les hommes partagent avec le monde animal. Deux autres sentiments ont rapproché les êtres humains et les ont maintenus rapprochés, la vanité et la peur, plus particulièrement la peur des fantômes. » LU 68:2.4
Proposition. L’homme primitif ne pensait que lorsqu’il avait faim. Plus tard, d’autres types de fringales sont entrés en scène.
« L’histoire n’est que le compte rendu de la lutte millénaire des hommes pour leur nourriture. L’homme primitif ne pensait que lorsqu’il avait faim ; économiser de la nourriture fut son premier renoncement, son premier acte d’autodiscipline. Avec le développement de la société, la faim cessa d’être le seul motif d’association. De nombreuses autres sortes de faims, le désir d’assouvir des besoins divers conduisirent tous l’humanité à s’associer plus étroitement. … » LU 68:2.5
Proposition. Aujourd’hui, l’homme souffre en raison de la prolifération de soi-disant besoins, désirs et aspirations.
« … Mais la société d’aujourd’hui est déséquilibrée par la croissance excessive de prétendus besoins humains. La civilisation occidentale du vingtième siècle gémit d’épuisement sous l’énorme surcharge du luxe et la multiplication désordonnée des envies et des désirs humains. La société moderne subit la tension d’une des phases les plus dangereuses d’interassociation à grande échelle et d’interdépendance hautement complexe. » LU 68:2.5
Proposition. Les mœurs ont été la première institution sociale de l’homme. Tout cela était un effort pour éviter la douleur et assurer le plaisir.
« Il faut se rappeler que les mœurs prirent naissance dans un effort pour adapter la vie des groupes aux conditions d’existence en masse ; les mœurs furent la première institution sociale de l’homme. Toutes ces réactions tribales résultèrent de l’effort accompli pour éviter la douleur et l’humiliation tout en cherchant à jouir des plaisirs et du pouvoir. L’origine des usages populaires, à l’instar de celle des langages, est toujours inconsciente et non intentionnelle, donc toujours enveloppée de mystère. » LU 68:4.2
Proposition. Émotionnellement, l’homme transcende l’animal parce qu’il peut apprécier l’humour, l’art et la religion. Socialement, l’homme exhibe sa supériorité en tant qu’outilleur, communicateur et bâtisseur d’institutions.
« Sur le plan émotionnel, l’homme transcende ses ancêtres animaux par son aptitude à apprécier l’humour, l’art et la religion. Sur le plan social, l’homme montre sa supériorité en fabriquant des outils, en communiquant sa pensée et en établissant des institutions. » LU 69:0.1
Proposition. La terre est la scène de la société; les hommes sont les acteurs. L’évolution des mœurs dépend du rapport terre-homme. La technique de la terre de l’homme, plus son niveau de vie, équivaut à la somme totale des traditions populaires.
« La terre est le théâtre de la société ; les hommes en sont les acteurs. L’homme doit toujours adapter son jeu pour se conformer à la situation de la terre. L’évolution des mœurs dépend toujours du rapport hommes-sol. Ceci est vrai, bien qu’il soit difficile de le discerner. Les techniques des hommes relativement au sol, ou arts d’entretien, ajoutées à leur niveau de vie, forment le total des usages populaires constituant les mœurs. Et la somme des adaptations humaines aux exigences de la vie correspond à sa civilisation culturelle. » LU 68:5.1
Proposition. La loi sociale décrète que la population doit varier avec les arts du terroir et inversement avec le niveau de vie. La loi de l’offre et de la demande détermine la valeur de la terre et des hommes.
« La société humaine est contrôlée par une loi décrétant que la population doit varier en proportion directe des arts du sol et en proportion inverse d’un niveau de vie donné. Tout au long de ces âges primitifs, encore plus qu’à présent, la loi de l’offre et de la demande concernant l’homme et la terre détermina la valeur estimative de l’un et de l’autre. Pendant les périodes où les terres libres abondaient — territoires inoccupés — le besoin d’hommes était grand, et la valeur de la vie humaine fortement rehaussée en conséquence ; les pertes de vies étaient alors considérées comme plus horribles. Pendant les périodes de rareté des terres et de surpeuplement correspondant, la vie humaine représentait comparativement une moindre valeur, si bien que la guerre, les famines et les épidémies étaient alors considérées avec moins d’inquiétude. » LU 68:6.3
Proposition. L’évolution peut être lente, mais elle est efficace. Les changements climatiques ont forcé l’homme à abandonner la chasse pour l’élevage et l’agriculture.
« L’évolution climatique allait maintenant réussir là où tous les autres efforts avaient échoué, c’est-à-dire qu’elle allait contraindre les Eurasiens à abandonner la chasse en faveur des métiers plus civilisés de l’élevage et de l’agriculture. L’évolution est peut-être lente, mais elle est terriblement efficace. » LU 81:1.3
Proposition. Il y a eu quatre grandes étapes dans la marche de la civilisation.
« Les premières cultures humaines apparurent le long des fleuves de l’hémisphère oriental, et il y eut quatre grandes étapes dans la marche en avant de la civilisation : »
« 1. Le stade de la cueillette. La contrainte alimentaire, la faim, conduisit à la première forme d’organisation industrielle, les chaines primitives de cueillette de la nourriture. La ligne des marcheurs de la faim parcourant un pays en glanant la nourriture s’étendait parfois sur quinze kilomètres. Ce fut le stade primitif de culture nomade et c’est le mode de vie des Boschimans d’Afrique aujourd’hui. »
« 2. Le stade de la chasse. L’invention des armes-outils permit aux hommes de devenir des chasseurs et de se libérer ainsi en grande partie de l’esclavage de la nourriture. Un Andonite réfléchi, qui s’était sérieusement meurtri le poing dans un combat violent, redécouvrit l’idée d’utiliser, au lieu de son bras, un long bâton à l’extrémité duquel il avait attaché, avec des tendons, un morceau de silex dur pour remplacer le poing. De nombreuses tribus firent, chacune de leur côté, des découvertes de ce genre, et ces diverses formes de marteaux représentèrent l’un des grands pas en avant de la civilisation humaine. Certains indigènes australiens n’ont guère dépassé ce stade à l’heure actuelle. »
« Les hommes bleus devinrent des chasseurs et des trappeurs experts. En barrant les rivières, ils prenaient de grandes quantités de poissons dont ils séchaient le surplus en prévision de l’hiver. De nombreuses formes de pièges et de traquenards ingénieux furent employées pour attraper le gibier, mais les races les plus primitives ne chassaient pas les animaux de grande taille. »
« 3. Le stade pastoral. Cette phase de la civilisation fut rendue possible par la domestication des animaux. Les Arabes et les indigènes d’Afrique figurent parmi les peuples pastoraux les plus récents. »
« La vie pastorale apporta une amélioration supplémentaire à l’esclavage alimentaire. L’homme apprit à vivre sur l’intérêt de son capital, sur le croit de son troupeau. Il eut ainsi plus de loisirs pour faire des progrès et se cultiver. » LU 68:5.2-7
Proposition. La religion évolutionnaire est la mère de la science, de l’art et de la philosophie.
« La religion évolutionnaire est la mère de la science, de l’art et de la philosophie qui ont élevé l’homme à un niveau où il est réceptif à la religion révélée, y compris le don des Ajusteurs et la venue de l’Esprit de Vérité. …» LU 5:5.5
Proposition. C’est un faux altruisme d’héberger des souches humaines anormales et inférieures irrécupérables.
« Il n’y a ni tendresse ni altruisme à offrir une sympathie futile à des êtres dégénérés, à des mortels irrémédiablement anormaux et inférieurs. Même sur les mondes évolutionnaires les plus normaux, il existe entre individus et entre de nombreux groupes sociaux des différences suffisantes pour permettre à tous les nobles traits de sentiments altruistes et de ministère humain désintéressé de se manifester, sans perpétuer les lignées socialement inadaptables et moralement dégénérées de l’humanité en évolution. … » LU 52:2.12
Proposition. Il existe de nombreuses opportunités de ministère désintéressé sans préserver ceux qui ont perdu leur héritage moral.
« … D’abondantes occasions s’offrent pour pratiquer la tolérance et l’altruisme en faveur des individus malheureux et besogneux qui n’ont ni irréparablement perdu leur héritage moral ni définitivement détruit leur patrimoine spirituel. » LU 52:2.12
Proposition. Les peuples évolutionnaires traversent généralement sept époques.
« 1. L’époque de nutrition. »
« 2. L’âge de la sécurité. »
« 3. L’ère du confort matériel. »
« 4. La recherche de la connaissance et de la sagesse. »
« 5. L’époque de la philosophie et de la fraternité. »
« 6. L’âge de l’effort spirituel. »
« 7. L’ère de lumière et de vie. » LU 50:5.3-10
Proposition. Même une évolution industrielle croissante doit reposer sur une base agricole saine.
« Maintenant, l’industrie s’ajoute à l’agriculture, avec un accroissement correspondant de l’urbanisation et une multiplication des groupes non agricoles parmi les classes de citoyens. Mais une civilisation industrielle ne peut espérer survivre si ses dirigeants ne se rendent pas compte que les développements sociaux, même les plus élevés, doivent toujours reposer sur une base agricole saine. » LU 68:5.13
Proposition. Le Prince Planétaire, Adam, et le Dieu Hébreu accordent une prime au travail. Les Juifs enseignaient : “Celui qui ne travaille pas ne mangera pas”.
« Le travail et les efforts de conception distinguent l’homme de la bête dont les efforts sont essentiellement instinctifs. La nécessité de travailler est la plus grande bénédiction pour l’homme. Tous les membres de l’état-major du Prince travaillaient ; ils firent beaucoup pour ennoblir le travail physique sur Urantia. Adam fut un jardinier ; le Dieu des Hébreux travaillait — il était le créateur et le soutien de toutes choses. Les Hébreux furent la première tribu à attacher un prix suprême à l’industrie ; ils furent le premier peuple à décréter que « celui qui ne travaille pas ne mangera pas ». Mais beaucoup de religions du monde retournèrent à l’idéal primitif de l’oisiveté. Jupiter était un joyeux viveur et Bouddha devint un adepte réfléchi des loisirs. » LU 69:2.5
Proposition. La poterie a été un facteur continu dans la civilisation mondiale.
« La poterie avait d’abord été introduite par l’état-major du Prince, il y a environ cinq-cent-mille ans, mais la fabrication de récipients d’argile avait pratiquement cessé depuis plus de cent-cinquante-mille ans. Seuls les Nodites présumériens de la côte du golfe continuèrent à faire des récipients d’argile. L’art de faire des poteries fut ranimé durant l’époque d’Adam. La propagation de cet art coïncida avec l’extension des déserts d’Afrique, d’Arabie et d’Asie centrale ; il se répandit dans l’hémisphère oriental en partant de Mésopotamie par vagues successives de techniques améliorées. » LU 81:2.19
Proposition. Les premières villes ont toujours été entourées de zones d’agriculture et d’élevage.
« Il y a environ douze-mille ans, l’ère des cités indépendantes était à son aurore. Ces cités primitives commerçantes et manufacturières étaient toujours entourées de zones d’agriculture et d’élevage de bétail. S’il est vrai que l’industrie fut encouragée par l’élévation du niveau de vie, il ne faudrait pas se faire d’idées fausses sur les raffinements de la vie citadine à ses débuts. … » LU 81:3.3
Proposition. Les villages primitifs s’élevaient en hauteur d’un à deux pieds tous les vingt-cinq ans en raison de l’accumulation de déchets.
« … Les premières races n’étaient ni très propres ni très soigneuses ; par la simple accumulation des ordures et des détritus sur le sol, les communautés primitives moyennes s’élevaient de trente à soixante centimètres tous les vingt-cinq ans. Certaines cités antiques s’élevèrent aussi rapidement au-dessus des terres environnantes parce que leurs huttes d’argile non cuite ne duraient pas longtemps et que l’on avait coutume de bâtir de nouvelles demeures directement sur les ruines des anciennes. » LU 81:3.3
Proposition. Les métaux étaient une caractéristique des premières industries d’une civilisation en évolution.
« L’emploi généralisé des métaux fut une caractéristique de l’ère des premières villes industrielles et commerciales. Vous avez déjà découvert, au Turkestan, une culture de l’âge du bronze datant de plus de 9 000 ans av. J.-C., et les Andites apprirent de bonne heure à travailler également le fer, l’or et le cuivre. Mais, à de grandes distances des centres les plus avancés de la civilisation, les conditions étaient très différentes. On n’y retrouve pas de périodes distinctes comme les âges de la pierre taillée, du bronze et du fer ; tous trois existaient simultanément dans des localités différentes. » LU 81:3.4
Proposition. Il y avait huit facteurs principaux qui ont conduit à l’accumulation de capital.
« 1. La faim — associée à la prévoyance. »
« 2. L’amour de la famille — »
« 3. La vanité — »
« 4. Le rang social — »
« 5. Le pouvoir — »
« 6. La peur des fantômes des morts — »
« 7. Le désir sexuel — »
« 8. Les nombreuses formes de satisfaction égoïste. » LU 69:5.4-11
Proposition. L’évolution de l’écriture a été un facteur important dans le développement de la civilisation.
« L’écriture moderne a son origine dans les premiers enregistrements commerciaux ; la première littérature de l’homme fut un document poussant au commerce, une publicité pour le sel. Beaucoup de guerres primitives furent livrées pour la possession de gisements naturels, par exemple de silex, de sel ou de métaux. Le premier traité officiel signé entre des tribus concernait l’exploitation en commun d’un gisement de sel. Ces lieux de traités fournirent à des tribus variées des occasions de se mêler et d’échanger amicalement et pacifiquement des idées. »
« L’écriture progressa en passant par les stades « du bâton-message », des cordes à nœuds, des dessins figuratifs, des hiéroglyphes et des wampums (ceintures de coquillages) avant d’atteindre les alphabets symboliques primitifs. La transmission des messages se fit d’abord au moyen de signaux de fumée, puis de coureurs, de cavaliers, de chemins de fer et d’avions, de même que par le télégraphe, le téléphone et les radiocommunications. » LU 69:4.6-7
Proposition. Le feu était une découverte fondamentale de l’évolution.
« La capacité de faire du feu a séparé, d’un seul coup et pour toujours, l’homme de l’animal ; c’est l’invention ou la découverte humaine fondamentale. Le feu permit à l’homme de demeurer sur le sol la nuit, car tous les animaux en ont peur. Le feu encouragea les rapports sociaux à la tombée du jour. Non seulement il protégeait du froid et des bêtes féroces, mais il était aussi employé comme protection contre les fantômes. On rechercha d’abord sa lumière plutôt que sa chaleur ; beaucoup de tribus arriérées refusent encore aujourd’hui de dormir sans qu’une flamme brule toute la nuit. » LU 69:6.2
Proposition. Le chien a été le premier animal à être domestiqué. Ils servaient de protection contre les perturbateurs matériels et « spirituels ».
« Le chien fut le premier animal à être domestiqué ; la difficile expérience de son dressage commença lorsqu’un certain chien, après avoir accompagné un chasseur toute une journée, le suivit jusque chez lui. Pendant des générations, le chien servit de nourriture, pour la chasse et les transports, et d’animal de compagnie. À l’origine, les chiens ne faisaient que hurler, mais plus tard ils apprirent à aboyer. Le flair subtil du chien fit naitre l’idée qu’il était capable de voir les esprits, et c’est ainsi qu’apparut le culte du chien-fétiche. L’emploi de chiens de garde permit pour la première fois au clan tout entier de dormir la nuit. On prit alors l’habitude d’employer des chiens de garde pour protéger le foyer contre les esprits aussi bien que contre les ennemis matériels. Quand le chien aboyait, c’était signe qu’un homme ou une bête approchait, mais, quand il hurlait, les esprits ne devaient pas être loin. Même aujourd’hui, beaucoup de gens croient encore que le hurlement d’un chien la nuit est un signe de mort. » LU 69:7.4
Proposition. Les races évolutionnaires sont destinées à se fondre avec les édifiants adamiques. Mais avant ce mélange, les souches inférieures des races sont éliminées.
« Ces six races évolutionnaires sont destinées à être mélangées et élevées par amalgamation avec la progéniture des élévateurs adamiques. Mais, avant la fusion de ces peuples, les inférieurs et les inadaptés sont largement éliminés. Le Prince Planétaire et le Fils Matériel ainsi que d’autres autorités planétaires qualifiées jugent les aptitudes des lignées reproductrices. La difficulté pour exécuter un programme aussi radical sur Urantia vient de l’absence de juges compétents pour statuer sur l’aptitude ou l’inaptitude biologique des individus des races de votre monde. Malgré cet obstacle, il semble que vous devriez être capables de vous mettre d’accord sur la dissociation biologique d’avec les lignées les plus notoirement inaptes, défectueuses ou antisociales. » LU 51:4.8
Proposition. La civilisation est un acquis. Ce n’est pas biologique, c’est pourquoi chaque nouvelle génération doit être éduquée. La culture est la préservation de l’héritage social.
« La civilisation est une acquisition raciale ; elle n’est pas inhérente à la biologie ; c’est pourquoi tous les enfants doivent être élevés dans un milieu culturel, et la jeunesse de chaque génération successive doit recevoir à nouveau son éducation. Les qualités supérieures de la civilisation — scientifiques, philosophiques et religieuses — ne se transmettent pas d’une génération à l’autre par héritage direct. Ces réalisations culturelles ne sont préservées que par la conservation éclairée du patrimoine social. » LU 68:0.2
Proposition. La société a été fondée sur la réciprocité de la nécessité et la sécurité accrue de l’association.
« La société primitive fut ainsi fondée sur les nécessités réciproques et sur l’accroissement de sécurité dus aux associations. C’est sous l’empire de la peur de l’isolement et grâce à une coopération donnée à contrecœur que la société humaine a évolué pendant des cycles millénaires. » LU 68:1.3
Proposition. La société est préoccupée par l’auto-perpétuation, l’auto-entretien et l’auto-gratification, sans parler de la réalisation de soi.
« Une société s’occupe de se perpétuer, de se conserver et de se satisfaire, mais l’humaine réalisation de soi est digne de devenir l’objectif immédiat de beaucoup de groupes culturels. » LU 68:2.3
Proposition. La vanité a été un facteur de naissance de la société. L’auto-entretien construit la société ; l’autosatisfaction détruit la civilisation.
« La vanité contribua puissamment à la naissance de la société, mais, au moment où ces révélations sont faites, les efforts tortueux d’une génération vaniteuse menacent d’inonder et de submerger toute la structure complexe d’une civilisation hautement spécialisée. Le besoin de plaisirs a depuis longtemps supplanté celui de la faim ; les objectifs sociaux légitimes de la préservation du moi se transforment rapidement en formes viles et menaçantes de satisfactions égoïstes. La préservation du moi édifie la société ; le déchainement des satisfactions égoïstes détruit infailliblement la civilisation. » LU 68:2.11
Proposition. La faim et l’amour ont rapproché les hommes ; la vanité et la peur des fantômes les maintenaient ensemble. La révélation a surmonté les irritations et les soupçons des interassociations humaines.
« La faim et l’amour rapprochèrent les hommes ; la vanité et la peur des fantômes les gardèrent unis ; mais ces seuls sentiments, sans l’influence des révélations pacificatrices, sont incapables de supporter les tensions provoquées par les suspicions et les irritations des associations humaines. Sans l’aide des sources suprahumaines, la tension sociale aboutit à une rupture quand elle atteint certaines limites ; et ces influences mêmes de mobilisation sociale — faim, amour, vanité et peur — conspirent alors à plonger l’humanité dans la guerre et les effusions de sang. » LU 68:3.4
Proposition. Les commerçants et les explorateurs ont fait beaucoup pour faire progresser la civilisation. Les conquêtes militaires, la colonisation et les missionnaires ont également eu une influence.
« Les commerçants voyageurs et les explorateurs nomades firent plus progresser la civilisation historique que toutes les autres influences conjuguées. Les conquêtes militaires, la colonisation et les entreprises missionnaires entretenues par les religions plus récentes furent aussi des facteurs de diffusion de la culture, mais ils furent tous secondaires par rapport aux relations commerciales, constamment accélérées par les arts et les sciences de l’industrie qui se développaient rapidement. » LU 81:3.7
Proposition. Il y avait quatre facteurs majeurs dans la civilisation.
« Les quatre premiers grands progrès dans la civilisation humaine furent : »
« 1. La conquête du feu. »
« 2. La domestication des animaux. »
« 3. La mise en esclavage des prisonniers. »
« 4. La propriété privée. » LU 81:2.3-7
Proposition. Les créatures évolutionnaires finies montent au Paradis parce que l’unité de la Déité contrôle et intègre les mécanismes de l’univers des univers.
« DIEU est unité. La Déité est universellement coordonnée. L’univers des univers est un vaste mécanisme intégré qui est absolument contrôlé par un seul mental infini. Les domaines physiques, intellectuels et spirituels de la création universelle sont divinement reliés. Le parfait et l’imparfait sont vraiment en corrélation, et c’est pourquoi les créatures évolutionnaires finies peuvent s’élever au Paradis en obéissant au commandement du Père Universel : « Soyez parfaits comme moi-même je suis parfait. » » LU 56:0.1
Proposition. L’évolution est toujours délibérée, jamais accidentelle. Il est intégré par les Porteurs de Vie, les contrôleurs physiques et les adjuvats spirituels.
« C’est le fonctionnement intégré des Porteurs de Vie, des contrôleurs physiques et des esprits adjuvats qui conditionne le cours de l’évolution organique sur les mondes habités. C’est pourquoi l’évolution — sur Urantia ou ailleurs — est toujours intentionnelle et jamais accidentelle. » LU 65:0.7
Proposition. L’homme est une machine, mais il est beaucoup plus. Il est doué d’esprit et habité par l’esprit. La machine matérielle peut être subordonnée à la sagesse de l’expérience et aux impulsions spirituelles de l’Ajusteur de Pensée.
« L’homme mortel est une machine, un mécanisme vivant ; ses racines se trouvent vraiment dans le monde physique d’énergie. Bien des réactions humaines sont de nature machinale ; une grande partie de la vie ressemble à une mécanique. Mais l’homme, qui est un mécanisme, est beaucoup plus qu’une machine ; il est doté d’un mental et habité par l’esprit ; et, bien qu’au cours de sa vie matérielle, il ne puisse jamais échapper au mécanisme électrochimique de son existence, il peut apprendre à subordonner de plus en plus ce mécanisme de vie physique à la sagesse directrice de l’expérience par le processus consistant à consacrer le mental humain à exécuter les incitations spirituelles de l’Ajusteur de Pensée intérieur. » LU 118:8.2
Proposition. L’évolution s’étend de votre monde d’origine à travers l’univers local jusqu’au quartier général - Salvington.
« Tous les mondes habités par des mortels ont une origine et une nature évolutionnaires. Ces sphères sont la frayère, le berceau d’évolution des races mortelles du temps et de l’espace. Chaque unité de la vie ascendante est une véritable école d’entrainement pour le stade d’existence immédiatement suivant, et ceci est vrai pour tous les stades de l’ascension progressive des hommes au Paradis. C’est tout aussi vrai pour l’expérience initiale des mortels sur une planète évolutionnaire que pour l’école finale des Melchizédeks sur le monde-siège de l’univers local. Les mortels ascendants ne fréquentent cette dernière école que juste avant d’être transférés au régime du superunivers et d’avoir atteint le premier stade d’existence spirituelle. » LU 49:0.1
Proposition. L’évolution est la règle du développement humain, mais les Porteurs de Vie ont une grande latitude dans l’initiation à la vie.
« L’évolution est la règle du développement humain, mais le processus lui-même varie grandement sur les différents mondes. La vie est parfois inaugurée dans un seul centre, parfois dans trois comme ce fut le cas sur Urantia. Sur les mondes pourvus d’une atmosphère, l’origine de la vie est généralement marine, mais pas toujours ; cela dépend beaucoup du statut physique de la planète. Les Porteurs de Vie disposent d’une grande latitude dans leur fonction pour déclencher la vie. » LU 49:1.4
Proposition. Les créatures du superunivers sont évolutives finies et constamment progressives.
« À part les êtres parfaits ayant leur origine dans la Déité, toutes les créatures volitives des superunivers sont de nature évolutionnaire ; elles débutent dans un humble état et vont toujours vers le haut, en réalité vers l’intérieur. Même des personnalités hautement spirituelles continuent à gravir l’échelle de l’existence par des transferts progressifs de vie en vie et de sphère en sphère. Et, dans le cas des êtres qui accueillent les Moniteurs de Mystère, il n’y a en vérité pas de limites aux hauteurs possibles de leur ascension spirituelle et de leur aboutissement dans l’univers. » LU 32:3.8
Proposition. Jamais les scientifiques ne pourront produire des organismes vivants ; la vie n’est pas inhérente à la matière. La vie est à la fois matérielle et spirituelle.
« La vie est à la fois mécaniste et vitaliste — matérielle et spirituelle. Les physiciens et les chimistes d’Urantia progresseront toujours dans leur compréhension des formes protoplasmiques de la vie animale et végétale, mais jamais ils ne seront capables de produire des organismes vivants. La vie est quelque chose qui diffère de toutes les manifestations d’énergie. Même la vie matérielle des créatures physiques n’est pas inhérente à la matière. » LU 36:6.1
Proposition. La capacité évolutive progressive de l’univers est inépuisable dans l’infini de la spontanéité et de la complexité.
« Puisque le mental coordonne l’univers, la fixité des mécanismes n’existe pas. L’évolution progressive associée à l’entretien cosmique autonome est un phénomène universel. La capacité de l’univers à évoluer est inépuisable dans l’infini de la spontanéité. Le progrès vers une unité harmonieuse, une synthèse expérientielle grandissante surimposée à une complexité toujours croissante de relations, ne pouvait s’effectuer que par un mental dominant ayant un dessein. » LU 42:11.7
Proposition. La perfection de l’atteinte de la créature évolutionnaire est une possession de bonne foi de la personnalité - le résultat d’une réaction réelle à l’environnement existant.
« Lorsque la perfection des créatures du temps est définitivement réalisée, elle est entièrement une acquisition, une possession de personnalité de bonne foi. Il est exact que les éléments de la grâce y sont largement mêlés, mais les aboutissements des créatures sont quand même le résultat de leurs efforts individuels et de leur vie actuelle, de leur réaction de personnalité au milieu existant. » LU 32:3.9
Proposition. L’infinitude doit en quelque sorte être qualifiée de telle sorte que sa plénitude puisse être conciliée avec l’incomplétude des univers en évolution.
« Il faut concilier, d’une manière ou d’une autre, l’éternelle complétude de l’infinité avec la croissance temporelle des univers en évolution et le caractère incomplet de leurs habitants expérientiels. En quelque sorte, la conception de l’infinitude totale doit être segmentée et qualifiée pour permettre à l’intellect mortel et à l’âme morontielle de saisir le concept de valeur finale et de signification spiritualisante. » LU 104:3.3